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6 décembre 2018 4 06 /12 /décembre /2018 09:00
Un été indien - Truman Capote

Un été Indien
De Truman Capote
Editions Rivages poche
53 pages
Nouvelles

Truman Capote je ne l'avais, je crois, jamais lu. Cette proposition de petit livre m'a donc tenté pour une première approche. L'histoire d'un petit garçon qui doit quitter l'endroit où il a toujours vécu avec ses grands-parents et ses parents, son père ayant décidé qu'il devait aller à l'école. 

 

Racontée à la première personne par Bobby le petit garçon, l'histoire va dépeindre la grande tristesse  et le désarroi de quitter ses grands-parents. Il ne parvient pas à comprendre exactement le monde des adultes lorsque la nouvelle tombe presque brutalement. Mais il voit bien que tout le monde est bouleversé. Il cherche la protection de son grand-père pour lequel il a beaucoup d'affection et espère que quelque chose empêchera son départ vers la grande ville. Il a du mal à se projeter dans son avenir.

Alors oui tout ça est bien raconté. La tristesse de Bobby, les émotions d'une famille qui a toujours vécu sous le même toit. Il y a une certaine pudeur mais tous ces émotions nous parlent bien en un texte plutôt court. Et les personnages prennent vie à travers ses descriptions.

 

C'était la fin du jour et la fraicheur tombait ; le sable devait être chaud. Je ne détachas pas les yeux de son visage, cherchant son regard mais, la tête penchée en avant, il continuait de fixer ses pieds nus d'un air perplexe. "Tu vas bientôt partir. Tu me manqueras quand tu ne seras plus là. tu vas aller vivre parmi des gens que tu ne connais pas et je veux que tu te souviennes de moi et de mon secret. Reviens me voir un de ces jours et on le partagera, ce secret." 

Ceci dit même si j'ai apprécié cette lecture, l'histoire ne m'a pas beaucoup touchée. Certainement parce qu'un homme qui pleure pendant tout un livre, même s'il ne fait que 53 pages et nous apprend à la fin qu'il n'est jamais retourné voir son grand-père de son vivant, j'ai trouvé ça un peu gonflé.

 

Pour la découverte de Truman Capote, je suis quand même partante à la poursuivre. Je pense me tourner la prochaine fois vers Petit déjeuner chez Tiffany et bien sur de Sang-froid. Auriez-vous sinon d'autres titres à proposer ?

 

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28 novembre 2018 3 28 /11 /novembre /2018 10:26
Ces jours qui disparaissent - Thimoté Le Boucher

Ces jours qui disparaissent
De Thimothé Le Boucher
Editions Glénat 2017
192 pages
Bande dessinée

"Que feriez-vous si d'un coup vous vous apercevez que vous ne vivez plus qu'un jour sur deux ?"  

Ces jours qui disparaissent - Thimoté Le Boucher

C'est ce qui arrive à Lubin, jeune acrobate qui vit un peu au jour le jour sans réel objectif dans la vie si ce n'est que d'en profiter.

Il voit apparaitre dans sa vie son double qui lui prend sa place un jour sur deux au début. Puis un peu plus et encore un peu plus.

 

Un récit fantastique qui se fond dans la réaité. Schizophrénie ? Passage de l'adolescence vers l'adulte ? Rien n'est définie clairement.

Deux personnalités assez différentes qui échangent sur les jours qu'ils ont vécu dans leur vie commune. Chacun bénéficie de ce que l'autre fait ou bien le subit.

 

Ces jours qui disparaissent - Thimoté Le Boucher

Lubin s'angoisse un peu de voir sa vie lui échapper mais il préfère la fuite à l'affrontement. L'autre devient la personnalité dominante. Il est plus sérieux, plus responsable, plus ambitieux, plus chiants d'après ceux qui côtoient les deux. Malgré tout il reste toujours une petite place pour Lubin  où il profite toujours pour ne pas se faire oublier. La lutte entre les deux personnalités est très bien amenée dans cette bd aux dessins simples, aériens, efficaces, aux couleurs douces.

Les personnages de second plans apporte du relief par leur personnalité assez atypique. 

Une belle découverte où se mêle fantastique et réalité avec aisance. Une histoire très bien construite.

Thimoté Le Boucher, auteur assez jeune (21 ans), lauréat des BDGest'Art 2017.

