Une enfance à Florence de Guido Nobili
Editions Philippe Picquier
126 pages
Traduit de l'italien par Emmanuelle Genevois
Lu dans le cadre du Challenge Il Vaggio organisé par Nathalie du blog Marck et Marcel
Alors qu'il est question de l'Unité Italienne en 1860, Miccio alors âgé de neuf ans nous livre son
quotidien. Le narrateur qui est maintenant devenu adulte nous donne une vision d'une éducation bien révolue. Loin de s'en plaindre car pour lui la punition corporelle lui semble être une bonne
méthode pour maintenir un enfant dans le droit chemin. Mais il ne s'agit pas là d'une histoire d'un enfant maltraité. Bien au contraire, Miccio pour qui la loi des adulte règne ne se prive pas
pour autant de la contournée, voire de la mettre à mal. Il faut dire que la place de la religion, de l'étranger, des enfants l'interpelle quelques fois et ne cesse de questionner son entourage
qui a parfois à lui donner une réponse bien précise.
Miccio est un enfant bien vivant, futé et n'hésitant pas à braver les interdits. Il va aussi connaître son premier sentiment amoureux, lui qui jusque là ne trouvait rien d'intéressant chez les filles.
Une lecture que j'ai trouvé très fraîche racontée par un adulte qui ne trahie pourtant pas l'enfant qu'il a été.