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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 06:09
Les cerfs volants de Kaboul - Hosseini & Celoni

Les cerfs volants de Kaboul
d'après le roman de Khaled Hosseini
illustrations de Fabio Celoni et Mirka Andolfo
Editions Belfond 2012 (2011)
134 pages
Bd
Traduit de l'américain par Valérie Bourgeois

 


 

Les cerfs volants de Kaboul - Hosseini & Celoni

Amir et Hassan sont comme deux frères. Leur amitié est très forte. Amir est le fils d'un riche commerçant, Hassan le fils du serviteur. On les voit grandir ensemble, partager les jeux, les peines, les tracas. Chacun apporte à l'autre beaucoup de réconfort.

Mais Amir va sacrifier cette amitié et même la rejeter pour gagner la fierté de son père.

On le retrouve donc lorsqu'il est devenu adulte et qu'un appel va lui proposer de racheter sa faute. L'histoire va mêler le passé avec un présent où l'Afghanistan est dirigé par les talibans.

C'est une histoire plutôt poignante, qui est raconté avec l'essentiel dans cette bd. Je n'ai pas lu le roman mais il me semble que j'aurai été plus réceptive avec ce dernier. J'ai comme l'impression d'avoir été seulement effleurée par cette histoire pourtant très intense.

Pour vous je le ferais un millier de fois !

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 15:27
Le goût de la marche - Collectif

Le goût de la marche - Collectif
Textes choisis et présentés par Jacques Barozzi
Editions Mercure de France 2008
135 pages

 


 

Le goût de la marche exprime un goût de terre : le complément, voire l'opposé (l'exact contraire) du goût de la mer. Pas forcément incompatible ! Après tout, le désir de marcher sur les eaux, n'est-il pas l'un des plus récurrents fantasmes des hommes ?

Le goût de la marche - Collectif

Parcours à travers différents textes écrits par des écrivains qui vouent à la marche une certaine passion, une façon de vivre, un stimulant à l'écriture. Nul doute que chaque marcheur s'y retrouvera. Il y a le chapitre consacré au marcheur des villes, celui au marcheur des champs et enfin au marcheur aux longs cours.

Certains se posent la question d'où vient ce besoin à l'homme de tant marcher. Qu'elle est donc sa quête ? D'autres nous livrent leurs voyages qu'ils ont entrepris pendant quelques heures, quelques jours, voire des mois ou des années.

L'esprit est au rendez-vous se laissant aller à la réflexion. Chemin faisant des rencontres ephémères, un contact à la nature, un regard sur le monde qui nous entoure.

Je me suis sentie flattée en lisant Karl Gottlob Schelle qui estime que, je cite : "Pour être touché par les charmes de la promenande et en ressentir le besoin intellectuel, il est nécessaire d'avoir un certain niveau de culture, un bagage intellectuel que tout le monde ne possède pas".

J'ai beaucoup souris aux propos de Balzac qui s'est installé sur un banc d'une grande avenue parisienne afin de décrire les démarches des piétons.

Toujours eu du mal avec les explications de Marcel Proust, ce qui ne m'étonne même pas.

J'ai été charmée par le texte de Jacques Réda qui nous parle de la marche sous la pluie.

 

Des écrivains, des voyageurs, contemporains ou beaucoup plus anciens. On y lit entre autre Virginia Woolf, Bruce Chatwin, Julien Gracq. Des textes assez courts mais un grand plaisir de lecture à lire à relire.

Un livre qui va être amené à voyager souvent dans ma valise. Hâte de pourvoir poser le pied par terre et de refaire le premier pas.

 

 

 

Le goût de la marche - Collectif

La marche, cette mécanique qui part des pieds et met en branle notre esprit, n'est-elle pas la meilleur façon d'investir notre propre corps et d'en tester ses limites ? "Marcher est peut-être - mythologiquement - le geste le plus trivial, donc le plus humain".

