Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.
La valse des alliances de Will Eysner
Editions Delcourt
168 pages
BD Comics
Une saga familiale d'une famille juive originaire d'Allemagne qui immigre aux Etats-Unis.
Moïse Arnheim s'installe à New-York à la fin du 20ème siècle pour fuir la crise économique subit en Allemagne mais également l'antisémitique grandissant. Il réussit à s'intégrer à son nouveau pays mais également à accéder à un bon niveau social avec une fabrique de corsets très en vogue à cette époque.
Moïse fonde alors une famille avec trois fils et tint absolument à ce que sa famille se maintienne à un haut niveau social. Pour celà ces fils font de bons mariages, ceux qui permette de garder son rang. Lorqu'il meurt, l'entreprise reprise par ses fils dont l'un des trois récupére les parts les plus importantes puisque c'est celui qui semble le plus capable dans les affaires.
Commence alors la valse des alliances où le maintien du haut niveau social entraîne les mariages désenchantés, les discordes familiales, les spéculations, les revirements de situation, les déceptions.
Est-ce l'attitude de tous ces personnages ou le fait que l'histoire ne tourne qu'autour de ce thème
mais j'avoue avoir quelques fois un peu saturé pendant la lecture. Mais je reconnais tout de même que la lecture mérite toute fois le détour. Le personnage d'Abraham Kayn, le dernier beau-père de
la famille Arnheim, m'a d'ailleurs bien amusé par son côté objectif de la chose.
Prochaine lecture du même auteur : Au coeur de la tempête.