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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 04:00

Les-oreilles-du-loup-copie-1.jpg Les oreilles du loup d'Antonio Ungar

Editions Points 2008

145 pages

roman

traduit de l'espagnon colombien par Robert Amutio

 

 

 

Livre lu dans le cadre du challenge Animaux du Monde organisé par Sharon du blog Les livres de Sharon Animaux du monde

 

 

 

 

 

 

Courir dans la savane, grimper aux arbres, se prendre pour un tigre, un monde moitié réel moitié imaginaire d'un enfant, depuis ces trois ans jusqu'à environ six ans, dont les parents viennent de se séparer. Il a sa façon d'appréhender le monde, ne comprend pas toujours très bien celui des adultes et à un peu du mal à se lier avec les enfants de son âge.

 

L'histoire c'est lui qui la raconte. On ne connaîtra jamais son prénom ni celui de ses parents, ni de sa soeur, ni de personne. Il ne me semble pas me tromper en disant qu'il n'y a même pas un seul dialogue dans ce roman. Tout est raconté sans savoir vraiment où l'on est, à quel moment, ni où l'on va. Seul des indications comme la maison, la ville du froid, Rio Magdalema, les Llanos Orientales, Tierra Adentro, Panama sont données. Encore un livre que j'ai choisi pour sa couverture et aussi pour la petite note en bas qui nous nous signale "Un petit miracle littéraire". Même la 4e de couverture ne donnait qu'un extrait, j'ai d'ailleurs même cru que son père mourrait car il en parle comme un fantôme, avant d'en trouver une autre plus parlante.

 

C'est donc avec un mélange de réel et d'imaginaire, sans pouvoir toujours réussir à faire la part des choses, que l'on suit cette nouvelle vie pour ce petit garçon. Les chapitres sont assez irréguliers dans leur longueur mais deux parties distinctes racontent Les jours sombres puis Les jours clairs.

 

Pas facile pour ce petit bonhomme de se retrouver dans tout ce désordre. Sa mère qui est son repaire et son réconfort ne semble pas allée bien mieux.

Le temps, les distances, les gens, les situations semblent parfois complètement déformés dans les descriptions qu'il en fait. Dans ces moments là il n'hésite d'ailleurs pas à se réfugier dans son univers si particulier pour trouver le courage ou se donner une distance avec son entourage. Les relations avec sa soeur plus jeune sont décrites de façon assez originales. Ils ne semblent ne jamais se parler, ou bien les mots semblent ne pas avoir beaucoup d'importance entre eux, pourtant ils communiquent beaucoup à leur façon.

Tout est chamboulé, son univers de liberté s'écroule, il doit partir, repartir et encore partir. Les adultes qu'il va rencontrer ou retrouver vont être pour lui source de réconfort ou bien au contraire source de perturbation. Il voit finalement sa mère retrouver le sourire et sa joie de vivre et tout semble petit à petit reprendre forme. Et puis il a grandi, sa perception a évolué.

 

Une lecture qui demande d'accepter ce regard particulier mais aussi le passage sans frontière de la réalité au rêve. Ce regard d'enfant ne m'a pas paru sonné faux même si quelques fois on devine l'écriture d'un adulte. Le démarrage de la lecture n'a pas été facile en ce qui me concerne car il n'y a eu aucune préparation sur cette univers particulier. Ce n'est pas une histoire triste, c'est une histoire d'un enfant dans une période plutôt chaotique de sa vie racontée par lui même. En tout cas le style et l'écriture poétique m'a fait passer un bon moment de lecture que je vous recommande.

 

 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 04:00

La mare au diable La mare au diable de George Sand 1846

Editions Garnier - Flammarion 1964

187 pages

 

 

 

 

 

Je culpabilisais beaucoup de n'avoir encore jamais lu l'auteur, à moins de l'avoir oublié mais je ne pense pas. Me voici donc la conscience tranquille et prête à continuer les lectures avec George Sand.

 

 

Ce que je retiens de cette lecture ce sont déjà les belles phrases. Je pourrai presque dire que je l'ai lu deux fois car bien souvent j'avais plaisir de relire quelques passages pour l'élégance qu'il y a dans cette écriture. Et puis George Sand dès le début sait nous entraîner là où elle veut. Elle communique son attachement de la vie à la campagne à travers les paysages, les gens qui vivent de la terre. Le Berry semble un personnage à part entière. Il y a du respect, une mise en valeur pour cette vie là, de la nostalgie aussi. Un roman très touchant qui raconte également l'histoire de Germain et Marie qui dégagent beaucoup de bonté.