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21 novembre 2018 3 21 /11 /novembre /2018 10:11
Sortie avec deux ados - Musée d'Orsay novembre 2018

Sortie avec deux ados - Musée d'Orsay novembre 2018

Maman très soucieuse que mes deux ados aient un minimum de culture mais aussi de pouvoir partager de bons moments, il a été convenu d'un commun accord depuis quelques temps d'une sortie culturelle par mois.

Ados ravis des sorties culturelles - Musée d'Orsay novembre 2018

Ados ravis des sorties culturelles - Musée d'Orsay novembre 2018

Pour ce mois de novembre avait donc été décidé l'exposition avec sa période bleue et rose. Moi ravie, eux un peu moins mais quand même dans l'acceptation. Nous voici donc dans le magnifique musée d'Orsay, l'oreillette sur l'oreille pour suivre notre conférencière pendant 1h45.

 

Voici donc le récit à l'image dont cette sortie à été vécue.

Maman septique d'avoir entraîné ses ados à cette sortie - Musée d'Orsay novembre 2018

Maman septique d'avoir entraîné ses ados à cette sortie - Musée d'Orsay novembre 2018

Le premier commence à râler, il n'a pas envie de partager cette visite avec un groupe. Mais mon fils de toute façons on se sera jamais seuls pour voir une expo de Picasso. La deuxième trouve que la conférencière parle trop. Mais ma fille c'est de la culture.

Ca traine un peu des pieds, ca fait la course aux fauteuils, commence à sortir le portable, reste à vingt mètres derrière. Les yeux noirs, on recadre, on fini par se remettre dans le bain et accepter ce moment de grâce d'une sortie en famille. 

Finalement ça ne se passe si mal. 1 et 1/2 sur 2 y met de la bonne volonté. 

Et puis c'est la fin de la visite commentée. Bien sur la conférencière nous rassure ceux qui veulent rester le peuvent sans problème. Et là c'est un grand moment de frustration.  On a fait la visite, on a écouté. Maintenant c'est fini. Ca ne faisait pas partie du deal le rab. Il y en avait pourtant des tableaux que l'on avait passé sans s'arrêter que j'aurai bien voulu voir. Mais là j'ai bien compris que c'était à mon tour de jouer le jeu.

Je vois qu'ils s'arrêtent au cahier d'or pour y mettre un petit mot. Surement pour dire que l'expo finalement était géniale. Même pas ! "L'expo était nulle mais j'ai appris plein de choses". Et de s'expliquer : Maman, Picasso c'est de la douille. Comment peut-on considérer que c'est un peinture. C'est tordu de partout. Ils font tous la tête. Et puis faire quatre tableaux dans la même journée, on peut pas dire qu'il se fatigue à en faire.

Et en arrivant au rez-de-chaussée il me montre Les Romains de la décadence de Couture. Voilà ça c'est de la peinture, ça c'est un peintre qui c'est donné de la peine. Il lui a fallu du temps, et puis le voilà parti tel un conférencier à parler de symétrie, de perspective, d'ombre et lumière, de relief, de premier plan et deuxième plan et patati et patata.

Tableau fait par un peintre, un vrai - Musée d'Orsay novembre 2018

Tableau fait par un peintre, un vrai - Musée d'Orsay novembre 2018

Je suis restée pantoise ! Finalement peut-être pas si nulle cette sortie. On a continué en regardant les scultures. J'ai fait mon petit tour traditionnel au-dessus de la maquette de Paris, qui me fait toujours autant de sensations et m'aide à la thérapie contre le vertige. Et puis on est sortie bras dessus bras dessous. 

Voici quelques des autres tableaux vus, pris par ma fille désignée reporter photo.

Picasso c'est de la douille
Picasso c'est de la douille
Picasso c'est de la douille
Picasso c'est de la douille
Picasso c'est de la douille
Picasso c'est de la douille
Picasso c'est de la douille
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11 novembre 2018 7 11 /11 /novembre /2018 21:00
Vertige de Quito - Didier Tronchet

Vertige de Quito heart
De Didier Tronchet 
Editions Futuropolis 2014
116 pages
Bande dessinée

Et la suite du titre est : Les aventures extraordinaires de l'auteur, sa famille et son chat en Amérique du Sud.
Effectivement elles le sont et Didier Tronchet à très bien su les présenter pour en faire une bd extraordinaires. Le séjour initialement prévu pour un an en a durer trois ce qui a permis à toute la famille de bien s'immerger dans une culture assez différentes de la notre. Présentée en différents chapitres, l'auteur nous présentes la ville, sa rue, la vie quotidienne, les moeurs et leur relations avec la population par différentes petites scènes bien croustillantes
.