Le goût de la marche - Collectif
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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 13:43
L'herbe est certainement plus verte là où je vais

Ce n'est pas un billet sur un film ou un livre mais bien la réflexion que je me fais. Au bout de deux mois à la maison l'idée de partir me fais déjà du bien au moral. Après quelques hésitations, départ demain en vacances. J'ai sélectionné minutieusement quelques lectures car elles tiendront une grande place dans mes occupations. En voici la liste et si vous y apercevez un mauvais choix dites-le moi svp afin de m'éviter de me mordre les doigts. Je vous souhaite de bonnes vacances ou du courage pour ceux qui restent à travailler. Quant à celles et ceux qui reviennent de voyage un bon retour pas trop difficile.

Le goût de la marche : Un peu tordu de ma part comme choix mais je suis persuadée que je l'apprécierai davantage.

Le Roman du café de Pascal Marmet : Un livre que je n'envisage de lire qu'en vacances. Pas réussi lors de mes dernière vacances. Je persiste avec celles-ci.

Comment les migrants changent le monde de Doug Saunders : (Journaliste, correspondant en Europe). Un petit résumé : Le XXIe siècle sera le siècle de la dernière, et spectaculaire, grande migration des populations rurales vers les villes. Document et regard lucide et optimiste, qui répond aux angoisses que suscite aujourd'hui, notamment en France la question des migrations et de l'immigration.

Le paravent de laque de Robert Van Gulik : Roman policier chinois ou inspiré des romans policier chinois.

Jour sans retour de Kressmann Taylor : Récit sur l'avènement du pouvoir nazi dans le mileu de l'Eglise évangélique. J'aime beaucoup l'auteur mais je ne suis pas sure que le sujet me convienne pour les vacances.

En compensation :

L'ours bleu de Lynn Scholer

Un passé en noir et blanc de Michiel Heyns

Remède à la mort à la mort par la foudre de Gail Anderson-Dargatz

Le goût des souvenirs d'Erica Bauermeister

Sur les jantes de Thomas Mcguane

Vous l'aurez compris, je suis très indécise.

A bientôt !

L'herbe est certainement plus verte là où je vais
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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 05:08
C'est le chemin qui compte - Marie Surgers
C'est le chemin qui compte - Marie Surgers

C'est le chemin qui compte de Marie Surgers
Editions Rue des Promenades (découvertes au Salon du livre 2014)
2011
128 pages
Journal de voyage en Syrie

 

Oyé oyé braves blogeuses et blogeurs ! Je ne jurerai pas qu'il va plaire à tout le monde mais pour certaines d'entre vous, contentez vous de noter le titre et l'auteur. Et bien sur de le lire. Car voyez-vous bien que ce livre m'est vraiment transporter, que Marie Surgers a une façon toute particulière pour raconter son séjour à Damas et bien je ne suis pas sure de trouver les mots et de savoir les aligner comme il faut pour en faire un billet comme on peut être si fière quelques fois.

Consciente cependant que l'on ne peut pas se contenter de si peu, je vais toutefois faire l'effort pour suggérer ce savoureux récit.

 

Marie Sugers est partie vivre six mois à Damas. Elle nous livre ici ses impressions, son vécu, ses expériences. Plusieurs textes se suivent sans forcèment en faire une suite. Elle va directement à l'essentiel en nous révélant ses rencontres, les codes de bonne conduite, son imprégnation dans cette culture, son amour pour la langue arabe avec quelques explications linguistiques(ce qui devrait, si ce n'est déjà fait, inciter certaines d'entre vous à se décider à lire ce livre). Son regard et son humour pince sans rire m'ont enchantée.

 

 

Un extrait ?

 

"Je sillone la ville en micro-bus, appelés services, aussi micro que suicidaires - donc criminels -, qui ne portent en guise d'indications que trois lettres arabes. Sans les voyelles, comme de bien entendu, ce serait trop simple, et ça m'aiderait à deviner sinon leur itinéraire du moins leur destination. Mais les vieux, qui parlent français, me prennent en pitié : "Moi avois venu chez les frères maristes il y a soixante ans, tu sais, je vais t'aider à venir dans le bon bus !", et je m'invente un vocabulaire arabe qui, ma foi, fait l'affaire auprès des chauffeurs. Dans ces micro-bus, j'ai corrigé les devoirs de français d'une petite fille, j'ai appris que, si une femme a plus de cinq enfants, "it's not big work because God help her", j'ai collecté les cartes de visite de médecins et de dentiste, j'ai certainement plongé dans plusieurs failles spatio-temporelles. Que demander de plus ?

