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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 05:00

Je-suis-la-marquise-de-Carabas.jpg Je suis la marquise de Carabas de Lucile Bordes

Editions Liana Levi

140 pages

1er roman 2012

 

 

 

 

 

 

D'un style tout particulier d'écriture Lucile Bordes part sur les traces de sa famille marionnettiste. L'histoire commence en 1850 et l'on suit le parcours de cette famille jusqu'à la mort du grand-père de l'auteur qui laisse cette dernière pleine d'interrogations sur  ce passé qu'elle ignorait jusque là.

 

Peu d'indices l'aideront pour remonter le fil. Son grand-père qui était instituteur ne lui à jamais parlé du piano qu'il possède et que personne n'utilise, des vieilles partitions de films muets. Elle finira toutefois par découvrir un monde féerique.

 

Au commencement il y a Auguste qui quitte l'épicerie où il travaille lorsqu'il tombe sous le charme d'un spectacle de marionnettes tenu par des saltimbanques le père Chock et sa nièce Justine. Il prend la route avec eux, trouve sa place dans les représentations, lui qui a tant de bagout et se marie avec Justine. Un fils naîtra, Émile qui n'a pas la parole aussi facile que son père mais a des dons de mise en scène qui lui permettront de poursuivre cette entreprise familiale.

 

La présentation de cette troupe serait bien sûre incomplète sans évoquer les marionnettes qui ont une place importante sur la vie de tous. Crasmagne est la marionnette vedette, celle qui prend quasiment la place la plus importante sur scène mais aussi dans la vie personnelle des marionnettistes.

 

Lorsqu'Emile est devenu lui-même père de deux enfants, l'époque ne permet plus aussi facilement les spectacles de marionnettes. Il y a la guerre, l'arrivée du cinéma muet et puis la revendication de sa fille qui rêve de s'installer quelque part plutôt qu'être toujours sur la route.

 

On ressent bien dans l'histoire la passion qui anime cette famille. Le rythme de l'écriture fait bien ressortir toute l'ardeur que chacun à sa façon a mis pour faire vivre le théâtre ambulant. La grande histoire n'y a pas une grande place mais qu'importe on s'y retrouve bien. Il y a aussi les anecdotes tout au long de la route partagées avec les compagnons de voyages, les villageois heureux ou parfois réticents à les accueillir.

 

J'ai trouvé dans cette histoire de la chaleur et un plaisr à faire partager une découverte certainement très étonnante.

 


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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 05:00

Deux-zebres.jpg Deux zèbres sur la 30e Rue de Marc Michel-Amadry

Editions Héloïse D'Ormesson

2012

115 pages

1er roman

 

 

 

 

Livre lu dans le cadre du challenge Animaux du Monde organisé par Sharon

Animaux du monde

 

 

 


 

 

 

 

 

Le directeur du zoo de Gaza a eu l'idée après la mort de ses deux zèbres de peindre des rayures sur deux ânes. Ce fait divers aura des répercutions inattendues puisque qu'il sera connu au-delà du pays et attirer l'attention. Il va redonner espoir non seulement au directeur mais également à d'autres personnes qui en éprouvaient bien le besoin. Il va du coup servir de déclencheur de vivre ses rêves pour les cinq personnages du roman.

 

C'est tout simple, plein d'optimisme et même si l'on peut y juger un déroulement sans complication j'ai bien apprécié cette lecture. Je trouve même dommage qu'elle soit si peu développée .

 

 

 


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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 05:00

Les gens du Balto

Les gens du Balto de Faïza Guène

Editions Hachette

153 pages

Romans

 

 

Pour avoir entendu beaucoup de bien de l'auteur je me suis laissée tenter par ce livre qui est un mélange de policier (avec parcimonie) et de vie sociale dans une banlieue en bout de ligne de RER et plus précisément à Joigny les deux bouts. Il n'y a pas grand chose là-bas pour se distraire et le Balto, le café du coin, semble le seul endroit pour y acheter des cigarettes, boire un coup, acheter des tickets à gratter, se donner rendez-vous ; le seul à plusieurs kilomètres à la ronde.

Les gens du coin semblent étouffés dans leur vie en côtoyant le chômage, le racisme, les conflits de générations ; tous semblent vivre dans une certaine médiocrité. Il faut bien dire que les personnages ont des personnalités très nettes mais frôlant parfois la caricature.