Vertige de Quito - Didier Tronchet
Vertige de Quito - Didier Tronchet

Bien sur, les trois années leur ont permis de visiter d'autres lieux, d'autres pays d'Amérique du Sud et d'établir des contacts privilégiés avec les habitants et  aussi des indigènes. Tout ça est raconté avec humour, beaucoup de respect.

Cette bd a su combler beaucoup de choses que j'ignorai sur ce pays qu'est l'Equateur et aussi a su me donner l'envie de le visiter. Anne, sa compagne qui a appris la langue Quecha leur ont permis d'établir des liens très amicaux avec des villageois de la forêt amazonienne. Leur fils Antoine alors âgés de 10 ans a apporté aussi sa touche personnelle dans ce rapprochement. L'auteur met souvent sa fierté de côté pour nous faire partager ses moments de partage où la différente de culture entraine des situations plutôt comiques.

Didier Tronchet y parle aussi des rapports entre les blancs qui sont les descendants des colons espagnols,  les indigènes qui sont les descendants des incas et les métis qui sont majoritaires et vivent avec un problème d'identité comparé aux deux premiers. Le pétrole qui est une ressource naturelle pose un problème vis-à-vis des indiens et leur environnement car il est très tentant pour le politique et les compagnies pétrolières de vouloir exploiter cette ressources sans trop d'état d'âme. Il y a une vrai lutte entre les traditions ancestrales et l'économie mondiale.

Les  escapades de la familles sont toutes autant magnifiques les unes que les autres . Je me contenterai de citer sans en parler le salar d'Uyuni, plus grand lac salé de Bolivie, le périple en Amazonie, l'île Incahuasi. Les paysages présentés en images sont magnifiques avec une flore et une faune particulière.

Pour moi ce fut une lecture très enrichissante, émouvante et qui m'a fait très souvent éclater de rire car l'humour y est très présent. Un gros coup de cœur qui m'a fait rêver. Moi aussi je veux y aller !

Pour mémo : Pour mémo : Pour mémo :
Pour mémo : Pour mémo : Pour mémo :

Pour mémo :

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4 novembre 2018 7 04 /11 /novembre /2018 14:40
L'homme gribouillé de Serge Lehman & Fréderik Peeters

L'homme gribouillé
de Serge Lehman & Frederik Peeters
Bd 2018
328 pages (à éviter donc d'emporter dans le métro)
heart

 

Wouah ! Je pourrai me contenter peut-être de ce seul commentaire mais c'est vrai que c'est un peu léger. Alors partons pour un peu plus d'explications.

J'ai aimé car c'est une histoire qui m'a très rapidement captivée. Les dessins regorgent d'informations et rajoutent beaucoup à la lecture des bulles. L'attitude des personnages, l'expression de leur visage, les clips, arf, tip, clac, clic, kof, pouf donnent énormément de vie. La personnalité des personnages me les a tout de suite rendu attachant.

Je ne suis pas forcément fantastique mais je reconnais y succomber un peu plus ces derniers temps à quelques conditions bien sûr. Là j'ai trouvé que c'était du lourd, du bien musclé. Un bon mélange bien dosé de réalisme et de fantaisie.

Trois femmes, trois générations et un secret familial à découvrir que vont entreprendre la mère et la fille lorsqu'un personnage à plume va faire irruption dans leur vie. Et difficile de deviner ce qui va arriver, il faut juste savoir faire la place au côté fantastique.
 

Côté dessin c'est aussi bien musclé. En noir et blanc qui colle très bien à l'ambiance. Autant pour les grands angles que pour les gros plans les images sont très parlantes comme je le disais déjà plus haut. Parfois beaucoup de détails mais jamais trop. Un décor très souvent sous la pluie et nous  passons de Paris à la banlieue puis du côté de Montbéliard en croisant au passage d'autres personnages intéressants. 

L'histoire n'est donc pas dévoilée et je préfère autant en rester là. J'ai eu le plaisir de faire une belle découverte. Je souhaite que ce soit de même pour ceux et celles qui décideront de la lire.