 

Un récit pétillant !

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 12:06

En attendant de pouvoir faire un billet complet pour chacun des livres et histoires de réveiller un peu le blog voici quelques mots sur mes dernières lectures.

C'est le chemin qui compte de Marie Surgers.  Récit d'une jeune femme qui est partie vivre 6 mois en Syrie. Histoire qui se passe avant la révolution. Une chouette découverte du dernier salon du livre.

 

Fin de roman en Pantagonie de Mempo Gardinelli. Le dernier livre argentin pour cette année. Le voyage d'un écrivain qui nous donne un oeil pas toujours positif sur une région dont le nom fait pourtant rêver. L'auteur fait aussi beaucoup référence à la littérature. Un beau voyage cependant et un excellent moment de lecture.

 

Noce de neige de Gaelle Josse. Croisement de deux histoires d'amour à deux époques différentes misent en scène dans le train qui relit Nice à Saint-Pétersbourg.Lu avec autant de plaisir que les précédents livres. L'histoire m'a semblé cette fois-ci plus vivante que les précédentes et peut-être plus dynamique sans rien leur enlever bien sure. Je suis donc prête pour la sortie du prochain livre.

 

Epépée de Ferenc Kasinthy. Roman hongrois captivant et dense où un linguiste va se retrouver dans une ville par erreur. La langue parlée lui est totalement inconnue et malgré tout ses efforts il lui difficile de se faire comprendre. Ici il n'a aucun repère au milieu de foule d'habitants tous aussi pressés les uns que les autres. Lecture très prenante.

 

Cinq matins de trop de Kenneth Cook. Roman australien qui change totalement de l'univers du koala tueurs. Une histoire un peu dure avec toutefois une petite flamme. Beaucoup aimé.

 

Le château de Pictordu de George Sand. Après l'appréhension de trouver la même atmosphère que dans Pauline, l'histoire m'a plutôt agréablement surprise. Toute à la fois fantastique et abordant la place de la femme ainsi que le parcourt d'une petite fille vers l'âge adulte. Je me suis laissée séduire par la narration.

 

Desirade, ô serpente de Fortuné Chalumeau. Que dire ? Sinon que je me suis sentie perdue dans ce parlé de cette île antillaise que je connais pas. Très amusée au début par les tournures de phrases, la lecture est devenue lassante. Une première partie très longue, trop longue pour arriver ensuite vers une enquête policière pas très prenante.

 

B comme brûlée de Sue Grafton. Roman policier avec un personnage principal féminin plaisant, qui n'en fait pas trop, quoi que. J 'ai préféré toutefois le précédent volime.

 

Paola de Vik Sackville West. Réunion familiale suite au décès d'un vieil oncle. Les relations entre les différents parents, les souvenirs, les espoirs et désespoirs donnent une ambiance particulière. La petite touche de fantastique à la fin m'a un peu dérangée.

 

Vera d'Elizabeth von Armin Pas du tout emballée. Il n'y aura d'ailleurs pas de billet.

 

A venir

L'or de Blaise Cendras

Le jeune homme en vert de Michel Déon

La vie selon Gus Orviston de David James Duncan

L'ours bleu de Lynn Schooler

Le viconte de pourfendu d'Italo Calvino

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 12:54

Une jambe cassée m'empêche de venir sur mon blog. Je reviens quand je peux. A bientôt.

Sinon tout va bien.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 17:54
Luz ou le temps sauvage - Elsa Osorio
Luz ou le temps sauvage - Elsa Osorio

Luz ou le temps sauvage d'Elsa Osorio
Editions Métaillé 2000 (1998)
352 pages
Roman argentin
Traduit de l'espagnol (Argentine) par François Gaudry

 

 

Ca commence par un rendez-vous dans un café à Madrid entre Luz, jeune maman et Carlos, un homme qu'elle n'a jamais rencontré. C'est une rencontre qui semble très importante pour Luz où l'on sent beaucoup de nervorsité, d'impatience et d'émotion.

On arrive à vite comprendre que Carlos est son père et Luz est là pour lui expliquer tout le chemin parcouru pour le rencontrer. Cette scène se déroule en 1998 et l'on va remonter jusqu'au temps de la dictature Argentine où les surbversifs étaient torturés, éliminés et les enfants de ceux-ci enlevés pour être confiés aux personnes du régime en place.

