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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 05:00

  chat sorcière 

 

 

 

La nuit des courges ensorceléesLa nuit des courges ensorcelées de Blanckaert & Buguet

Editions Seuil Jeunesse

32 pages

 

 

 

Je pensais que l'histoire était totalement inventée comme beaucoup quand il s'agit de sorcières et de courges. Et bien non ! Le lieu où elle se passe existe bien. C'est à Marchiennes dans le nord de la France. Et en lisant donc cette histoire nous connaîtrons pourquoi tous ces cucurbitades ont autant de succès en cette période.

 

A Marchiennes donc, il y a fort longtemps, une sorcière passait par là, accompagnée par une multitude de corbeaux, pour se rendre vers le pays du nord. Mais elle fut stoppée par un piège à loup où elle posa son pied. De rage elle décida de s'installer dans les lieux et de se venger de ces maudits villageois. Dans les environs, tous les habitants subissaient sans pouvoir rispoter contre les mauvais sorts de cette sorcière. Les lieux étaient devenus sordides et tout le monde vivait dans la peur.

 

Puis un jour un enfant fut trouver dans le jardin d'une vieille qui le garda et l'éleva. Cet enfant fut fut nommé Alban, il était albinos et aveugle. Devenu adulte il entraîna les villageois à jouer un mauvais tour à cette sorcière et ses corbeaux. Et c'est là que l'on apprend l'utilité des courges.

 

Les illustrations de l'histoire m'ont fait penser aux peintures de Bruegel avec un mélange de personnages fantastiques. La sorcière est hideuse à souhait et l'on est bien content de pouvoir s'en débarrasser.

 

Petite info : en cherchant dans le net j'ai pu voir qu'au début d'octobre le village de Marchiennes a fêté les cucurbitades. Cliquez sur la photo pour plus d'info.

 


 

Marchiennes.jpg

 

 

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 04:00

Des-villes-et-des-hommes.jpg Des villes et des hommes d'Edward Glaeser

Enquête sur un mode de vie planétaire

Editions Flammarion

286 pages + notes & bibliographies

 

 

 

 

Tout d'abord, chose que je fais très rarement sur mon blog, je vais vous présenter l'auteur via le net.


  Spécialiste d'économie urbaine, Edward Glaeser est professeur à Havard. Il enseigne régulièrement la théorie microéconomique, et parfois urbaine et l'économie publique. Il a publié des dizaines d'articles sur les villes, la croissance économique et du droit et de l'économie.
En particulier, ses travaux ont porté sur les déterminants de la croissance des villes et le rôle des villes en tant que centres de transmission idée. Il a reçu son doctorat de l'Université de Chicago en 1992. Il est notamment l'auteur, avec Alberto Alesina, de Combattre les inégalités et la pauvreté et Les Etats-Unis face à l'Europe.

 

Après cette présentation, on peut donc s'attendre à un sujet bien maîtrisé qui ne manque pas d'arguments. Il permet de prendre du recul sur une question qui fait réfléchir sur l'avenir des hommes et de leur habitat d'un point de vue mondial. Il m'a donc fallu mettre de côté mon rêve de maison de campagne et de cabane perchée pour me laisser entraîner par ce livre, qui ne se lit certes pas comme un roman, mais dont la lecture est toutefois aisée et fort intéressante.

 

Actuellement, plus de la moitié de la population mondiale est urbaine et la ville semble le lieu le plus à même d'apporter une bonne qualité de vie aux habitants et bien moins néfaste pour la planète. Avec beaucoup de clarté et s'en omettre l'aspect humain Edward Glaeser nous présente les villes comme la plus grande invention de l'espèce humaine. Un lieu où d'une part, se développe l'innovation, les idées, le partage du savoir, favorise l'échange et d'autre part, comme un lieu bien plus écologique, et oui vous avez bien lu, que l'étalement des construction sur un mode horizontal qui oblige l'utilisation plus importante de la voiture.

 

Ses arguments s'appuient sur le cas de différentes villes à travers le monde qu'il développe en analysant leur histoire, leur succès, leur chute et éventuellement leur adaptation pour revenir au niveau des villes ayant réussi. Chaque facteur de réussite y est également examiné comme le climat, le développement d'Internet mais aussi les errements de l'écologie. Et bien entendu il y inclu les villes situées dans les pays en voie de développement qui ont encore des choix à faire et qui auront bien entendu des conséquence non seulement sur leur propre réussite mais aussi sur la planète.

