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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 01:00

Eugénie Grandet Eugénie Grandet de Balzac

Editions Garnier Flammarion

189 pages

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 10:58
Epépé - Ferenc Karinthy

Epépé de Ferenc Karinthy
Editions Zulma 2013 (1969)

285 pages
Traduit du hongrois par Judith et Pierre Karinthy

 

 

 

Autant le dire tout de suite, je me suis sentie quelque peu essouflée à la fin de cette lecture. N'y voyez surtout pas une critique négative. Mais les aventures de ce linguiste ne nous laissent pas vraiment le temps de souffler.

 

C'est suite à une erreur ou un problème lors d'un voyage en avion que ce fameux linguiste va se retrouver malgrè lui dans une ville qui lui est totalement inconnu. Le temps de retrouver ces esprits et le voilà déjà emporté par une foule à laquelle il est bien difficile, voire impossible de résister. Mais lorsque notre personnage se rend vraiment compte de sa situation impossible de se faire comprendre pour retrouver son chemin, sa destination où il est attendu.

Il passera par les différentes étapes du comportement devant un évènement indésirable : le choc, le déni, la colère et le marchandage, la tristesse, la résignation, l'acceptation, la reconstruction.

Pourtant notre linguiste de part sa formation a un avantage certainMais dans cette ville il finira par se rendre compte qu'il lui est impossible de communiquer et même d'arriver à comprendre cette étrange langue. De surcroît, la foule qui grouille ne lui est pas sympathique. Il n'y a qu'auprès de la liftière de son hôtel qu'il arrive à avoir un semblant de communication. Il va donc se retrouver prisonnier dans une ville où il sera d'abord spectateur. Où les habitants semblent avoir plus au moins les mêmes besoins que n'importe qu'elle autre ville avec quelques codes à comprendre.

A toutes les phases de son comportement le liinguiste tentera de s'adapter afin d'obtenir un minimum d'échange, réclamer ce qu'il désire  mais parfois la situation lui imposera de lutter uniquement dans un but de survie.

L'amosphère de ce roman m'a semblé lourde avec un rythme effréné. Ce mixage m'a donné une lecture très dense qui, à peine commencée, m'a happé.  Cette impossibilité de communiquer est vraiment très difficile à vivre, autant pour Dubaï le linguiste que pour le lecteur. Et je me permet une fois de plus de préciser que c'est également une lecture réalisée avec la jambe plâtrée, situation qui n'a fait qu'accentuer l'impression d'étouffer (si, je vous assure).

J'ai été incroyablement surprise par cette lecture qui m'a paru sans faux-pas. Tout s'enchaîne avec beaucoup de logique . Seule petite gêne quand même, c'est qu'elle m'a rappellé une lecture faite il y a quelques temps, un recueil de nouvelles (Gloire de Daniel Kehlmann) où le même thème avait été abordé. L'histoire est toutefois un peu différente et bien sur moins remplie. Mais du coup l'effet surprise a été moins grand.

 

 

"Par endroits sur le long comptoir il y a bien des écriteaux, mais l'écriture, un alphabet inconnu, est tout aussi indéchiffrable que le texte des tableaux et affiches suspendus, ou les titres des revues ou des illustrés du marchand de journaux."

 

"Il retrouve un autre système de couloirs compliqué. Il doit marcher, aller et venir longtemps pour comprendre que les flèches plus grandes que les autres, peintes en blanc, indiquent la direction de la sortie ; il emprunte encore un escalier roulant infiniment long..."

"Ce mot atypatytapp" revnient souvent, elle prend parmi les objets une vieille chaussure d'enfant, ses yeux se remplissent de larmes."

 

Excellent roman à lire.
 

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7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 02:00
Le jeune homme vert - Michel Déon

Le jeune homme en vert de Michel Déon
Editions Folio 1991 (1975)
500 pages
roman

 

 


 


Eté 1919, Grangeville, Normandie- Abandonné à la porte de Jeanne et Albert, un bébé qui sera baptisé Jean, devriendra leur enfant qu'ils ont tant désiré. Albert est jardinier du domaine des Courseau une famille noble qui sera également très proche de Jean. L'histoire nous conduira jusqu'à l'aube de la deuxième guerre mondiale.

