Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.
Le montreur d'histoires Beuchot & Zidrou
Editions Le Lombard - 2011
98 pages
Bd
Ca paraissait être une belle histoire qui commençait, comme une que l'on raconte aux enfants qui fait rêver et nous entraîne pour un voyage imaginaire plein de couleurs et de fantaisie.
"Il était une fois" est le nom du conteur qui se déplace en roulotte accompagné de son petit singe Toubab et de ses marionnettes. Que ce soit pour ses histoires ou quoiqu'il dise Il était une fois entraine à tous les coups ceux qui l'écoutent dans le rêve. On dit de lui que ses mensonges sont beaux.
Pourtant Il était une fois n'a plus de mains. Alors, ce qu'il ne peut plus faire avec les mains il le fait avec les pieds. Il retourne à un endroit où sa présence ne semble pas apprécié. Il reçoit des menaces, on lui conseille de se taire ou de partir, on l'évite. Mais Il était une fois est entêté pour lui c'est un devoir d'être là.
La lecture prend alors un aspect tout à fait différent. Ca devient plus sombre, plus tragique, plus cruel. Mais toujours accompagné des histoires et des rêves d'Il était une fois.
L'endroit où il se rend, règne un chef de police à la façon d'un dictateur. Il contrôle tout et surtout surtout interdit aux gens de rêver,a d'écouter ou de raconter des histoires. C'est lui qui a fait couper les mains à Il était une fois. Mais ce dernier insiste, il croit en son devoir de conteur quel que soit le prix à payer.
C'est une lecture qui m'a remuer les tripes. Une lecture qui se dénote complétement.