 

Germain est veuf et père de deux enfants. Il vit et travaille chez ses beaux parents qui sont heureux de l'avoir auprès d'eux pour son travail et sa droiture. Cependant comme le temps a passé ils estiment qu'il serait bon pour Germain de penser à se remarier. Ce dernier qui ne veux pas les contrarier accepte de se trouver une nouvelle femme. Et cela tombe bien car une veuve lui est proposer dans un village des alentours et qu'il est invité à lui rendre visite pour faire connaissance.

 

Alors qu'il s'apprête à partir avec son cheval il lui est demandé d'accompagner la fille de la voisine qui doit prendre une place de bonne dans un village proche où il doit se rendre. Germain accepte et chemin faisant il tombera amoureux de cette jeune fille. Ils vont se trouver bloquer pendant une nuit près d'un étang aux pouvoirs magiques appelé "La Mare au diable". Le lendemain rien n'ira comme il était prévu au début et nous accompagneront ses jeunes gens jusqu'à la célébration de leur mariage qui sera l'occasion de connaître les moeurs du pays et de l'époque.

 

Les dialogues m'ont un peu surpris certainement parce que je suis habituée à ce qu'il soient bien plus rapides dans leur avancé.

 

Une histoire très simple qui aurait pu ne pas me plaire raconté différemment mais qui prend beaucoup de relief sous la plume de l'auteur.

J'en redemande !

 

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 04:00

Mon chien Stupide Mon chien Stupide de John Fante

Editions 10/18 1985/1987

156 pages

traduit de l'américain par Brice Matthieussent

 

 

 

 

Livre lu dans le cadre du challenge Animaux du monde organisé par Sharon du blog Les livres de SharonAnimaux du monde

 

 

 

 

 

 

Voici un livre qui me confirme, en tout cas pour ce qui me concerne, qu'il faut parfois après une lecture laisser bien distiller. Si j'avais fait le commentaire juste après avoir refermé le livre je n'aurai pas eu grand chose à en dire. Si peut être un bof !

 

L'histoire nous raconte la vie d'Henri Molice un auteur d'origine italienne vivant à Point Dume près de la baie de Santa Monica. Il vit dans une belle propriété avec sa femme Harriet et ses quatre enfants mais son rêve le plus cher est de partir vivre à Rome, terre de ces ancêtres. Une famille légèrement surexcitée dont les relations subissent des hauts et des bas. Rien d'extraordinaire ne m'a vraiment séduit dans leurs déboires mais le personnage d'Henri qui au premier abord se montre cynique, raciste, indigne semble derrière ce verni plutôt un être sensible.

 

Les paragraphes m'ont semblé parfois se suivent sans vraiment être liés entre eux. Henri se désespère du travail qu'il se voit parfois contraint d'accepter pour gagner sa vie. Il ne semble pas du tout en phase avec ses enfants devenus déjà suffisamment grands pour vivre leur propre vie mais qui squattent encore la maison des parents. Et puis bien sur il y a le chien qui débarque dans leur vie sans vraiment leur demander leur avis. Il s'impose par la force et par les sentiments et finit par créer la zizanie dans la famille.  Tout sera fait pour s'en débarrasser mais rien est efficace. Le chien est une force de la nature attiré sexuellement par les autres mâles mais aussi par les hommes. Les scènes qui en découlent sont assez comiques d'ailleurs. Indirectement le chien va être l'étincelle qui poussera chaque enfant à faire sa valise et il s'en faut de peu pour qu'Harriet et même Henri en face autant.

 

Ce qui m'a finalement plu dans ce livre c'est le personnage d'Henri. Il tient des propos horribles envers tout le monde sans épargner sa femme et ses propres enfants. Mais il m'a été difficile de prendre tous ces propos au premier degré. Et avec une histoire qui pourrait sembler banale j'ai ressenti beaucoup d'émotions à travers cet homme qui semble parfois un peu paumé.

 

Ça mérite d'être lu.