 

 

Jean grandit donc auprès de ses parents adoptifs partageant les jeux d'Antoinette et Michel Courseau. Une grande complicité se fait également avec Antoine, le père. Quand à Madame Courseau, Jean la trouve parfois un peu trop envahissante. D'autres personnes compteront aussi pour Jean comme l'abbé Le Couec, un breton égaré dans ce coin de Normandie toujours présent pour ses fidèles. Chantal de Malemort, fille de marquis pour qui Jean voue une grande passion.

 

Au fur et à mesure que Jean grandit, il envisage sa vie avec plus d'espace et plus d'ambition. Sa rencontre avec un prince d'Orient, Monsieur Ibrahim, ainsi que son chauffeur Salah lui apporteront  parfois une aide et une amitié précisieuses à chaque fois que leur route se croiseront.

 

 

Jean se découvre souvent naïf à travers les évenements et les rencontres qui se présentent à lui. Il se forge un caractère et se découvre au fur et à mesure.

 

C'est une histoire pittoresque avec des personnages plutôt interéssants avec en toile de fonds l'entre deux guerres. Et si l'enfance de Jean (on n'y attarde pas trop) se déroule uniquement dans le cadre de Grangeville, on prend assez vite la route pour d'autres coins de France et d'Europe.

 

"La campagne provençale, si harmonieuse, si belle - la plus belle du monde -, miroitait devant lui comme un mirage, avec ses murailles de cyprès noirs, ses toits de tuiles rondes, ocrées, ses mas paisibles et heureux, son ciel pâle."

 

 

Une très bonne lecture !

 

 

 

 

 

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 02:00
L'or de Blaise Cendrars

L'or de Blaise Cendrars
Edition Folio 1997 (1925)
168 pages
Roman



 

L'or retrace la vie du Général Sutter parti de sa Suisse natale pour s'installer et faire fortune dans l'ouest américain. Son ascension est plutôt impressionnante, son sens des affaires et son acharnent  lui permettent d'acquérir un grand domaine agricole.

Mais une pépite d'or va le conduire à la ruine.

La vie de ce personnage est assez impressionnant mais cette folie de la ruée vers l'or l'est encore plus. Tant de folie !

Sutter perd beaucoup plus que de l'argent.

Impressionnant roman où le rêve de l'Amérique et la fièvre de l'or se font bien ressentir. Mais aussi une belle page d'histoire.

Sa première sortie à cheval a mené Sutter dans la vallée du Sacramento. L'incroyable fertilité du sol et la végétation luxuriante lui font choisir ces cantons.

"J'essayai le métal à l'eau régale, puis je lus tout le long article sur "l'or" dans l'Encyclopedia Americana. La-dessus je déclarai à Marshall que son métal était de l'or, de l'or pur.

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 04:31
Cinq matins de trop - Kenneth Cook

Cinq matins de trop de Kenneth Cook
Editions Le Livre de Poche
219 pages

Roman australien
traduit de l'anglais par Mireille Vignol


 

Bien loin des fous rires avec Le koala tueur ce roman ne m'a pas moins captiver. Une histoire où d'emblée l'ambiance est pesante. La chaleur, la poussière de ce coin perdu de l'Australie étouffent, la lassitude de l'instituteur aussi. Et pour rajouter à cette impression quelque peu désagréable, j'ai lu ce livre dans les premiers jours où j'étais plâtrée avec l'étrange sentiment d'être enfermée dans une boite. Contexte tout à fait adapté que je conseille à ceux qui souhaite ce livre, le mélange est parfait !

John Grant est l'instituteur de Tiboonda, petit village au coeur de l'Australie, une zone quasi désertique. "Les gens s'étaient desséchés, la peau ravinée et les yeux enfoncés au fur et à mesure que leur cheptel se transformait en squelettes blancs. Mais ils restaient dans leur maison de bois, convaincus que la pluie finirait par tomber;"

L'année scolaire est terminée, il s'apprête à partir vers la côte où il pourra enfin s'échapper de la chaleur et de l'ambiance.

