Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.
Editions Folio
312 pages
Invité par une prestigieuse université de Virginie, un jeune Français découvre émerveillé la vie dorée des college boys, leurs équipes sportives, leur campus dans une vallée paradisiaque. C’est le temps d’une Amérique sage, celle d’avant l’explosion des mœurs et le fracas des années soixante.
Très vite, le jeune homme comprend qu’il reste un « étudiant étranger ». Il va franchir des lignes, transgresser des tabous, sans même s’en rendre compte : d’abord en faisant l’amour avec une jeune institutrice noire, April. Ensuite en tombant amoureux d’une héitière de Boston, Elisabeth, personnage fantasque et corrosif…
Sur un ton limpide de sincérité, ce récit de formation ressuscite, avec humour et nostalgie, les jours fragiles de l’adolescence, quand « tout était la première fois ».
Mes impressions :
Une histoire qui nous plonge dans l’Amérique des années 50, et où le narrateur y découvre en quittant la France pour y poursuivre ses études, tant de différences. Bien qu’il s’insère assez bien dans sa nouvelle université, il ressent constamment cette différence d’état d’esprit. Mais l’Amérique l’entraîne aussi dans de grands rêves et des projets qu’il n’est pas sur de pouvoir réaliser en France.
Les rencontres qu’il fait tout au long de cette année deviennent pour lui une nouvelle expérience, une nouvelle découverte.
L’ambiance de cette Amérique telle qu’elle est décrite m’a beaucoup plu. L’époque où le rock ne va pas tarder à entrer en scène, des « dates » ou sorties accompagné de son ou sa partenaire choisi(e) selon un protocole bien précis, les virées à travers le pays au volant du Buick, les relations avec les noirs.
C’est aussi le style d’écriture de Philippe Labro qui m’a fait aimé ce roman. C’est à la fois drôle et sensible.