 

Une seule petite chose qui m'a moins plu. Ce sont les oreilles. Je les trouvent pas très bien dessinées. Mr Peeters si vous passez par là, faites un petit effort, juste un petit trait supplémentaire pour les rendre un peu plus réelles. Sinon le reste est parfait.

Et partante pour d'autres bd de l'auteur car aucune autre je n'ai lu.


 

 

L'homme gribouillé de Serge Lehman & Fréderik Peeters
L'homme gribouillé de Serge Lehman & Fréderik Peeters
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29 janvier 2018 1 29 /01 /janvier /2018 17:14
Angoulême !!!

Je suis heureuse, ravie : je suis allée au Festival d'Angoulême. La motivation on l'avait. Mon fils, 14 ans, en pleine période de dormir  jusqu'à pas d'heure a quand même réussi à se lever à 6h00 (et avec le sourire). Moi 5h00 (avec le sourire aussi) car l'option salle de bain est un peu plus longue.

Comme notre temps était compté nous n'avons pas pu tout voir car il n'était pas question de loupé le train du retour. Mais ce petit aperçu était fort sympathique. Le fait que ça se passe à différents endroits dans la ville est très agréables. Des bd partout dans la ville jusque dans la cathédrale. Ca change du grand hall du Salon du Livre de la porte de Versailles (que je boude d'ailleurs depuis quelques années). Après je ne sais pas si les habitants apprécient car il y a beaucoup d'effervescence.

Ce qui m'a beaucoup surpris c'est que malgré le nombre assez important de bd que j'ai pu lire, j'ai eu la sensation au fur et à mesure de la visite de finalement pas connaître grand chose. Certes il y a des univers qui ne m'attirent pas vraiment voire pas du tout mais quand même. Nous avons donc pris de se laisser porter un peu par les flots. Les indépendants, la cathédrale, les boutiques, les expos, le monde des bulles, des dédicaces de certains dessinateurs à tomber par terre... Tout ça avec beaucoup d'émerveillement. 

Bon finalement à relire mon article, je ne le trouve pas si intéressant mais je suis tellement contente que j'avais envie de vous le dire. Et puis j'avais dis dernièrement que je voulais relancer mon blog. C'est donc chose faite. 

 

Dès la sortie de la gare un obélix  nous met tout de suite dans l'ambiance

Dès la sortie de la gare un obélix nous met tout de suite dans l'ambiance

Une des nombreuses façades de la ville que l'on peut découvrir.

Une des nombreuses façades de la ville que l'on peut découvrir.

Même les noms des rues sont dans des bulles !

Même les noms des rues sont dans des bulles !

Et c'est une fois installée dans le train du retour entourée de festivaliers en train de découvrir leurs nouvelles bd que je me suis rendue compte que je ne m'en étais achetée aucune !  Mais où avais-je la tête ??!!

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2 mars 2017 4 02 /03 /mars /2017 17:55
La recette magique de tante Palma - Francisco Azevedo
La recette magique de tante Palma - Francisco Azevedo

La recette magique de tante Palma
Editions autrement 2014
422 pages

Roman
Traduit du portugais (Brésil) par Daniel Matias

Masse Critique Babélio





 

 

Antonio, le narrateur âgé de 88 ans nous livre ses souvenirs de famille. Une famille comme beaucoup d'autres avec ses peines, ses joies, ses jalousies, ses ponts coupés et reconstruits, ses problèmes, ses mariages et tout ce que chacun peut transmettre aux autres et notamment aux plus jeunes. Mais ce qui en fait l'originalité de cette famille est le riz béni qui a été offert en cadeau de mariage au parent d'Antonio par la tante Palma, omniprésente dans la famille. Un riz qui a le don d'apporter le bonheur et la fertilité.

Pour Antonio, la famille est un plat difficile à préparer, un plat qui émeut, qui doit être servi toujours chaud, qui s'invente, ne se répète plus jamais. Une entrée en matière qui m'a plutôt bluffée tant les similitudes avec une vrai recette de cuisine sont aussi justes.

"La famille est un plat difficile à préparer. Il y a beaucoup d'ingrédients. Les réunir tous est un problème - surtout à Noël et au nouvel an. Peu importe la marmite, concocter une famille exige courage, dévotion et patience."

"Très vite, vous aussi vous sentirez bon l'ail et l'oignon. N'ayez pas honte si vous pleurez. La famille est un plat qui émeut. De joie, de rage ou de tristesse."