Joël, le patron du Balto n'est pas apprécié. Personnage peu agréable, déplacé avec sa clientèle, profiteur. Mais le jour où il est retrouvé mort dans son bar, tout le monde est sous le choc. L'histoire commence d'ailleurs par les propos de la victime qui semble pourtant déjà bien morte mais qui se présente à nous et semble heureuse que l'on s'intéresse un peu à elle. Se sera alors à chaque personnage, suspecté par la police, de venir témoigner en dérivant bien souvent sur sa propre vie personnelle. Le langage est direct, usant autant le verlan, le sms, le grossier et le vulgaire. Les situations sont parfois comiques, parfois pathétiques.

Bien que la fin ne m'ait pas beaucoup convaincue, voire pas du tout, j'ai apprécié le jeux de l'auteur pour la transition d'un personnage à un autre pour arriver jusqu'au meurtrier. Mais je ne suis pas sûre d'avoir choisi le bon livre pour découvrir l'auteur. 

 

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 04:00

La capitana  La capitana d'Elsa Osorio

 Editions Métailié

 331 pages

 Rentrée littéraire 2012

 

 

 

 

 

 

 Un livre que j'aurai eu envie de classer dans les récits de vie mais je me suis laissée convaincre pour le considérer comme un roman. J'ai choisi ce livre pour cette rentrée littéraire pour le côté révolutionnaire du personnage principal (certainement en relation avec mon humeur de ces derniers temps). Mika de son vrai nom Micaela Feldman de Etchebéhère est une femme au destin hors du commun, ayant vécu partout où la révolution avez besoin d'elle.

 

La lecture n'a pas été facile au démarrage. Déjà parce que le narrateur n'est pas toujours le même. On passe du nous au je parce que l'auteur utilise autant la mémoire de Mika que celle de personnes l'ayant côtoyée, même Elsa Osorio s'interpose dans le récit pour lui poser directement ses questions. Et puis il y a l'avancement tout à fait cohérent (mais là il m'a fallu un moment pour le comprendre et l'apprécier) qui ne s'appuie absolument pas sur une chronologie linéaire. On passe d'une époque à une autre pour ensuite revenir en arrière. Enfin l'univers de la révolution sans prise de recul car nous y entrons directement et en première ligne. Difficile quelques fois d'accepter ce que beaucoup de personnage vive comme évident avec les morts, les enfants armés, cette pensée incessante tournée vers la révolution.

 

Mais une fois passé le cap la lecture est vraiment agréable. On suit le parcours de Mika auprès de l'homme qu'elle aime . Sa vie, elle la consacrée à se battre pour la liberté et l'égalité et n'a pas hésiter à se rendre sur place, là où le mouvement avait besoin d'elle. Elle est partie en Patagonie, à Paris, à Berlin, en Espagne. Cet esprit elle le partage avec Hippo. Leur amour est mis également en avant dans cette histoire ce qui apporte parfois un peu de douceur dans cette vie si tumultueuse.

Mika semble être faite pour cette vie. Même ses lacunes ne lui pose pas tant de problèmes. Elle semble agir à l'instinct (mais aussi parce qu'elle est intelligente) ce qui lui vaut beaucoup de respect de son entourage. Parfois aussi de la crainte, voire de la jalousie.

 

Si je dois recommander ce livre ce sera autant pour connaître cette vie si particulière d'autant plus que l'on apprend dans les notes de l'auteur que ce personnage a été écartée de l'Histoire mais aussi pour le travail et les qualités de l'auteur qui mettent vraiment en lumière cette histoire.

 

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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 04:00

Marcus Marcus de Pierre Chazal

Editions Alma Editeur

330 pages

Rentrée littéraire 2012

amour-coeur-00011

 

 

 

 

Je commence déjà par remercier Jérôme qui m'a gentillement envoyé le livre pour que je puisse profiter de la lecture.

 

Un livre que j'avais bien remarqué sur l'étalage (facile à dire et c'est pourtant vrai) mais pour lequel j'avais remis le rendez-vous pour un peu plus tard.

 

De cette histoire j'en retiendrai beaucoup d'humanité. Une histoire où les relations avec les autres ne sont pas toujours faciles que ce soit avec la famille, la société, les amis. Mais il y a toujours quelqu'un ou quelques uns qui sont là pour vous soutenir. Et heureusement car des coups durs il va falloir en traverser quelques uns et pas des moindres.

