Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.
Réalisateur : Michel Hazanavicius
Acteur : Jean Dujardin, Béréncie Béjo, John Goodman, James Cromwell, Penelope Ann Miller, Malcom McDowell
Durée : 1h40
Sortie : le 12 octobre 2011
Budget : 12 millions d'euros
Synopsis : Hollywood 1927. Georges Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles leur histoire d'amour.
A l'annonce de ce film il me paraissait indispensable de le voir. Allait-il me plaire ou non, peu importe, j'allais forcèment en sortant de la salle avoir mon opinion.
C'est sous le charme que j'en suis sortie pourtant ce n'était pas le premier film muet que je voyais.
Oui mais celui là avait comme but de rendre hommage à ce genre et du coup je ne l'ai pas regardé comme les autres.
L'histoire tout d'abord qui met en scéne les derniers moments de gloire du cinéma muet et l'arrivée du parlant.. Malheur
à ceux qui n'ont pas su suire l'évolution.
Georges Valentin par fierté et estimant que la parole n'est pas nécessaire pour faire passer les émotions et se faire comprendre en rigolera au début avant de chuter de bien haut. Et c'est bien connu, plus on tombe de haut... plus on se fait mal.
La scéne où il ne supporte pas d'entendre le bruit des objets jusqu'à l'aboiement de son chien et les paroles qui lui semblent de trop. Il défendra son point de vue avec la scéne du restaurant où il se trouve à la table voisine de Peppy en lui montrant d'un simple geste que "la place est libre".
Autant Jean Dujardin qui n'a pas volé son Prix d'interprétation à Cannes et Berenice Béjo m'ont charmés. Ils sont remarquables et ont su nous mener du rire à l'émotion.Sans oublié Uggy le chien qui apporte une belle touche d'humour.
Michel Hanazavicius nous a offert un beau film. Tout y est bien utilisé, entre la musique, les lumières, le scénario, le noir et blanc. Notre attention est bien différente des fims que l'on est habitué à voir. Je dois même avouée avoir (presque) sursauté en lisant le "bang".
Maintenant je me demande si je ne retournerai pas le voir une deuxième fois.