"Attention également aux dosages. Une pincée de trop de ceci ou de cela et ça y est, c'est le désastre. La famille est un plat extrêmement sensible. Tout doit être extrèmement bien pesé, bien mesuré. Autre chose : il faut avoir la main heureuse, se montrer expert. Surtout au moment où l'on décide de mettre son grain de sel. Savoir mettre son grain de sel est tout un art. Une de mes grandes amies a raté la recette familiale uniquement parce qu'elle a mis son grain de sel au mauvais moment".

Antonio est d'origine portugaise mais ses parents se sont exilés au Brésil au tout début du XXe siècle juste après leur mariage dans l'espoir d'une vie meilleure. La tante Palma est du voyage et sera la tante qui sert de liant dans la famille, un personnage souvent principal. Elle saura aussi proposer le riz à certains moments importants afin que la famille obtienne le bonheur et la fertilité qu'il est censer apporter. Antonio sera l'héritier de ce riz dont tante Palma lui assure qu'il saura l'utiliser comme il se doit au bon moment.

L'histoire qui se déroule sur une centaine d'années livre beaucoup d'anectodes avec des personnages très attachants. Sans rentrer dans les détails tout ce qu'une famille est susceptible de vivre s'y trouve. Antonio semble avoir su utiliser de bons ingrédients et le bon dosage.

Un vrai régal de lecture qui laisse un grand vide une fois finie.

Je la recommande vivement.

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16 août 2016 2 16 /08 /août /2016 16:23

Depuis que je suis rentrée de vacances je rêve tous les jours de l'excellent café que je buvais en Italie. Pensant trouver sur place une multitude de brûleries pour en ramener, je fus assez déçue et surtout surprise de ne pas en voir à tous les coins de rues et même aucune. Mon café c'est en supermaché que je l'ai acheté. N'arrivant pas au même résultat de tous les cafés que j'ai bu boire partout ailleurs pendant mon séjour je me suis creusée les méninges pour trouver la solution. C'est le café, la machine, celui ou celle qui le fait ?

 

Je viens de tomber sur un petit reportage qui m'a bien éclairé sur le sujet. Si ça vous intéresse jettez-y un oeil et bonne dégustation.

 

 

Cliquez ici pour connaître Le secret du café italien

 

 

tasse-cafe.jpg

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25 décembre 2015 5 25 /12 /décembre /2015 05:00

En souvenir du bon vieux temps.

 


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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 01:31

Amour et désolation
Angéla Huth
Editions Folio (2005)
Première parution 2002
410 pages
Roman
Traduit de l'anglais par Lisa Rosembaum

 

J'ai découvert Angela Huth avec Tendres silences. Un livre qui m'a beaucoup amusé par la situation comique des personnages, les quiproquo et le pied de nez en fin d'histoire.

Une lecture que j'avais classée comme divertissante. J'ai donc voulu poursuivre avec ce titre.

 

Certe, il y a bien la notion de couple mais le thème qui l'accompagne est ici un peu plus grave puisqu'il reprend les événements de la vache folle en Angleterre.

On y suit donc la situation des agriculteurs face à une crise dont certains n'en sortiront pas. Des gens passionnés par leur activité mais plutôt désabusés par l'administratif qui s'est imposé dans leur quotidien, une politique peu à l'écoute.

 

Et puis il y a les personnages. Georges qui a choisi d'abondonner sa future carrière d'avocat pour relancer l'activité de la ferme familiale. Pour ses débuts il se fait aider par Prodge et sa soeur Nell, des amis d'enfance par leur bonne connaissance. Mais l'amitié de Nell semble se transformer pour un penchant amoureux pour Georges. Apparait alors Lilly, une ancienne connaissance de Georges, étrangère à ce monde agricole. Cette apparition fait son effet sur le trio et chamboulera leur vie.

 

Le rythme de ce roman m'a semblé lent, parfois trop lent. Les personnages par leur tempérament peu enclin aux nouveautés, à la modernité et tout ce qui est étranger à leur mode de vie m'ont quelques fois un peu agacé voire ennuyé. Angela Huth prend tout son temps pour les dépeindre.

 

Je ne dirai pas que je n'ai pas aimé mais ce n'est ce titre que j'ai préféré. L'ensemble est assez cohérent toutefois et pas inintéréssant. Et puis j'y ai bien retrouvé comme dans le précédent les quiproquos et le retournement de situation à la fin.

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Présentation

  • : Une pause livre
  • : Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.
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