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Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.

Cinq matins de trop - Kenneth Cook

Cinq matins de trop - Kenneth Cook

Cinq matins de trop de Kenneth Cook
Editions Le Livre de Poche
219 pages

Roman australien
traduit de l'anglais par Mireille Vignol


 

Bien loin des fous rires avec Le koala tueur ce roman ne m'a pas moins captiver. Une histoire où d'emblée l'ambiance est pesante. La chaleur, la poussière de ce coin perdu de l'Australie étouffent, la lassitude de l'instituteur aussi. Et pour rajouter à cette impression quelque peu désagréable, j'ai lu ce livre dans les premiers jours où j'étais plâtrée avec l'étrange sentiment d'être enfermée dans une boite. Contexte tout à fait adapté que je conseille à ceux qui souhaite ce livre, le mélange est parfait !

John Grant est l'instituteur de Tiboonda, petit village au coeur de l'Australie, une zone quasi désertique. "Les gens s'étaient desséchés, la peau ravinée et les yeux enfoncés au fur et à mesure que leur cheptel se transformait en squelettes blancs. Mais ils restaient dans leur maison de bois, convaincus que la pluie finirait par tomber;"

L'année scolaire est terminée, il s'apprête à partir vers la côte où il pourra enfin s'échapper de la chaleur et de l'ambiance.

A Bundanyabba où il doit faire une halte, il se laisse entraîner dans tous les vices sans y apporter beaucoup de résistance. Kenneth Cook a le talent de raconter cette descente aux enfers sans trop en faire. Le ressenti de John Grant dans son parcours est magnifiquement retranscrit. C'est en spectatrice que je me suis sentie portée dans cette histoire. Je n'ai eu ni sympathie ni antipathie pour cet homme. J'ai souhaité qu'il puisse s'en sortir quitte à mourir.

Les pensées de John Grant sur sa situation  à la fernière page m'ont donné l'impression d'une bouffée d'air.

C'était magnifique !

 

Assis à son bureau, il regarda avec lassitude les enfants sortir un à un de la salle de classe.

Il sentit une bousculade autour de ses pieds ; les billets, les quatre cents livres, avaient disparu ; le contrôleur avait crié " face !" et Grant quittait le ring sans même avoir vu les pennies tomber.

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D
Rebonjour Loo, j'ai personnellement adoré ce roman. Bonne après-midi.
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L
Très bien amené comme histoire c'est effectivement pour moi un excellent roman.
H
Plus ça va plus j'apprécie cet auteur !
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L
Comme les bonnes choses à savourer petit à petit. Le prochain ce sera le wambat.
A
Une lecture qui m'avait marquée, par son ambiance.
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L
Oui l'ambiance est bien lourde, il nous avait pas habitué à ça. Mais tellement bien racontée.
S
Beaucoup aimé aussi !
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L
Après le koala, ce livre surprend mais qu'est ce c'est bien.
A
Ah ben, je ne pensais pas le lire vu que loin du koala and co, mais là ton billet le rend intrigant !
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L
Il faut que tu le lises celui-ci. Rien à voir avec le koala.
K
On est loin des histoires de l'auteur avec les bestioles australiennes, mais j'ai vraiment aimé!
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L
Oui on est pas près de les oublier ses bestioles.