 

Malgré un sujet de grande ampleur, Edward Glaeser ne rate jamais une occasion pour rappeler l'importance de prendre en compte que les villes sont peuplées d'humain. Il revendique une politique public en faveur des gens pauvres et non des endroits pauvres. Une ville doit prendre soin de ses habitants.Il lutte contre le mythe que les villes rendent les gens malheureux. La ville ne rend pas les gens pauvres ; elles attirent les gens pauvres en leur permettant une évolution que l'isolement rural ne leur permet pas. Il n'ignore pas que la ville à été le théâtre de grande pauvreté et l'est encore. Mais en assurant tout d'abord la sécurité et l'éducation cela peut permettre à certaines villes un bon essor.

 

Sur l'aspect de la construction, l'auteur est intransigeant sur le fait qu'une ville construite à la verticale est bien plus écologique que la campagne avec des constructions étalées. La densité permet des déplacements bien moindres, moins de pollution, et une meilleure collaboration humaine. Les gratte-ciel sont préférables afin d'éviter les villes vitrines. 

 

Un sujet que j'ai trouvé donc fort passionnant sans restée non plus baba devant son plaidoyer. Ça fait réfléchir, se poser des questions, réagir car parfois certains passages ont du mal à être acceptés. Il y a très peu de passages que j'ai passé rapidement car ils comportaient des données statistiques que j'aurai de toutes façons certainement oubliées à la page suivante. Mais bien que le sujet me paraisse épineux, il est abordé d'une façon très éclairé et sans détour.


 

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 04:00

Le-balai-magique.jpg  Le balai magique de Chris Van Allsburg

 Editions L'école des loisirs

 29 pages

 à partir de 6 ans

 Conte

 

 

 

 

 

   

L'histoire du balai magique nous raconte l'histoire d'un balai qui vient justement de perdre ces pouvoirs. La sorcière qui le chevauchait a décidé de s'en débarrasser après une belle chute qu'elle vient de subir. Tous les deux ont atterrit dans le jardin de la veuve Shaw qui surmonte sa peur et parce qu'elle est pleine de bonté. Elle accueille la sorcière dans sa maison pour qu'elle se rétablisse. La nuit suivante, la sorcière complètement guérie part en laissant son balai comme un vulgaire balai.

 

Au petit matin, la veuve Shaw se retrouve donc avec un balai bon pour lui balayer la cuisine. Mais un matin plus tard voilà qu'elle surprend le balai balayant tout seul sa maison sans s'arrêter. Elle décide alors de lui apprendre d'autres corvées comme nourrir les poules, couper du bois et même jouer du piano. La nouvelle se répand dans le voisinage suscitant curiosité, jalousie et peur. Certains voisins plus malveillants que d'autres crient au malheur et assurent qu'il faut se débarrasser de ce balai.

 

Un jour, après une rencontre malheureuse avec des enfants ne lui cherchant que des ennuis, le balai se défend et se retrouve alors condamné à brûler vif sans que la veuve Shaw ne s'y interpose. Mais le malheur pour les habitants n'est pas fini car le fantôme du balai rôde depuis, faisant fuir tous les voisins. Mais là n'est pas la fin.

 

A découvrir pour son originalité et par des dessins qui se marient très bien avec l'histoire.

 

Le format tout en longueur de ce livre nous permet de profiter de belles images tant par le dessin que par le plan qui donne l'impression au lecteur de se trouver au ras du sol ou en tout cas bien en dessous de ce qui est représenté.

 


 

 

 

 

 

 

le-balai-magique1.jpg

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 04:00

Dans la mer il y a des crocodiles Dans la mer il y a des crocodiles de Fabio Geda

l'histoire vraie d'Enaiatollah Akbari

Editions Liani Levi

173 pages

Traduit de l'italien par Samuel Sfez

 

 

Livre lu dans le cadre du challenge Il Vaggio organisé par Nathalie du blog Mark et Marcel et Animaux du Monde organisé par Sharon


Challenge il viaggio

                                                     Animaux du monde

 

 

 

 

 

 

Un témoignage qui a donné à l'auteur l'envie d'en retracer le récit dès qu'il a entendu l'histoire raconté par Enaiat. L'histoire est raconté à l'aide de questions que Fabio Geda pose à Enaiat et auxquelles ce dernier répond en ce contentant de donner des faits. Pour lui les faits est le plus important. Donc pas de sentimentalisme, pas d'état d'âme. D'ailleurs, celà ne lui aurait pas servi à grand chose pendant cette période de sa vie. Son seul but était de sauver sa peau et de trouver un endroit bien plus facile à vivre que là d'où il venait.

 

Enaiat est Afghan. Son ethnie est haïe dans pays. Sa mère l'a abandonné de l'autre côté de la frontière du Pakistan pour lui sauver la vie après avoir longtemps voyager et la plupart du temps cachés. Lorsqu'il se rend compte de sa situation il entreprend tout pour s'en sortir. A ce moment là il pense avoir 10 ou 11 ans (il n'y a pas d'état civile là où il vivait) mais il sait qu'en grande partie il ne pourra compter que sur lui même. Il garde cependant en mémoire la promesse qu'il a fait à sa mère avant qu'elle ne l'abandonne. Trois règles à respecter : ne pas prendre de drogue, ne jamais utiliser d'arme, ne jamais voler.

