L'herbe verte, l'eau vive de Thomas King
Editions Albin Michel Terres d'Amérique 2005 (1993)
137 pages
Traduit de l'anglais par Hugues Leroy
Rencontre de l'auteur au Festival America en 2012
Roman
Il y a au départ différents personnages. Alberta et ses deux amants, son souhait d'avoir un enfant mais sans mariage. Charlie, avocat, très fier de sa réussite sociale et qui ne loupe pas l'occasion pour le rappeler à son entourage. Lionel, plutôt réservé ne sachant pas toujours comment s'y prendre, vendeur de télévisions. Latisha la soeur de Lionel qui tient le Dead Dog Café où se retrouvent des cars de touristes curieux d'y manger du chien à toutes les sauces. Et puis Eli leur oncle installé près d'un barrage pour combattre à sa façon la mise en route de ce dernier.
Leur vie vont s'entrecroiser en y rajoutant au fur et à mesure d'autres personnages, qu'ils fassent partis du présent ou bien de leur passé. Mais les plus surprenant seront quatre vieux Indiens (d'Amérique) sortis on ne sait d'où et apportant à cette histoire une tournure de conte. S'y rajoute l'histoire commune des personnages principaux puisqu'ils sont d'origine indienne. Mais cette histoire avec les traditions ne semble pas toujours être leur point de repère.
Bien que la fin m'ait laissée un peu perplexe j'ai beaucoup apprécié l'écriture de Thomas King, sa façon de nous transporter où il le veut. Et malgré la confusion de toutes les histoires, le côté abstrait des quatre indiens, l'auteur semble très bien savoir où il va.