L'homme gribouillé
de Serge Lehman & Frederik Peeters
Bd 2018
328 pages (à éviter donc d'emporter dans le métro)
Wouah ! Je pourrai me contenter peut-être de ce seul commentaire mais c'est vrai que c'est un peu léger. Alors partons pour un peu plus d'explications.
J'ai aimé car c'est une histoire qui m'a très rapidement captivée. Les dessins regorgent d'informations et rajoutent beaucoup à la lecture des bulles. L'attitude des personnages, l'expression de leur visage, les clips, arf, tip, clac, clic, kof, pouf donnent énormément de vie. La personnalité des personnages me les a tout de suite rendu attachant.
Je ne suis pas forcément fantastique mais je reconnais y succomber un peu plus ces derniers temps à quelques conditions bien sûr. Là j'ai trouvé que c'était du lourd, du bien musclé. Un bon mélange bien dosé de réalisme et de fantaisie.
Trois femmes, trois générations et un secret familial à découvrir que vont entreprendre la mère et la fille lorsqu'un personnage à plume va faire irruption dans leur vie. Et difficile de deviner ce qui va arriver, il faut juste savoir faire la place au côté fantastique.
Côté dessin c'est aussi bien musclé. En noir et blanc qui colle très bien à l'ambiance. Autant pour les grands angles que pour les gros plans les images sont très parlantes comme je le disais déjà plus haut. Parfois beaucoup de détails mais jamais trop. Un décor très souvent sous la pluie et nous passons de Paris à la banlieue puis du côté de Montbéliard en croisant au passage d'autres personnages intéressants.
L'histoire n'est donc pas dévoilée et je préfère autant en rester là. J'ai eu le plaisir de faire une belle découverte. Je souhaite que ce soit de même pour ceux et celles qui décideront de la lire.
Une seule petite chose qui m'a moins plu. Ce sont les oreilles. Je les trouvent pas très bien dessinées. Mr Peeters si vous passez par là, faites un petit effort, juste un petit trait supplémentaire pour les rendre un peu plus réelles. Sinon le reste est parfait.
Et partante pour d'autres bd de l'auteur car aucune autre je n'ai lu.