 

Malgré sa petite taille il cherche du travail, n'importe lequel du moment qu'il puisse manger et se loger. Il fera quelques rencontres qui le conduiront en Iran, en Turquie, en Grèce. Pour cela il aura affaire aux trafiquants d'hommes qu'il faut payer cher, subir des conditions de vie bien en-dessous du minimum acceptable. Mais Enaiat veut finalement se rendre en Italie où la vie semble tout de même bien meilleur pour la situation qu'il vit.

 

On le suit alors dans son parcourt chaotique dont je ne souhaite pas trop en dévoiler. Il y a des moments durs voire dramatiques mais Enaiat ne veut pas nous raconter son histoire pour nous tirer la larme à l'oeil. C'est uniquement des faits qu'il souhaite faire passer. Il y a d'ailleurs dans la façon de nous raconter ce récit des moments d'humour. Et c'est dans le passage le plus dramatique du livre que j'y ai trouvé la dose d'humour la plus forte mais pourtant certainement pas recherchée.

 

Une vie qu'il est assez difficile d'imaginer d'autant plus qu'il y est fait référence à des événements bien connus. Je pense notamment aux Jeux Olympiques qui se sont déroulés en Grèce.

 

La détermination de cet enfant et le style de l'auteur en font un témoignage qui ne peut que nous toucher.

 


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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 04:00

 

 

  chat sorcière

 

 

 

 

 

 

 

une visite chez la sorcièreUne visite chez la sorcière de Carl Norac & Sophie Moon

Editions Pastel

24 pages

à partir de 6 ans

 

 

 

 

 

 

Tout le monde à peur des sorcière. Et il n'y a pas d'exception pour cette voisine qui en a toutes les apparences. Tout le monde sauf cette petite fille qui la trouve jolie. Et malgré que la maison de la sorcière qui est peu rassurante, la fumée orange qui sort de sa cheminée, le chapeau pointue et les cheveux de la sorcière, les chauves souris et les plantes carnivores, la petite fille ne peut s'empêcher d'aller à sa rencontre. Même les recommandations des voisins de la dissuade pas. Alors allez savoir si ce sera une belle rencontre ou une dangeureuse rencontre.

 

Une jolie histoire qui vient contredire tout ce qui ce dit de ces horribles sorcières.

 

 

 

 

 

  Sorciere-halloween.gif


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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 04:00

Petit traité sur l'immensité du monde Petit traité sur l'immensité du monde de Sylvain Tesson

Edition Pocket

166 pages

 

 

 

 

 

 

 

Sylvain Tesson nous livre là un recueil sur le voyage que peut d'entre nous peuvent se vanter d'entreprendre. Il faut dire que pour lui c'est sa vie, celle d'ailleurs qui le fait vivre, pour laquelle il vit aussi. Un mode de vie qu'il entreprend bien souvent en solitaire avec une certaine philosophie en fuyant tout simplement la civilisation.

Son approche dans le livre nous emmène tout d'abord sur l'état d'esprit qu'il aborde sur le chemin accompagné de ses réflexions, ses prières, ses poèmes, ses observations, son carnet de notes, son ouverture sur le paysage qui l'entoure. Le chemin n'est pas toujours facile à entreprendre mais lui apporte beaucoup.

Il nous conte ses moments de solitudes dans des paysages très variés passant du désert à la forêt dense et le comportement adopté pour se sentir au plus près de la nature. Il rejette d'une certaine façon la modernité mais accepte volontiers de partager quelques moments avec des compagnons partageant d'une certaine façon son mode de vie. Je pense notamment aux escalades nocturnes assez surprenantes des cathédrales ou autres bâtiments donnant de la hauteur et une vision sur le monde assez différente et originale. Je pense aussi aux rencontres avec ceux qui ont choisi de couper les liens avec le monde pour s'installer dans une simple demeure loin de tout.

 

Il se voit d'ailleurs lui même retourner, le moment venu, nourrir de sa dépouille un arbre par sa racine afin de régler sa note envers la terre.

 

Ce sera pour un livre que je relirai volontiers plusieurs fois.

 

 

 

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 04:00

 

chat sorcière

 

 

 

 

 

 

Le secret de la citrouilleLe secret de la citrouille de Brigitte Heller-Arfouillère

et Gilles Weissmann

Editions Milan Jeunesse

27 pages

à partir de 6 ans

Conte

 

Je profite de classer ce livre dans le cadre du challenge Dragon 2012 organisé par Catherine. Dragon 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour continuer dans la série, voici un conte bien loin du pays d'Halloween puisqu'il se déroule en Chine il y a fort longtemps. C'est l'histoire de deux petites filles chinoises très amies et inséparables. Elles se font d'ailleurs une promesse de ne jamais se séparer tout au long de leur vie.