A Bundanyabba où il doit faire une halte, il se laisse entraîner dans tous les vices sans y apporter beaucoup de résistance. Kenneth Cook a le talent de raconter cette descente aux enfers sans trop en faire. Le ressenti de John Grant dans son parcours est magnifiquement retranscrit. C'est en spectatrice que je me suis sentie portée dans cette histoire. Je n'ai eu ni sympathie ni antipathie pour cet homme. J'ai souhaité qu'il puisse s'en sortir quitte à mourir.

Les pensées de John Grant sur sa situation  à la fernière page m'ont donné l'impression d'une bouffée d'air.

C'était magnifique !

 

Assis à son bureau, il regarda avec lassitude les enfants sortir un à un de la salle de classe.

Il sentit une bousculade autour de ses pieds ; les billets, les quatre cents livres, avaient disparu ; le contrôleur avait crié " face !" et Grant quittait le ring sans même avoir vu les pennies tomber.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 14:53
Le roman du café - Pascal Marmet

Le roman du café de Pascal Marmet
Editions du Rocher 2014
232 pages (roman + annexes)
Roman

 

C'est avec curiosité que j'ai commencé ce livre. Intriguée par le titre avec le mélange de roman et de café. Et bien c'est tout simplement un document, plutôt complet sur le sujet, qui se mélange avec l'histoire d'un jeune homme, grand passionné du café et qui a passé toute son existence dans une brûlerie.

Malgré un début de lecture prometteur,  je n'ai finalement pas complétement accroché à ce mélange. J'aurai préféré, à faire un choix, uniquement la partie documentaire ou en tout cas avec une histoire plus en arrière plan.

Est-ce le roman qui a servi de cadre à l'histoire du café ou l'inverse ?

D'autre part, deux points auraient besoin d'être éclaircis pour moi. Que penser des capsules à café après cette lecture ? Ont-elles réussies sournoisement en flattant le nouveau consommateur ? Je n'ai pas trouvé l'approche très claire.

Pourquoi reprocher le mélange des différents café alors que les italiens qui font un excellent café (ça n'engage que moi), le font justement avec mélange ?

J'ai apprécié par contre toute l'évolution du grain de café jusqu'au comptoir ainsi que l'éclaircissement sur son évolution historique et économique.

Je repart donc avec un avis mitigé car, bien que je n'ai pas ressenti d'ennui, je n'ai pas plus accroché aux personnages, à leur histoire.

 

 

 

 

Comme il est ardu d'écrire. Je plains les écrivains. Je comprends maintenant pourquoi ils boivent tant d'expressos.

Le roman du café - Pascal Marmet
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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 17:54
Luz ou le temps sauvage - Elsa Osorio
Luz ou le temps sauvage - Elsa Osorio

Luz ou le temps sauvage d'Elsa Osorio
Editions Métaillé 2000 (1998)
352 pages
Roman argentin
Traduit de l'espagnol (Argentine) par François Gaudry

 

 

Ca commence par un rendez-vous dans un café à Madrid entre Luz, jeune maman et Carlos, un homme qu'elle n'a jamais rencontré. C'est une rencontre qui semble très importante pour Luz où l'on sent beaucoup de nervorsité, d'impatience et d'émotion.

On arrive à vite comprendre que Carlos est son père et Luz est là pour lui expliquer tout le chemin parcouru pour le rencontrer. Cette scène se déroule en 1998 et l'on va remonter jusqu'au temps de la dictature Argentine où les surbversifs étaient torturés, éliminés et les enfants de ceux-ci enlevés pour être confiés aux personnes du régime en place.

Luz est une de ces enfants. Elle l'a longtemps ignoré mais lorsqu'elle apprend la vérité elle n'aura qu'une idée en tête, retrouver son père. Elle évoquera souvent dans son récit Liliana, le grand amour de Carlos et Myriam, celle qui a permis de remonter le fil. Et puis bien sur toute l'enfance de Luz y est également racontée dans sa famille d'adoption, dont le grand-père est un personnage très impliqué dans le régime de la dictature. Une page d'histoire non négligeable très bien cernée aussi.