Luz est une de ces enfants. Elle l'a longtemps ignoré mais lorsqu'elle apprend la vérité elle n'aura qu'une idée en tête, retrouver son père. Elle évoquera souvent dans son récit Liliana, le grand amour de Carlos et Myriam, celle qui a permis de remonter le fil. Et puis bien sur toute l'enfance de Luz y est également racontée dans sa famille d'adoption, dont le grand-père est un personnage très impliqué dans le régime de la dictature. Une page d'histoire non négligeable très bien cernée aussi.

Un récit merveilleusement bien raconté qui tout en dévoillant au fur et mesure les évènements nous laisse toujours une grande part de mystère à découvrir. Les personnages sont très attachants et c'est bien souvent que j'ai eu la gorge serrée. Autre point que j'ai apprécié, c'est tout l'espoir et l'optimisme qui ressort malgrè une histoire pourtant assez sombre.

Vous l'aurez compris, c'est un énorme coup de coeur.

 

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 07:50
Le bleu des abeilles - Laura Alcoba

Le bleu des abeilles de Laura Alcoba
Editions Gallimard 2013
120 pages
Roman argentin

 

 

D'après ses souvenirs l'auteur raconte sa découverte de la France et de la langue française. Elle commence à prendre des cours de français à La Plata, en Argentine en attendant de rejoindre sa mère déjà installer à Paris. Son père quant à lui est en prison. C'est l'époque de la dictature, ses parents s'y sont opposés. En attendant donc son départ Laura vit chez ses grands-parents et s'entraîne à parler cette langue qu'elle a beaucoup de mal à prononcer.

Quand elle finit par partir, elle est bien déçue de ne pas se retrouver exactement à Paris mais plutôt au Blanc-Mesnil dans la banlieue.  Elle y découvre les saisons à l'envers, la décoration à la mode, l'école et se fait quelques amis. Elle correspond avec son père par de longues lettres.

Je garde sur cette lecture un avis mitigé. Même si j'entends que l'auteur a voulu donné au roman l'esprit d'une enfant de 11 ans, j'ai trouvé l'écriture parfois ennuyeuse à tourner en rond.

Par contre ses impressions sur son exil mais aussi sur son apprentissage de la langue française ne sont pas inintéressantes. Sur l'exil j'y ai trouvé de la pudeur et bien sur une certaine innocence justifiée par son âge. On y ressent toutefois un certain désarrois face aux autres mais aussi une envie très forte de s'intégrer dans sa nouvelle vie. Depuis ses efforts à prononcer des e muets, des u, puis dissimuler son accent jusqu'à réussir à parler français sans y réfléchir, illustrer par des scènes où elle se trouve plonger dans la culture française.

 

Un roman sans grande prétention mais qui n'est pas inintéressant sur le sujet de l'exil.

 

"De l'autre côté de la table, chaque fois qu'on en venait au reblochon, Eduardo me regardait avant de planter ses dents dans la pâte crémeuse. C'était comme si nous nous prenions par la main - nous en avions besoin pour sauter par-dessus la haie odorante. L'un en face de l'autre, nous nous encouragions du regards avant de dire au fromage : oui, nous sommes prêts, nous somme là, avec toi. Nous arrivions à ce point de plus en plus vite au fil des jours, avec de plus en plus d'entrain aussi : c'est que derrière l'odeur, la matière n'a rien à voir, après la senteur âpre qui saisit le nez, le goût dit autre chose. Reblochon avec son e presque éteint dans la première syllabe et la finale qui vient se placer pile poil sous le nez, le nom de ce fromage est parfait."