 

Pierrot le narrateur vit dans les environs de Lille, dans un quartier où l'on ne fait pas grand fortune mais où l'on y trouve solidarité et générosité. Agé d'une trentaine d'années, célibataire, il fait les marchés et fréquente des amis qui connaît depuis l'enfance. Tous n'ont pas eu une enfance très agréable, voire même assez malheureuse. C'est d'ailleurs également le cas de Pierrot. L'adolescence leur a fait côtoyer la drogue. Certains s'en sont sortis, d'autres moins bien avec la cure de désintoxication ou y ont laisser leur vie.


Parmi eux il y a Hélène, toxicomane qui avant de se suicider décide de confier la garde de son fils Marcus âgé de 9 ans à Pierrot. Cet enfant n'a connu  jusque là que les squats auprès de sa mère. 


Pas facile pour Pierrot au début d'accepter cette adoption qu'il finit par accepter et il entreprend tout pour offrir au petit Marcus une vie meilleure. Les sentiments s'installent rapidement entre tous les deux.Dans son petit appartement il lui installe sa chambre, l'inscrit à l'école. La confiance et la complicité prend vite entre tous les deux. Chacun à vite apprivoiser l'autre et ils se donne confiance dans la vie mutuellement. Malheureusement, Pierrot sera conduit en prison et en attente de son jugement pour homicide involontaire on le suit dans sa vie de prisonnier où une seule pensée l'obsède : Marcus l'attend dehors.

 

Un roman dont j'ai aimé le style d'écriture. Il y a dedans plein de tendresse, de mots grinçants et parfois le cri à l'injustice.

Une histoire qui malgré le décor fait chaud au coeur.

 


 

L'avis de Jérôme du blog d'une berge à l'autre



 



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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 04:00

1q84  1Q84 d'Haruki Marakami

 livre 1

 Editions Belfond

 533 pages

 

amour-coeur-00011

 

 


 

 Ça tombe bien c'est la rentrée littéraire ! Mais je pense être quand même légèrement en retard. C'était une première pour moi de m'acheter un livre qui venait de sortir. Maintenant que je l'ai fini je ne comprend d'ailleurs pas pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt. De plus ce livre m'a permis de découvrir l'auteur. Aux dires des adeptes ce ne serait pas le meilleur. Je m'en réjoui car ça me promet de magnifiques lectures pour plus tard.

 

De l'histoire je ne savait pas grand chose, la quatrième de couverture n'en dévoile pas beaucoup et de toutes façons je préférais me laisser découvrir.

 

S'en savoir vraiment où j'allais je me suis régaler à lire l'histoire qui ne m'en rappeler aucune autre. Le fait de passer à chaque chapitre d'un personnage à l'autre n'a fait qu'attiser ma curiosité et me faire augmenter ma vitesse de lecture.

 

Les deux personnages Tengo et Aomamé me plaisent avec la description qui en est faite.

Tengo un grand costaud, n'aimant pas les complications et les responsabilité, prof de math mais aimant s'essayer à l'écriture de romans et qui se fait embarquer un peu malgré lui à la ré écriture d'un roman réalisé par une jeune fille de 17 ans entourée de beaucoup de mystère.

 

Aomamé, grande sportive, pratiquant un double emploi comme liquideuse d'hommes méprisables, marquée par le décès de sa meilleure amie et une enfance passée avec sa famille auprès des Témoins de Jéhovah.

 

Rien, absolument rien ne les unis. Tout au moins en apparence. Mais au fur et à mesure de l'histoire qui se construit on voit bien au fur et mesure que la rencontre va se réaliser sans pouvoir deviner comment cela va se faire. Je crois d'ailleurs que c'est l'impossibilité de deviner la tournure de l'histoire qui me plaît. Tout est dévoilé petit à petit, il n'y a pas d'autres solution que de se laisser conduire. Y aurait-il une tendance vers la science fiction ou le fantaisy. Je n'en sais rien. La seule envie que j'ai maintenant est de me procurer le livre 2 et de me laisser entraîner à nouveau dans cette histoire. Il m'est d'ailleurs difficile maintenant de me plonger dans d'autres lecture.

 


 


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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 04:00

Nefertiti-canne-a-sucre.jpg Néfertiti dans un champ de canne à sucre de Phlippe Jaenada

Editions Pocket

282 pages

roman

 

 

 

Pas facile d'écrire un avis sur un livre que l'on a lu depuis déjà quelques temps. L'impression que l'on a juste après la lecture s'évapore tout doucement et il est plus difficile alors d'être spontanée. C'est pourtant ce qui m'arrive pour ce livre, lu bien avant de partir en vacances.

Je vais donc m'efforcer de restituer au mieux mon ressenti en m'aidant des quelques notes par ci, par là que j'ai laissé traîner.

