19 mars 2011
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Roman historique : Renaissance
Nombre de pages : 413
Quatrième de couverture :
Un roi, François Ier, qui songe plus à ses amours et à ses chasses qu'à l'avenir de la France. Une régente, Louise de Savoie, qui tient fermement les rênes et manœuvre en coulisses contre le rêve italien de son fils. Une future reine, Marguerite, qui aime trop son frère et voudrait diriger les consciences... Le cousin connétable, Charles de Bourbon, dont on murmure qu'il pactise avec l'Empire de Charles-Quint et l'Angleterre d'Henry VIII ! Blois, Saint-Germain, Lyon, mais aussi Milan, Madrid... Deux frères, jeunes écuyers jetés dans la grande Histoire et dans une aventure qui bouleversera leur existence. Un roi prisonnier. Des enfants disparus dans d'étranges circonstances. D'autres, de sang royal, pris en otages. Des passions amoureuses, des trahisons, des revirements, des exécutions. Un amour interdit. Un autre incestueux. Et Diane de Poitiers, dont l'énigmatique ascendant saura gagner le cœur d'un roi... pour instituer la " Cour des Dames ". La Régente noire est le premier opus de La Cour des Dames, une série consacrée aux intrigues de la première Renaissance. Un temps épique et fastueux où s'affirme, sous les règnes de François Ier et Henri II, le pouvoir de quelques femmes d'exception.
Mes impressions :
Je ne connaissais pas bien cette période de l’histoire. J’ai été bien servie.
Honte au roi ! Le roi n’est qu’un fils à maman. On parle du règne de François 1er alors que c’est Louise de Savoie qui est aux commandes. François 1er en convient, tente quelques fois de contrecarrer les décisions de sa mère mais s’y plie en générale. Elle est considérée comme « la mère » de la France. Elle ne sera pas la seule femme à intervenir pendant son règne et à prendre une place importante dans l’histoire. Des personnages il y a beaucoup comme dans tout roman historique. Il faut un petit temps d’adaptation au début mais l’on si fait vite. De plus Franck Ferrand sait très bien nous transmettre l’essentiel de façon très claire avec en plus des explications et commentaires en fin d’ouvrage pour chaque chapitre. Nous savons du coup différencier ce qui tient de l’Histoire de ce qui tient du roman. Des détails très intéressants sur cette période (l’abandon des cheveux longs à la cour, l’origine du mot bicoque…) viennent alimenter le roman et ça j’en raffole. A la fin de ce premier tome, je me suis fais la réflexion qu’à cette époque les hommes ne paraissaient pas plus voire moins macho qu’à notre époque. Mais peut-être est-ce une interprétation suite à cette lecture qui met bien en avant les femmes dans le pouvoir. C’est mon premier livre de Franck Ferrand. Il me tarde de lire le deuxième tome. Un bon livre qui donne de bons repères pour une première approche de cette époque.
Published by unepauselivre
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dans
Roman historique
France