 

 

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 04:00

Treize-alligators.jpg Treize alligators de Gaetano Bolan

Editions Le Livre de Poche - 2009

120 pages

roman

Chili

 

 

 

 

Livre lu dans le cadre du challenge Animaux du monde organisé par Sharon du blog Les livres de SharonAnimaux du monde


 

 

 

 

 

 

 

 

Présenté comme un livre drôle et grinçant je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire. Les effets comiques m'ont à peine décroché un sourire et je n'ai pas vraiment été convaincue par le côté sombre. J'ai trouvé qu'il sonnait faux.

 

L'histoire se déroule au Chili. Manuel est un loser qui se retrouve toujours dans des embrouilles, des trafics minables. Avec lui vivent sa mère, son petit frère et son amie. Ces derniers personnages ont une vie un peu paumée également. Ils cherchent eux aussi à se sortir d'une vie pas très reluisante mais le résultat n'est pas vraiment concluant.

 

Alors qu'il a perdu toutes ses dents lors d'un combat de boxe il se trouve une place chez un dentiste comme assistant. Mais les choses tournent plutôt mal et il se voit dans l'obligation de quitter la ville et décide de se rendre à Valporaiso avec toujours sa mère, son petit frère et son amie.

 

Arrivé à destination il fait la connaissance de trafiquants en tous genres qui vont lui confier la garde d'un alligator. Manuel n'assure pas vraiment sa mission, il s'enlise dans tout ce qu'il entreprend et petit à petit sa situation devient de plus en plus difficile face aux trafiquants.

 

Je n'avais déjà pas bien accroché à la première partie qui semblait vouloir être drôle, la deuxième m'a encore moins plu. Les scènes semblent grotesques à tel point qu'elles m'ont semblées peu crédibles, elles  s'enchaînent l'une après l'autre et vont cresendo dans le morbide.  Même pour les personnages, hormis le petit frère m'ont semblé assez caricaturaux, sans grand intérêt et aussi grotesques que les scènes. A tel point que je n'arrive même pas à développer mon avis.

 

Tant pis !

 


 


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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 04:00

Gloire Gloire de Daniel Kehlmann

Editions Actes Sud - 2009

Roman

Traduit de l'allemand par Juliette Aubert

 

 

 

 

 

 

Au départ c'est la couverture qui m'a attiré. Je suis d'accord sur le fait que  l'habit ne fait pas le moine mais combien de livres j'ai pu lire par ce biais. Il faut tire qu'avec cette tête, difficile de passer inaperçu parmi tous les livres proposés par l'une de mes bibliothèque préférée.

Et puis évidemment il y a la 4e de couverture qui m'a convainque de repartir avec ce livre. En voici d'ailleurs un extrait :

"Dans le rythme vif et musical qu'on lui connaît, Daniel Kehlmann compose dans son nouveau roman une mosaïque joyeuse et ironique à partir de notre société où les moyens de communication mettent en question le lieu même du réel -pendant que la course à la renommée fait tourner la tête à plus d'un.

Daniel Kehlmann n'a pas fini d'étonner ses lecteurs et se joue allègrement de sa propre gloire. Un vrai régal littéraire - et divertissement garanti".

 

Neuf histoires donc composent ce livre mettant en scène neuf personnages se trouvant à tour de rôle personnage principal, personnage secondaire ou un peu plus éloigné puisque qu'ils vont chacun se retrouver dans un autre histoire. Ces personnages vont se retrouver dans des situations assez originales perdant leur identité et faire face à une situation qu'il ont bien du mal à gérer. "Gloire" perdue ou trouvée accidentellement semble être une patate chaude que chacun ne sait comment manipuler. A chaque histoire chaque personnage nous apparaît du coup différent ce qui donne une assez bonne emprise sur le lecteur. Le téléphone portable se retrouve dans chacune d'elle où son rôle bien que secondaire nous interpelle sur l'importance que l'on veut bien lui donner dans notre vie.

 

Les histoires sont cocasses, drôles, ironiques. Certaines m'ont beaucoup plu d'autres un peu moins mais dans l'ensemble ce livre m'a fait passer un très bon moment.

 

Voix : Un homme se voit attribué du numéro de portable d'un célèbre acteur de cinéma. L'homme plutôt du genre monsieur tout le monde. Au début il ne comprend pas vraiment ce qui lui arrive puis finalement se prend au jeu.

