Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.
Big Fish de Daniel Wallace
Editions autrement - 2004 (1998)
153 pages
roman
Traduit de l'américain par Laurent Bury
Après la lecture d'un roman historique se déroulant au Moyen-Âge, Big Fish m'a fait passer d'un monde à un autre sans transition. Ça surprend au début et puis finalement on s'y fait. De ce livre un film a été réalisé par Tim Burton que je souhaite vivement voir après cette lecture.
C'est au travers les yeux d'un fils (William) que l'on voit l'histoire de son père (Edward Bloom) se dérouler dans des situations abracadabrantes, loufoques, incroyables. Et bien que le fils soit adulte c'est bien à travers des yeux d'enfant qu'il nous restitue cette histoire. Ce père qui est maintenant en train de mourir semble avoir eu une vie sortant totalement de l'ordinaire, il est considéré comme un héros dans toutes les situations qu'il a rencontré.
"Un jour, une poule est venue s'asseoir sur les genoux de mon père pour pondre un oeuf, un petit oeuf marron. On n'avait jamais rien vu de pareil, personne."
"On dit qu'il a grandi tellement vite que pendant un moment (des mois ? Presque une année entière ?) il a été cloué au lit parce que la calcification des ses s n'arrivait pas à suivre les ambitions de sa taille, alors, quand il essayait de se lever, il ressemblait à une vigne sans tuteur, et il tombait par terre, en un petit tas."
Mais le petit bémol est la relation père/fils que William voudrait une bonne fois pour toutes mettre à nue.
Avec un père qui n'a su s'exprimer qu'à travers des histoires drôles ou extraordinaire les sentiments sont peu dévoilés finalement. Les histoires de son père il n'y croit plus vraiment et
pourtant c'est à travers elles qu'il se représente son père. Il va donc tenter de sortir son père de ses retranchements mais la chose ne s'avère pas facile.
Raconté par de courts chapitres on passe parfois d'une chose à une autre sans que cela soit gênant bien au contraire. Tous les ingrédients sont réunis pour faire passer cette histoire quelque peu fantastique et touchante à la fois.
J'attends maintenant de pouvoir regarder le film qui paraît-il est encore mieux.