 

Loin des histoires d'amour "classiques" cette histoires pas comme les autres est à la fois torride, cruelle, plutôt déjantée et quoi d'autre encore ? très explosive. Philippe Jaenada ne m'était pas inconnu mais sans plus, le livre attendais depuis pas mal de temps d'être lu et maintenant que c'est chose faite, je ne pense pas oublier de si tôt cet auteur qui m'a assez surpris dès le début mais aussi séduit par cette histoire et son style d'écriture.

 

Titus et Olive forment un couple peu banal vivant une grande passion. Mais cette passion les entraîne plutôt vers la destruction parfois violente et l'on se questionne bien souvent jusqu'où elle les ménera.

Les deux personnalités semblent aux antipodes par leur tempérament et en même temps bien se compléter.


Titus, le narrateur, entouré par ses nombreux amis et ex-copines est considéré comme l'éternel célibataire, d'une nature plutôt tranquille il n'a jamais connu jusqu'à la rencontre d'Olive le grand amour. Depuis cette rencontre il est fou d'amour sans pouvoir s'expliquer pourquoi il l'aime.


Olive, rapidement surnommée "l'extra-terrestre" sort complètement de la conformité. Tout d'abord un look très décalé, se considérant comme une moins que rien avec des relations où la soumission semble être sa règle de conduite. Sa personnalité par son langage, ses idées, sa spontanéité peut autant séduire que choquer ou faire fuir.  

 

D'une plume toute personnelle Philippe Jeanada livre une histoire avec un humour qui ne m'a pas déplu sur un rythme bien tonique.

J'y ai bien apprécié les descriptions très imagées de l'auteur, les leçons théoriques que Titus nous livre pour "niquer avant le lever du soleil". C'est cru mais heureusement on n'est pas obligé de prendre tout au premier degré.Et j'ai également apprécié les lapins qui s'immiscent dans l'histoire.

 

Une découverte d'auteur que je considère assez bien réussie et pense bien continuer à le découvrir.

 


 

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 04:00

la-petite-fille-de-menno.jpg La petite fille Menno de Roy Parvin

tiré du recueil La forêt sous la neige (éditions Phébus)

Editions Libretto

106 pages

 

 

 

 

Une histoire qui ne m'a pas transporté mais qui malgré tout ne m'a pas laissée de marbre et où j'y ai trouvé beaucoup de sensibilité.

 

Linsay qui vit en Californie décide de se rendre dans l'est américain pour rendre visite à sa famille. Plutôt que de choisir un transport rapide elle préfère un long trajet en train. Pendant tout le trajet c'est un peu un retour à la vie qu'elle recherche. Elle a quarante ans, son ex-mari décédé maintenant l'avait quitté pour une autre. Depuis elle semble que sa vie s'est un peu arrêtée. Pendant longtemps elle recherche la raison de cet abandon, pourquoi est-il parti dans une région isolée, qui est cette femme pour qui il la quitté ? Tout un tas de questions qu'elle se pose à travers les paysages très variés de son voyage.

Par les quelques rencontres qu'elle fait dans les différents trains elle commence à se sentir un peu revivre, un peu une autre.

Mais les conditions météo vont modifier sons voyage. Alors qu'elle doit faire un arrêt dans le village de son ex mari prénommé Whit, une tempête de neige empêche le train de repartir.

C'est alors qu'inévitablement elle rencontre la deuxième femme de Whit. Cette rencontre permettra aux deux femmes de découvrir les différentes facettes de Whit car chacune semble avoir vécu avec une personne différente. Une rencontre quelque peu déroutante, dérangeante mais qui apportera beaucoup aux deux femmes.

 

Cette histoire a été adaptée à l'écran par Claude Miller sous le nom de Voyez comme ils dansent en 2009.

 

 

 

 

 

 

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 04:00

philosophie-de-la-vie-conjugale.jpg  Philosophie de la vie conjugale

 d'Honoré Balzac

 Editions Folio

 85 pages

 

 Lu dans le cadre Grands Classiques organisé par Natou

 

classiques

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Arrivé à une certaine hauteur dans la latitude ou la longitude de l'océan conjugal, il se déclare un petit mal chronique, intermittent, assez semblable à des rages de dent..."

 

Voici la première phrase de la Philosophie de la vie conjugale qui nous place directement dans le contexte.

 

Bien différent du précédent livre que j'ai lu de Balzac "La Maison du chat qui pelote" par l'écriture, cet ouvrage nous fait part du sentiment de Balzac envers le mariage, ses travers, son cheminement et propose un comportement à y adapter afin que ce périple puisse apporter le meilleur de lui-même.

