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Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.

L'odeur du figuier - Simonetta Greggio

L'odeur du figuier de Simonetta Greggio
Editions Le Livre de Poche - 2011
180 pages
Nouvelles

 

 

J'ai découvert l'univers de Simonetta Greggio avec La douceur des hommes qui m'avait agréablement plu. Son écriture douce et vive à la fois, les personnages et leur rapport à la vie tout cela est resté un souvenir très positif de lecture.

Avec ces cinq nouvelles d'autres personnages confrontés eux aussi à leurs sentiments, leur solitude et pour chacune d'entre elle une figue fait son apparition rappelant pour certains son goût et sa douceur, une certaine nostalgie.

J'ai trouvé les histoires assez différentes les unes des autres, je n'ai pas été sensibles à toutes mais dans l'ensemble la lecture fut agréable.

 

Aquascura : Un couple unit depuis l'adolescence passe chaque été au bord de la mer dans une vieille maison qui leur apporte également une sorte de refuge. Les mots ne sont pas très nécessaires entre eux, ils se connaissent que trop bien. Leur journée s'écoulent dans la même nonchalance, un abandon de toutes les corvées et contraintes qu'ils subissent tout le reste de l'année. Mais ce calme parait parfois angoissant, cachant quelques fragilités dans ce couple. La figue m'a semblé apporter ici réconfort et douceur à l'inverse de l'invasion des fourmis qui se fait de plus en plus imposante. Une menace imperceptible plane.

 

Plus chaud que braise : J'ai trouvé cette nouvelle un poil pénible à lire. Certainement dû à l'histoire elle-même qui raconte les retrouvailles de deux être après quinze ans. Leur relation est compliquée, à l'allure "tu m'aimes quand je ne t'aime pas, tu ne m'aime plus quand je t'aime, tu m'aime mais je ne suis pas disponible...". Ils vivent en décalage amoureux, éloignés par leur profession, leurs voyages respectifs, leurs moments de non disponibilité. Mais lorsqu'ils sont proches, voire très proches, rien ne semble pouvoir les séparer. L'écriture colle très bien à cette histoire, très vive et pleine de passion. Compliquée mais belle.

 

Quand les gros seront maigres, les maigres seront morts : J'ai trouvé Fernando, le personnage principal, assez attachant malgré ses airs bougons et une vie assez banale. Ils va se retrouver livré à lui-même, coincé dans un ascenseur dans son immeuble de Milan alors que la ville est désertée en ce dernier jour de juillet. Quelques provisions qu'il vient d'acheter vont lui permettre de tenir un peu, à manger, à boire, de la lecture, ses souvenirs et ses réflexions sur le monde, sa vie passée. Fernado malgré son grand âge et son décalage avec la vie d'aujourd'hui sait posé un regard critique en gardant l'essentiel. J'aurai vraiment voulu pour lui une autre fin.

 

L'année 82 : J'ai beaucoup aimé mais il m'a fallu attendre la fin pour ça. Léo à vingt ans en cette année 1982. Elle vit à toute allure, se blesse beaucoup, se perd, ne sait plus trop où elle en est, vit dangereusement. L'école de la vie opère, car il y a des choses qui s'apprennent en les vivant par soi-même. C'est aussi la transmission mère/fille qui opère. Assez émue à la lecture de celle-ci.

 

Fiat 500 : Désolée mais celle-ci je n'ai pas bien saisie le propos. Drôle, triste ? Je ne saurai même pas dire. En tout cas elle est courte et pourtant je ne me souvient même plus de l'apparition de la figue.

 

Il y a peu de dialogue dans les histoires de Simonetta Greggio. Beaucoup de choses passent dans l'attitude des personnages, leurs réflexions, leur contemplation.

 

L'odeur du figuier - Simonetta Greggio
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D
Bonsoir Loo, de Simonetta Greggio, j'ai lu Dolce Vita 1959-1979 que j'avais apprécié. Je compte bien continuer la découverte de cet écrivain, pourquoi pas avec ces nouvelles. Bonne soirée.
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L
Je te conseille La douceur des hommes, une très belle histoire. Et je note le titre que tu as lu car j'aime beaucoup cet auteur.
M
Je n'apprécie pas trop les nouvelles, alors je passe !
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L
Oui autant lire ce qui plait et il y a tant d'autres livres à lire. Bonne lecture. Et désolée pour cette réponse tardive. J'ai quelques soucis de gestions de mes commentaires avec cette nouvelle version OB. J'en loupe quelques uns que je découvre toujours assez tardivement.
N
J'ai une période nouvelle, alors je note, j'aime bien le côté inégale des lectures de nouvelles.
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L
Oui bien qu'elles aient quelques fois un point commun dans certains livres.
C
Il faut absolument que je découvre cette auteure !
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L
Commence plutôt par la douceur des hommes.
A
J'ai beaucoup de mal avec les nouvelles alors je ne me précipite pas car ça n'a pas l'air d'être le coup de coeur.
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L
Pas un coup de coeur mais bien apprécié quand même. Et puis mise à part la dernière les nouvelles sont assez longues quand même.
A
Des nouvelles qui ont l'air d'avoir un rythme très lent.
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L
Non ce n'est pas si lent même pour certaines il y a une certaines rapidité dans l'enchainement des événements.