 

En danger : Un auteur (Léo Richter) stressé est parti avec sa compagne pour une conférence de presse. Il s'inquiète de tout et s'énerve des éternelles questions qu'on lui pose.

 

Rosalie s'en va mourir : Le personnage d'un roman de Léo Richter décide de se faire assisté pour son suicide dans une clinique spécialisée dans ce domaine car elle refuse de souffrir à petit feu. Pourtant le scénario semble échapper totalement à l'auteur car cette femme refuse la mort qu'il lui a prévue.

 

L'issue : On se retrouve dans la même histoire que la première (Voix) mais vécue du côté de l'acteur.

 

L'est : Léo Richter est à nouveau dans le coup. Il devait effectuer un voyage en Asie centrale mais a finalement offert sa place à une amie qui écrit des romans policier. Cette femme va se retrouver au fil des pages isolée de tout contact avec ses proches, son pays ignorant totalement la langue et les coutumes du pays. Un atmosphère assez pesante et grandissante du début à la fin. Une des histoires que j'ai le plus appréciée.

 

Réponse à l'abbesse : Une histoire qui reste floue dans ma mémoire car je rédige ce billet après avoir rendu le livre à la bibliothèque. Je pense que le résultat est du au fait que je n'ai pas bien accroché à celle-ci.  

 

Contribution au débat : Un homme qui travaille en informatique dont son passe temps favori est de surfer sur le net, les forum a fini par en récupérer un langage plus que réduite et baignant totalement dans le virtuel. Difficile au début de suivre son raisonnement mais une fois saisie je me suis régalée à lire cette histoire qui prend des proportion assez surprenante.

 

 

Comment j'ai menti et je suis mort : Un homme marié et père de famille a une double vie, double famille. Ses mensonges pour justifier ses déplacements et ses absences arrive parfois à ne plus savoir où il en est, où il est.  

 

En danger : Elisabeth la compagne de Léo Richter se retrouve finalement être au centre d'une histoire de l'auteur.

 

Des histoires qui s'entremêlent assez bien et qui apportent différentes facettes sur les comportements de chacun des personnages. Pas un coup de coeur mais pas loin.

 

 

 

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 04:00

La-michetonneuse.jpg La Michetonneuse d'Eric Delval

Editions Mustang

155 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

Toute l'histoire se déroule à Saint-Germain-des-Près dans les années 60.  Paul, le personnage principal, a 17 ans. Il quitte sa famille avec laquelle il vivait en banlieue parisienne mais pour laquelle il ne semble avoir aucun attachement.

 

Toute l'histoire se déroule à Saint-Germain-des-Près dans les années 60. Paul, 17 ans vient y retrouver sa bande d'amis après avoir couper les ponts avec sa famille avec laquelle il vivait en banlieue.

 

Ici, la vie est bien différente pour lui. Il y a les amis, la belle vie, la liberté, un certain style de vie propre à ce quartier, les histoires entre les ceux de la bande, ceux que l'on aide ou qu'on démolit. Plus ou moins en couple avec Edith, il a également une liaison avec Catherine et il partage ses jours et ses nuits entre terrasse de café, restaurants, boite de nuit.

 

Évidemment pour s'offrir une telle vie sans travail il y a les michtonneuses. Les filles de la bande qui se trouvent un client d'une nuit. Et pour la plupart des hommes ont au moins une fille pour les entretenir.

 

Paul n'est pas un personnage auquel on s'attache réellement mais on finit tout de même par le suivre avec un certain intérêt sa vie. Un peu "salaud" quand même avec les filles qu'il fréquente. Mais à trop vouloir de liberté dans sa vie il finira par en payer le prix, assez cher tout de même.

 

Dans ce roman, le décor reste le même ainsi que l'atmosphère mais il est toujours plaisant de ressentir son ambiance. Et puis les petits rappel de ces années 60 n'y manquent pas. Le style de l'auteur nous offre une lecture soutenue sans aucun temps mort. Mais il m'a parfois semblé surprenante l'attitude de Paul qui semble parfois avoir bien plus que 17 ans. Je suis même retournée une fois en début de roman pour vérifié que j'avais bien lu.

