Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.
Des mouetes plein la tête de Claire Mazard
Editions Pocket Junior
2001
72 pages
A partir de 12 ans
Livre lu dans le cadre du challenge Animaux du Monde organisé par Sharon
Dans cette histoire on fait connaissance avec Anouk une jeune adolescente qui n'a pas l'air très heureuse. Elle est à Paris en train de contempler la Seine sur le pont de Tolbiac. Il est assez difficile de comprendre la véritable raison de sa tristesse.
Sans que tout soit dit clairement on comprend tout de même qu'Anouk vient de perdre sa grand-mère. Des souvenirs lui reviennent en mémoire et la plonge d'avantage dans la tristesse. Elle n'a vraiment le coeur à rire lorsque Sébastien, un garçon de son âge l'aborde et cherche à faire plus ample connaissance. Pourtant, assez rapidement une amitié s'installe entre les deux adolescent. Sébastien, sans chercher à s'imposer veut connaître davantage Anouk, et l'aider à se sortir de sa mauvaise passe.
Dans leur conversation, il y a beaucoup de mensonges de la part d'Anouk qui cherche à dépeindre un tableau bien plus réjouissant de sa famille. Il semble bien y avoir un malaise de ce côté là. Mais Sébastien tout en poursuivant sa démarche reste discret.
Anouk loge chez Baltazac et Ti Laï, deux artistes, anciens amis de sa grand-mère et qui l'ont recueilli.
L'histoire est racontée alternativement à travers les pensée d'Anouk et de Sébastien. Au fur et à mesure, Anouk se livre et ses trois amis vont l'aider à retrouver la joie de vivre. Ce n'est que vers la fin que l'on comprend qu'Anouk à fuguer de chez elle. Le dialogue ne passe plus avec ses parents. Mais comme lui dit Sébastien " Les parents ne sont pas toujours comme on voudrait. Les adultes, on ne sait jamais ce qu'ils ont dans la tête". Et puis il y a aussi les mots de Ti Laï : "Les enfants, vous avez un sens aigu de l'injustice que nous, les adultes, nous perdons en vieillissant. Ce n'est pas simple d'être enfant, de grandir, mais ce n'est pas simple non plus, tu sais, d'être parent, on a oublié sa propre adolescence..."
Le livre traite avec beaucoup de finesse le problème de la fugue des enfants et des problèmes
relationnels qui existent parfois entre enfants et parents. Une jolie histoire qui peut aider à servir de pont pour renouer les liens.