Pour cela il illustre les comportements des deux parties à travers deux époux qui ont passé depuis déjà quelques temps l'étape de la lune de Miel. Caroline et Auguste nous font partager les petites scènes bien caractéristiques qu'il est courant de rencontrer dans cette union.

 

Bien sur, nous trouvons à travers le texte des éléments qui nous démontre bien qu'il s'agit d'une époque bien différente de la notre. Cependant, le sujet ainsi que ces déboires restent bien actuel. La confrontation de l'homme et de la femme semble être gravé sans que l'on puisse trouver beaucoup de grandes modifications dans le comportement type.

 

Certaines vues de l'auteur sont très fines dans la comparaison qu'il donne. Certaines vérités sont difficiles à contester, on en souri, on peut éventuellement rire jaune. C'est un livre que j'ai trouvé très plaisant surtout en ayant à ce jour du vécu sur ce sujet .

 

Voici quelques autres phrases puisé au fil des pages :

 

"Règle générale : Aucun homme n'a pu découvrir le moyen de donner un conseil d'ami à aucune femme, pas même la sienne."

 

"Axiome : Quand un mari et une femme se tiennent, le diable seul sait celui qui tient l'autre."

 

"Les malheurs de 1814 affligent toutes les existences. Après les brillantes journées, les conquêtes, les jours où les obstacles se changeaient en triomphes, où le moindre achoppement devenait un bonheur, il arrive un moment où les plus heureuses idées tournent en sottises, où le courage mène à la perte, où la fortification fait trébucher. L'amour conjugal, qui, selon les auteurs, est un cas particulier d'amour, a, plus que toute autre chose humaine, sa Campagne de France, son funeste 1814. Le diable aime surtout à mettre sa griffe dans les affaires des pauvres femmes délaissées, et Caroline en est là."

 

 

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 04:00

Tous les petits animaux

Tous les petits animaux

de Walker Hamilton

Editions 10/18 - 2000

135 pages

roman écossais

  amour-coeur-00011

 

Lu dans le cadre du challenge Animaux du monde organisé par Sharon.

 

Animaux du monde

 

 

 

 

 

 

Cette histoire semble un conte, une histoire touchante que l'on peut voir sous différents aspects. L'histoire de deux personnages un peu décalés que le hasard va faire se rencontrer. Bobby, un homme de 31 ans est resté dans sa tête un enfant suite à un accident de voiture. C'est lui le narrateur et par son esprit enfantin il donne un touche encore plus émouvante à cette histoire si peu commune.

 

Lorsque sa mère meurt, il se retrouve confronté à son beau-père qu'il surnomme "Le Gros" et qui est un homme cruel. Il parvient à s'enfuir et c'est alors qu'il rencontre Monsieur Summers, un homme solitaire dont on découvrira plus loin son sombre passé.

 

L'activité de ce dernier consiste à enterré tous les petits animaux ayant été victimes de la cruauté des hommes. Munis d'une truelle, il ramasse sur la route les lapins, les hérissons et même les escargots pour leur offrir un enterrement digne de ce nom pour ces êtres qu'il respecte plus que tout. Il n'hésite pas non plus à se confronter à certaines personnes de façon assez brutale pour défendre sa cause. Vivant caché dans la nature, il évite le contact prolongé avec le genre humain.

 

Bobby voit en lui une personne qui lui apportera tout le réconfort et l'attention dont il a besoin et il décide de rester auprès de lui. Leur aventure nous fera partager de bons moments comme des moins bons jusqu'à ce qu'à la fin, la décision qu'ils prennent tous les deux change le cours des événements.

 

Le langage de Bobby est plaisant, parfois drôle par ses réactions innocentes qu'il peut avoir sur le monde qui l'entoure. Bien qu'il ne possède pas toutes ses facultés mentales, il fourni tous les efforts possibles afin de pouvoir mieux appréhender les obstacles qui se trouvent sur son chemin.

On ressent également tout le sérieux que les deux hommes, chacun à sa façon, mettent dans leur existence.

 

La fin n'arrive pas par un grand suspens mais elle est tout à fait en concordance avec le récit.

Un récit qui fait du bien à lire et qui nous montre la vie sous un facette bien différente.

A découvrir.

 

 

Ce livre a été adapté au cinéma en 2001.

 

 

L'avis de Folfaerie

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Présentation

  • : Une pause livre
  • : Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.
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