 

 

 

 

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 04:00

Comme des larmes sous la pluie Comme des larmes sous la pluie de Véronique Biefnot

Editions Le Livre de Poche

354 pages

Premier Roman

Prix des lecteurs 2012

 

 

 

 

 

 

Si l'on m'avait dit que j'allais lire une histoire d'amour née d'un coup de foudre mêlée à une histoire d'inceste et de séquestration d'enfants je n'aurai certainement pas lu ce livre car ce ne sont pas du tout des sujets qui me passionnent dans mes lectures. 

 

Et pourtant je me suis facilement laissée entrainer grâce au style de l'auteur qui accroche dès le premier chapitre.

 

J'ai découvert tout d'abord les deux personnages principaux qui tomberont amoureux l'un de l'autre dès leur première rencontre sans s'être dit un seul mot. Simon est veuf, père d'un adolescent, auteur à succès en manque d'inspiration et surtout inconsolable depuis la mort de sa femme. Naelle, jeune femme mystérieuse et solitaire, travaille dans un magasin de tissus. Elle semble blessée profondément par la vie sans que l'on en connaisse la cause au départ. On apprend à les connaître l'un et l'autre, chapitre par chapitre et l'on sent bien au fil des pages que leur rencontre semble inévitable.

 

Le roman pourrait semblé assez à l'eau de rose et pourtant l'auteur l'évite assez bien. D'autant plus qu'à chaque fin de chapitre apparaissent quelques lignes, sortant totalement du contexte, qui semble même casser l'ambiance, comme une petite voix angoissée.

 

Ces petites lignes, de plus en plus nombreuses et de plus en plus importantes nous transportent alors dans un autre univers, bien plus sombre et sordide, qui expliqueront bien des choses sur le passé de Naelle.

 

Le roman devient alors deux histoires, l'une d'amour et l'autre plutôt thriller qui vont se rejoindre et prendre un nouveau tournant. Pour la première bien que pas trop convaincue j'ai tout de même suivi le déroulement sans trop rechigner. Quant à la deuxième, le suspens est très bien amené et le côté sombre ne tombe pas dans le voyeurisme.

 

Les personnages sont assez intéressants mais je les ai trouvé tout de même un peu trop poussé dans leur personnalité, peut-être un peu trop dans la caricature, notamment Céline, personnage secondaire, amie de Simon qui semble avoir fondé une famille à l'image d'une pub Ricorée. Ceci dit les passages où il en est question apporte un peu de douceur à l'histoire.

 

A découvrir.

 


 

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 04:03

1Q84 T2 1Q84 t3  1Q84 d'Haruki Murakami

  Editions Belfond

  526 pages et 530 pages

  Roman

 

 

 

  Livres lus dans le cadre du challenge Dragon
 2012 organisé par Catherine de La culture se
 partage

Dragon 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

Le challenge Dragon 2012 se terminera pour moi avec ces deux tomes avec lesquels j'aurai découvert l'auteur.

Une histoire d'amour somme toute bien compliquée effectivement mais qui semble convenir à plusieurs genres toute à la fois.

Une histoire qui ne se présente plus tant vu le nombre d'articles que l'on peut trouver sur le net. Beaucoup ont aimé mais d'autres ont détesté ou pas du tout accroché.

En ce qui me concerne, le tome 1 m'avait beaucoup accroché par l'histoire, le style et les personnages.

 

Le tome 2 m'a paru moins percutant. Les répétitions qui n'en finissent plus, les détails inutiles m'ont fait redescendre de mon petit nuage. Cependant les personnages sont suffisamment pour rester accroché et tout ce qui restait mytérieux à la fin du tome 1 se dévoile tout de même un peu dans le second tome.

 

Le tome 3 m'a redonné un peu plus d'ardeur dans la lecture. Mais j'ai bien compris qu'une partie du mystère restera à jamais dans l'ombre sans que l'on puisse en connaitre d'avantage. Même la fin nous laisse sur une intérogation. Cependant j'ai davantage accroché à ce dernier tome et les personnages y sont pour une grande partie. Et j'ai complétement accroché au style de l'auteur.

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 04:00

Install Install de Risa Wataya

Editions Picquier Poche

109 pages

roman

Traduit du japonais par Patrick Honnoré

 

 

 

Livre lu dans le cadre du challenge Dragon 2012 organisé par Catherine du blog La culture se partage

Dragon 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

Asako est une lycéenne studieuse de 17 ans. Elle décide pourtant un jour de ne pas retourner à l'école, de jeter tout ce qui se trouve dans sa chambre pour faire le vide. Elle va alors faire la connaissance Kasuyoshi, un enfant de 10 ans qui lui récupère son ordinateur pour le réparer.