 

 


 

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 04:00
Zizi chauve-souris - T1 Cheuveux rester de Bianco & Tronhdeim
Zizi chauve-souris - T1 Cheuveux rester de Bianco & Tronhdeim

Zizi chauve-souris de Bianco & Tronhdeim
Tome 1 - Cheveux rester
Editions Dupuis 2012
48 pages
Bd

 

 

Je suis ravie d'avoir rencontré Suzy dont j'ai apprécié déjà son physique avec ses grands yeux très expressifs, sa tignasse ébouriffée, ses petites jambes arquées.  Et puis son tempérament m'a enchanté. Elle n'a pas la langue dans sa poche et ses répliques sont percutantes. Gare à ceux qui ont affaire à elle, notamment sa mère qui semble bien souvent désemparée. Je n'ai pas réussi à lui donner un âge.  J'ai cru au début qu'elle était relativement jeune mais peut-être est-ce une ado ou pré-ado. Son attitude dépeint assez bien l'attente des enfants à devenir adulte. Suzy est un mélange d'innocence, de maturité parfois, de révolte envers le monde, les adultes, avec une sensibilité à fleur de peau. Il y a beaucoup d'humour mais un côté parfois sombre (attention âmes sensibles il y a parfois des animaux qui meurent).

Mais tout n'est pas dit encore. Suzy se retrouve dès le début de l'histoire avec une chauve-souris dans ses cheveux emmélés. Cette dernière semble bien s'y sentir et à force de chantage négocie pour y rester. Leur duo que personne ne remarque (le côté imaginaire qu'y se rajoute) rassure parfois Suzy, lui fait découvrir le monde différemment.

Une petite fille donc très touchante. Ne vous privez pas de la rencontrer.

J'ai bien apprécié la fin aussi.

Et si j'ai bien compris une suite devrait arrivée.

 

Zizi chauve-souris - T1 Cheuveux rester de Bianco & Tronhdeim
Zizi chauve-souris - T1 Cheuveux rester de Bianco & Tronhdeim
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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 08:05
Mes départs - Panaït Istrati

Mes départs de Panaït Istrati
Editions Folio 2euros - 2011 (1928)
143 pages
Roman roumain

Salon du livre 2013

 

 


Petit récit où Panaït Istrati nous raconte son enfance au bord du Danude avec sa mère seule à l'élever assez difficilement. Il choisit de s'engager dans une taverne pour travailler à pas d'heure, souvent sous quelques coups pour accomplir un travail de dur labeur. Il s'y fera toutefois des connaissances qui compteront pour lui et son futur parcours.
Finalement Panaït décide de s'embarquer dans un paquepot en passager clandestin pour tenter un avenir meilleur. Il sera débarquer à Naples où il va connaître de grandes difficultés ne serais-ce que pour se nourrir avant de retenter un nouveau départ à bord d'un autre paquebot.

Il y a beaucoup de détermination chez lui pour y arriver. Déjà, le choix de quitter sa mère pour l'aider et ses jeux d'enfance est déjà lui un grand sacrifice. Puis son travail où il est exploité lui durcit son caractère.  Enfin arrivé à Naples, c'est sur sa débrouillardise qu'il devra compter pour trouver à manger et se loger puis poursuivre son chemin.

 

Malgré quelques points intéressant l'histoire ne m'a pas accorchée plus que ça. Et malgré le côté tragicomique je n'ai pas non plus apprécié la façon dont c'est raconté. Encore un rendez-vous raté pour moi.
 

 

"C'était notre Récompense du Travail. Nous épuisions notre enfance à servir des bandes de noceurs gloutons et buveurs ; nous trébuchions depuis l'aube jusqu'après minuit ; des claques pour nous réveiller des claques pour nous expédier au lit. Il y avait des dimanches et des jours fériés, des gens en fête qui se promnaient dehors qui venaient chez nous pour y banqueter avec des violonistes. Il existait une terre avec soleil, avec des rivières, des forêts, des joies débordantes ; nous n'existions pour personne, rien n'existait pour nous. Nous étions quelque chose comme le verre dont on se sert pour boire, ou comme la fouchette : qui fait attention à ces objets-là ? Qui se demande ce qu'ils sont devenus, après usage ? Quel oeil a le temps de regarder un garçon de taverne ? Et cependant...

 

"Les voyageurs s'entassent dans les barques qui fourmillent autour du navire. Moi, valise au dos, je suis pris dans la foule des émigrants, qui débarquent ici, d'où un transatlantique les reprendra pour les transporter en Amérique. Et nous voilà, vrai troupeau de moutons, poussés dans un chaland qu'un remorqueur traîne jusqu'au quai des douanes."

 

 

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Présentation

  • : Une pause livre
  • : Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.
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