Un récit merveilleusement bien raconté qui tout en dévoillant au fur et mesure les évènements nous laisse toujours une grande part de mystère à découvrir. Les personnages sont très attachants et c'est bien souvent que j'ai eu la gorge serrée. Autre point que j'ai apprécié, c'est tout l'espoir et l'optimisme qui ressort malgrè une histoire pourtant assez sombre.

Vous l'aurez compris, c'est un énorme coup de coeur.

 

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 07:50
Le bleu des abeilles - Laura Alcoba

Le bleu des abeilles de Laura Alcoba
Editions Gallimard 2013
120 pages
Roman argentin

 

 

D'après ses souvenirs l'auteur raconte sa découverte de la France et de la langue française. Elle commence à prendre des cours de français à La Plata, en Argentine en attendant de rejoindre sa mère déjà installer à Paris. Son père quant à lui est en prison. C'est l'époque de la dictature, ses parents s'y sont opposés. En attendant donc son départ Laura vit chez ses grands-parents et s'entraîne à parler cette langue qu'elle a beaucoup de mal à prononcer.

Quand elle finit par partir, elle est bien déçue de ne pas se retrouver exactement à Paris mais plutôt au Blanc-Mesnil dans la banlieue.  Elle y découvre les saisons à l'envers, la décoration à la mode, l'école et se fait quelques amis. Elle correspond avec son père par de longues lettres.

Je garde sur cette lecture un avis mitigé. Même si j'entends que l'auteur a voulu donné au roman l'esprit d'une enfant de 11 ans, j'ai trouvé l'écriture parfois ennuyeuse à tourner en rond.

Par contre ses impressions sur son exil mais aussi sur son apprentissage de la langue française ne sont pas inintéressantes. Sur l'exil j'y ai trouvé de la pudeur et bien sur une certaine innocence justifiée par son âge. On y ressent toutefois un certain désarrois face aux autres mais aussi une envie très forte de s'intégrer dans sa nouvelle vie. Depuis ses efforts à prononcer des e muets, des u, puis dissimuler son accent jusqu'à réussir à parler français sans y réfléchir, illustrer par des scènes où elle se trouve plonger dans la culture française.

 

Un roman sans grande prétention mais qui n'est pas inintéressant sur le sujet de l'exil.

 

"De l'autre côté de la table, chaque fois qu'on en venait au reblochon, Eduardo me regardait avant de planter ses dents dans la pâte crémeuse. C'était comme si nous nous prenions par la main - nous en avions besoin pour sauter par-dessus la haie odorante. L'un en face de l'autre, nous nous encouragions du regards avant de dire au fromage : oui, nous sommes prêts, nous somme là, avec toi. Nous arrivions à ce point de plus en plus vite au fil des jours, avec de plus en plus d'entrain aussi : c'est que derrière l'odeur, la matière n'a rien à voir, après la senteur âpre qui saisit le nez, le goût dit autre chose. Reblochon avec son e presque éteint dans la première syllabe et la finale qui vient se placer pile poil sous le nez, le nom de ce fromage est parfait."

 

 


 

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 21:18
Le secret de Joe Gould - Joseph Mitchell

Le secret de Joe Gould de Joseph Mitchell
Editions autrement 2013 (1942 & 1964)
186 pages
Roman
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Sabine Porte

 

 

 

Joe Gould a réellement existé. Fils d'une famille de médecins, diplômé de Harvard, cet homme vivait pourtant en marginal dans New-York, sans abri, se refusant de possèder quoi que ce soit. Un de ces passe temps est d'écrire Une histoire orale qui rassemblerai tout ce que les gens ordinaire raconte dans le Village, bien plus important à son avis que l'histoire officielle.