Leur rencontre va entraîner Asako où elle ne s'y attendait absolument pas. Kasuyoshi va lui proposer un boulot de call girl sur un site pornographique.

 

D'abord surprise, elle finit par accepter. Tout en continuant de cacher à sa mère qu'elle ne va plus a l'école, elle accompli son travail  de façon clandestine où elle découvre un autre monde de mensonge face aux adultes.

 

Leur aventure se terminera tout de même assez bien.

 

Le style est vif, l'histoire est bien construite, l'écriture simple mais sans détour captive et raconte assez bien l'aventure d'une jeune japonaise en mal de vivre.  Il paraît d'ailleurs important de souligner que ce livre à été écrit par une jeune adolescente de 17 ans ans pendant ces vacances.

 

Une bonne lecture

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 04:00

 

Le-vieil-homme-aux-dix-mille-dessins.jpg Le vieil homme aux dix mille dessins

Le roman de Hokusai d'Aude Fieschi

Editions Philippe Picquier

194 pages

1er roman 2012

amour-coeur-00011

 

 

Livre lu dans le cadre du challenge Dragon 2012 organisé par Catherine du blog La culture se partage

Dragon 2012

 

 

 

 

 

 

Alors que son père est sur le point de mourir Oei découvre des manuscrits où il y a écrit ses souvenirs. Elle ne peut alors s'empêcher de les lire malgré la gêne qu'elle ressent de pénétrer dans l'intimité de son père qui était un homme secret et n'appréciait pas beaucoup que l'on vienne toucher à ses affaires personnelles. Elle-même peintre elle est la seule de la famille a partager cette passion avec son père. En commençant sa lecture, elle se rend vite compte que pour l'artiste cette passion prenait beaucoup de place et en laissait peu pour ces proches.

 

Voici le départ d'un roman qui va retracer la vie d'Hokusai ce peintre mondialement connu mais dont tout le monde ne retient pas forcement le nom (moi la première), celui qui a peint entre autre les trente six vue du mont Fuji.

 

L'époque se situe entre la fin du 19e et le début du 20e siècle, quand le Japon restait fermé au monde occidental. Seul la Hollande pouvait se permettre d'avoir des liens commerciaux en respectant certaines conditions. L'histoire du pays y est également relatée ce qui donne un bon recul sur cette histoire écrite de façon très fluide et où rien  ne semble superflu. L'auteur, diplômée de langue et littérature japonaise est d'ailleurs tout à fait à l'aise sur le sujet.

 

Le récit est parfois arrêté pour faire place aux réactions d'Oei et ses propres souvenirs ce qui donne une autre vision sur l'artiste ou du sujet dont il s'agit. Cela permet également d'apprendre la difficulté pour une femme de se faire une place dans ce milieu.

 

Hokusai pratiquait l'ukiyo-e  comportant la peinture populaire et la gravure sur bois. Les sujets de prédilections étaient entre autre les jolies femmes, le théâtre kabubi, le fantastique et les spectacles de la nature. Il pratiquait son art qui lui permettait tout juste de nourrir sa famille.

 

On le voit évoluer parmi tous les autres artistes et les éditeurs qu'il côtoie, les difficultés que chacun rencontre avec une censure qui ne laisse pas toujours de grande liberté et n'hésite à appliquer la peine de mort. On suit son parcourt qu'il entreprend entre Kyoto et Edo après lequel il publiera plusieurs volumes de ces carnets de croquis et études. Les échanges entre son pays et la Hollande lui permettent de se procurer le bleu de Prusse qu'il va s'empresser d'utiliser dans ses peintures. Hokusai porte un regard intéressant sur les étrangers qu'il a eu l'occasion de rencontrer et aussi de leurs oeuvres totalement différentes des pratiques japonaises.

 

Voici donc un livre fort intéressant et instructif qui se mérite vraiment le détour. Il se trouve de plus en fin d'ouvrage les grandes dates de la vie d'Hokusai, un glossaire et un carte retraçant son parcours.

 

Hokusai4.jpg

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Présentation

  • : Une pause livre
  • : Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.
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