Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.
Près du corps d'Arnaud Guillon
Edition Plon Pocket - 2007
111 pages
Quatrième de couverture :
Daddy est mort. C'était le grand-père, le patriarche, le chef. Quatre-vingt-onze ans d'une existence bien remplie, passée à aimer les plantes, les femmes et les belles voitures. Une nouvelle fois, une dernière fois peut-être, toute la famille va se retrouver en bord de mer dans sa villa normande, lieu de tant de souvenirs. Les uns après les autres, ceux-ci resurgissent, au détour d'une conversation, d'une confession à demi-mot, d'une promenade ensoleillée ou d'un visage entraperçu. Des anecdotes drôles ou touchantes, de lourds secrets, de vieilles blessures... Car l'heure des derniers adieux marque aussi pour chacun celle des premiers bilans.
A moi la parole :
J'ai découvert là un auteur dont le style m'a bien plu. Son écriture loin d'en faire trop parvient à ressortir l'émotion de chacun des personnages qui se retrouvent dans la maison de Daddy qui vient de mourir. Ce Daddy tout le monde l'aimait, il semble avoir était un bon vivant, très cultivé et passionné et dont la compagnie était très agréable.
Le narrateur est le petit fils de Daddy, Il évoque dans ces pensées tous les souvenirs qui lui reviennent. Ses souvenirs sont parfois nostalgiques, parfois ils semblent très éloignés du présent sans aucune continuité. Et puis il y a aussi ceux des autres membres de la famille et des proches. L'atmosphère est bien celle d'un deuil sans pour autant être pesante. C'est un temps mort, l'occasion des retrouvailles, celle de faire le point et de se livrer quelques confidences, de se sentir entouré ou bien très éloigné de ceux avec qui l'on a pourtant de grands souvenirs d'enfance.
Ce temps mort paraît redistribuer les cartes pour repartir avec d'autres bases pour les uns et les autres. Les enfants sont là aussi et leur âge ne leur permet pas de prendre conscience de tout ce qui se déroule ce qui allège un peu l'ambiance parfois et ramène aussi au présent.
Avec les mots de cet auteur j'ai aussi senti toutes les odeurs que le narrateur trouvait partout où il se trouvait. Celle du jardin, celle de la mer, celle du cuir, celle de la maison, du café au petit déjeuner. J'aime les livres qui ne sentent pas que le papier. J'aime quand ils arrivent à si bien retransmettre l'atmosphère et le ressenti.
Les autres livres de l'auteur :
Daisy printemps 69
Ecume Palace
15 août
Hits parade