L'âge d'homme de Michel Leiris
précédé de De la littérature considérée comme une
tauromachie
Editions Folio
213 pages
Quatrième de couverture :
Dans la période de grande licence qui suivit les hostilités, le jazz fut un signe de ralliement, un étendard orgiaque aux couleurs du moment. Il agissait magiquement et son mode d'influence peut être comparé à une possession. C'était le meilleur élément pour donner leur vrai sens à ces fêtes, un sens religieux, avec communion par la danse, l'érotisme latent ou manifesté, et la boisson, moyen le plus efficace de niveler le fossé qui sépare les individus les uns des autres dans toute espèce de réunion.
Très intriguée par ce livre qui se trouve depuis un moment sur les étagères et des commentaires que j'ai pu lire sur différents blogs je me lance aujourd'hui dans sa lecture. Chacun semble dire qu'après un démarrage plus ou moins difficile, voire choquant, le lire se révèle par la suite intéressant (on apprend plein de choses sur les hommes à ce qu'il paraît) et original. De son autobiographie Michel Leiris en fait une description peu commune. Je ne connais même pas l'auteur, ni vraiment sa bibliographie, mais après tout je ne risque rien à tenter l'expérience.
A suivre...
Lecture abandonnée au bout de 70 pages - je n'accroche
pas et n'arrive pas à retenir les dernières phrases lues. Au moins j'aurai essayé.
Biographie de Michel Leiris :
Né dans une famille bourgeoise, Michel Leiris délaisse ses études de chimie,, préférant fréquenter les milieux d'avant-garde littéraire et artistique, rejoignant les surréalistes avant de se consacrer à une écriture plus personnelle. De 1931 à 1933, il est secrétaire-archiviste de la mission ethnographique et linguistique Dakar-Djibouti. Il devient ensuite ethnologue au sein du Musée de l'Homme jusqu'en 1971, et, surtout, il publie "L'Afrique fantôme" (1943), journal intime hybride dans lequel il conjugue des réflexions personnelles sur sa vie intime, ses humeurs et ses rêves, avec des observations strictement ethnographiques. Il prolonge en quelque sorte sa psychanalyse dans son livre 'L' Âge d'homme' (1939), livre strictement autobiographique et mûrement réfléchi dans lequel l'auteur s'engage à tout dire et ne rien cacher afin de voir plus clair en lui-même, dans une structure non pas chronologique mais thématique. Son oeuvre la plus importante, 'La Règle du jeu', se compose de quatre tomes : 'Biffures (1948), où il évoque l'importance du langage, 'Fourbis' (1955), qui nous livre ses considérations sur la mort ainsi qu'une histoire amoureuse, 'Fébrilles'' (1966), tissage complexe entre l'amour, la mort et l'art, et 'Frêle Bruit' (1976), où la poésie et l'esthétique du fragmentaire priment sur la logique et la continuité. 'Aurora', son unique roman, paraît en 1946. Michel Leiris est également l'auteur d'essais sur André Masson, Picasso, Wilfredo Lam, Bacon ou Giacometti.