Editions : Le Livre de Poche
635 pages
Quatrième de couverture :
Dans la Barcelone de l’après-guerre civile, par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon –Daniel Sempere, le narrateur- dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le cimetière des Livres Oubliés. L’enfants est ainsi convié par son père à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie et l’entraîner dans un labyrinthe d’aventures et de secrets « enterrés dans l’âme de la ville » : L’Ombre du vent.
Avec ce tableau historique, roman d’apprentissage évoquant les émois de l’adolescence, récit fantastique où les mystères s’emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafón mêle inextricablement la littérature et la vie.
Mes impressions :
Je savais que ce livre avait plu à beaucoup de monde. Je n’avais pris la peine de lire la 4ème de couverture juste pour savoir que l’histoire se déroule en 1945 à Barcelone. Et me voici entraînée pour la lecture de plus de 600 pages (seulement) d’un roman captivant, une ou plutôt plusieurs histoires qui s’entrelacent au fur et à mesure que je tourne les pages pour devenir à l’approche de la fin une histoire commune aux personnages.
Comme je les ai apprécié ces personnages. Déjà par leur personnalité mais surtout par leur présence bien marquée dans l’histoire. Sans parler de préférence, le personnage de Firmin par son humour et son tempérament m’a bien plu.
Je dois toutefois reconnaître ne pas avoir été totalement captivée dès les premières pages. L’histoire me plaisait mais je ne voyais pas vraiment où elle allait m’entraîner. Cette histoire est loin d’être banale, j’ai donc finie par m’y accrochée sérieusement.
Je reste admirative devant tant d’imagination. La description des lieux, le cadre de l’histoire, l’ambiance sont si bien décrits avec des mots bien choisis que je voyais Barcelone, ses rues, les personnages mêmes les plus secondaires prendre vie.
L’étrange lien entre Julián Carax et Daniel Sempere, dévoilé au fur et à mesure m’a semblé ne pas être figé dans l’explication de l’auteur mais plutôt laissé à l’appréciation de chaque lecteur. C’est bien souvent le cas, mais plus ici que la plupart des autres livres. « Les livres sont des miroirs, et l’on n’y voit que ce qu’on porte en soi-même ».
Ne passez pas à côté. Lisez-le.