Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.
Le métro est un sport collectif de Bertrand Guillot
Editions rue fromentin
170 pages
On se plonge avec ce livre dans l'ambiance de ce transport en commun tant utilisé. Tout y est très bien raconté et encore bien plus que dans la vrai vie. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'auteur est un fin observateur et qu'il a su à merveille retranscrire l'ambiance, le portrait des gens, les situations autant classiques que celles plus atypiques.
Je voulais en faire une lecture par petits bouts peut-être parce que le simple mot métro évoque pour moi utilité plutôt que voyage d'agrément. Je n'en fais pas un calvaire mais à petite dose ça me convient tout à fait. Finalement, ces textes à lire presque aussi rapidement que le trajet entre deux stations nous donnent à chaque fin de texte d'en lire un de plus.
J'ai apprécié l'écriture subtile de l'auteur. Il m'a semblé qu'il s'adressait directement au lecteur plutôt qu'à un auditoire. J'ai apprécié également comment il apporte son ressenti sur certaines situations. Je pense notamment aux "pardons, excusez-moi". On se sent forcément concerné (à condition bien sur de prendre le métro) et l'on prend un peu plus conscience de nos voyages souterrains qui étaient devenus depuis longtemps très routinier et sans saveur.
Il est vrai que l'on y communique beaucoup par code (malheur à celui ou celle qui qui ne sait pas l'interpréter). Et toutes ces conversations qui sont souvent inachevées puisqu'il y en a toujours un qui doit descendre à la station.
Je me suis demandé à un moment comment un éventuel voyage à côté de l'auteur aurait été raconté dans ce livre. Mais je dois reconnaître que je passe mes voyages en métro souvent le nez dans un bouquin. Tout au plus on se serait dit : "pardon, excusez-moi et peut-être Merci.
Autres livres de l'auteur :
B.A-BA
La vie sans savoir lire
Hors jeu