Le fils du Yéti
De Didier Tronchet
Editions Casterman 2014
196 pages
BD
Ca commence par un incendie dans l'appartement du dessus. Le seul réflexe de Didier, puisqu'il s'agit en quelque sorte d'une autobiographie, est de sauver ses albums photos.
Didier mène une vie bien rangée et calme. Mais à partir d'une photo, il entreprend de se pencher sur son passé, ses souvenirs d'enfance, l'histoire de sa famille. Va suivre alors une histoire un peu nostalgique mais bien amenée où beaucoup de souvenirs vont faire écho. Tout ça va lui permettre de démêler certains rapports avec les membres de sa famille mais notamment avec son père et puis son neveu.
J'aime beaucoup la façon de raconter les histoires de Didier Tronchet. Il y a de la pudeur, de la sincérité et une dose d'auto dérision. Ses dessins sont vivants et donnent ou ont du relief (je n'arrive pas bien à déterminer) dans l'histoire. J'y est trouvé certains points commun avec le précédent album que j'ai lu (Vertiges de Quito). Je ris beaucoup quand je lis cet auteur que je découvre petit à petit. Et puis il y a l'explication tout à la fin de ce titre un peu surprenant.