Joseph Mitchell, qui était journaliste à cette époque l'a rencontré et à chercher à en savoir un peu plus sur lui et sur son oeuvre. Mais il va finalement se rendre compte que cette oeuvre n'existe pas mais aussi et surtout qu'il existe beaucoup de similitude entre eux et leur difficulté à écrire.

Et finalement un livre qui m'a plutôt désenchanté. Tout est centré sur ce personnage, assez atypique mais dont on revient toujours aux mêmes choses. Ses difficultés pour manger, se loger, boire, son caractère qui n'en fait pas toujours une personne facile à cotoyer, son histoire orale qui tourne toujours autour des même chapître. Et même si l'on aperçoit à un moment un parallèle entre l'auteur et son personnage, c'est déjà trop tard, j'ai déjà décroché. Et puis finalement c'est la seule chose qui sort de cette histoire à tourner en rond.

J'ai trouvé cette histoire laçante. Mais peut-être suis-je passée à côté de quelque chose.

Un film en a été adapté au cinéma en 2000
 

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 05:44
La recette magique de tante Palma - Francisco Azevedo
La recette magique de tante Palma - Francisco Azevedo

La recette magique de tante Palma
Editions autrement 2014
422 pages

Roman
Traduit du portugais (Brésil) par Daniel Matias

Masse Critique Babélio





 

 

Antonio, le narrateur âgé de 88 ans nous livre ses souvenirs de famille. Une famille comme beaucoup d'autres avec ses peines, ses joies, ses jalousies, ses ponts coupés et reconstruits, ses problèmes, ses mariages et tout ce que chacun peut transmettre aux autres et notamment aux plus jeunes. Mais ce qui en fait l'originalité de cette famille est le riz béni qui a été offert en cadeau de mariage au parent d'Antonio par la tante Palma, omniprésente dans la famille. Un riz qui a le don d'apporter le bonheur et la fertilité.

Pour Antonio, la famille est un plat difficile à préparer, un plat qui émeut, qui doit être servi toujours chaud, qui s'invente, ne se répète plus jamais. Une entrée en matière qui m'a plutôt bluffée tant les similitudes avec une vrai recette de cuisine sont aussi justes.

"La famille est un plat difficile à préparer. Il y a beaucoup d'ingrédients. Les réunir tous est un problème - surtout à Noël et au nouvel an. Peu importe la marmite, concocter une famille exige courage, dévotion et patience."

"Très vite, vous aussi vous sentirez bon l'ail et l'oignon. N'ayez pas honte si vous pleurez. La famille est un plat qui émeut. De joie, de rage ou de tristesse."

"Attention également aux dosages. Une pincée de trop de ceci ou de cela et ça y est, c'est le désastre. La famille est un plat extrêmement sensible. Tout doit être extrèmement bien pesé, bien mesuré. Autre chose : il faut avoir la main heureuse, se montrer expert. Surtout au moment où l'on décide de mettre son grain de sel. Savoir mettre son grain de sel est tout un art. Une de mes grandes amies a raté la recette familiale uniquement parce qu'elle a mis son grain de sel au mauvais moment".

Antonio est d'origine portugaise mais ses parents se sont exilés au Brésil au tout début du XXe siècle juste après leur mariage dans l'espoir d'une vie meilleure. La tante Palma est du voyage et sera la tante qui sert de liant dans la famille, un personnage souvent principal. Elle saura aussi proposer le riz à certains moments importants afin que la famille obtienne le bonheur et la fertilité qu'il est censer apporter. Antonio sera l'héritier de ce riz dont tante Palma lui assure qu'il saura l'utiliser comme il se doit au bon moment.

L'histoire qui se déroule sur une centaine d'années livre beaucoup d'anectodes avec des personnages très attachants. Sans rentrer dans les détails tout ce qu'une famille est susceptible de vivre s'y trouve. Antonio semble avoir su utiliser de bons ingrédients et le bon dosage.

Un vrai régal de lecture qui laisse un grand vide une fois finie.

Je la recommande vivement.

 

L'avis d'Hélène

 

 


 

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Présentation

  • : Une pause livre
  • : Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.
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