Et effectivement alors qu'elles sont devenues femmes et mariées elles sont devenues aussi voisines pour continuer à être proches et pouvoir continuer à se voir. Seul un petit muret sépare leur jardin.

 

Les deux femmes sont heureuses mais au fur et à mesure que les années passent elles sont bien désolées de ne pouvoir avoir un enfant.

 

Un jour leur vient l'idée de planter une graine de citrouille qu'elle place tout près du muret. Le temps passant les deux plants se mettent à pousser le long du muret pour se rejoindre et former comme une seule plante. Un jour elles y découvrent une minuscule citrouille qui va se mettre à grossir de façon démesurée ce qui intrigue tout le voisinage.

 

Tout le monde s'imagine la bonne soupe qui va pouvoir être préparée avec un légume aussi gros. Mais le jour où elles se décident à ouvrir leur citrouille une bien grande surprise les attendent.

 

Une histoire basée sur l'amitié illustrée avec de belles couleurs chaudes. Et même si la fin est assez attendu j'ai apprécié cette lecture que j'ai trouvé reposante autant par l'histoire que par les dessins.

 

 


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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 04:00

 

chat-sorciere.jpg

 

 

 

 

Bien que je ne sois pas une adepte d'Halloween j'ai tout de même voulu mettre en ligne quelques livres de citrouilles, de sorcière et histoires un peu magiques pour profiter de l'ambiance. Toutes les histoires ne sont pas forcement liées à cette périodes mais on au moins en commun un des éléments de cette fête et du coup nous fait dériver quelques fois vers des univers bien différents.

Mais je n'irai pas jusqu'à présenter l'histoire de Cendrillon.

 

Je vous propose pour démarrer la série une bonne soupe au potiron.

 

 

 

 

 

 

La soupe au potiron  La soupe au potiron d'Helen Cooper

 Editions Kaléidoscope

 30 pages

 à partir de 5 ans

 

 

 

 

 Trois compères inséparables vivants sous le même toit partagent leurs journées et leurs nuits au fin fond d'un bois. Quand arrive le soir l'ambiance musicale est au programme. Puis c'est l'heure de préparer la bonne soupe de potiron où chacun à son rôle à jouer.

 

Mais un matin Canard décide que ce sera lui le cuisinier, celui qui tournerai la soupe. Ses amis l'Ecureuil et le Chat ne sont absolument pas d'accord. Il s'ensuit alors une bagarre générale dans le logis.

 

Puisque personne ne peut se mettre d'accord, Canard décide alors de quitter la maison avec son baluchon. Ses amis qui pensent à un coup de colère ne s'inquiète pas trop au début s'imaginant que leur ami va bientôt revenir. Mais le soir venu Canard n'est toujours pas revenu, ses amis ont beau le chercher, ils ne le trouvent nulle part. Démarre alors une grande recherche pour le retrouver absolument car tous les deux ont bien peur qu'il lui arrive malheur.

 

Une histoire basée sur l'amitié et les concessions quelques fois utiles. Une histoire bien rythmée et joliment amenée.

 

 

  La-soupe-au-potiron1.jpg              La-soupe-au-potiron2.jpg

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 04:00

La-memoire-dans-les-poches.jpg La mémoire dans les poches d'Emile Le Roux & Luc Brunschwig

Tome 1

Editions Futuropolis

88 pages

BD

 

 

 

Une BD où il est difficile de comprendre au début où va nous mener l'histoire, mais petit à petit les choses deviennent assez claires pour capter notre attention et inciter notre curiosité à poursuivre.

 

Une homme assez âgé accompagné d'un chien et d'un bébé qu'il tient dans ses bras déambule dans la rue et semble bien dans l'embarras. Il finit par rentrer dans un café où il est attiré en voyant une maman nourrir son enfant. Lorsqu'il lui demande si elle accepterait de donner un peu de lait à l'enfant qu'il porte il se fait rembarrer par cette femme et attire les regards des autres clients. Il décide alors de s'expliquer mais personne ne voit au démarrage le rapport avec sa situation. Petit à petit les quelques clients s'approchent de la table, l'écoutent et le questionnent.

 

Il parle alors de sa vie dans la cité, le dévouement de sa femme envers les enfants d'immigrés pour les aider à faire leurs devoirs. Puis il parle de son fils qui a suivi un peu leur chemin en donnant des cours d'adultes à des immigrés qui ne connaissent pas le français. Dans ses cours une algérienne va bouleverser leur vie familiale qui semblait jusque là idéale. Leur fils en âge de voler de ses propres ailes avait fait le choix de rester vivre chez parents. Cette situation leur convenait très bien, surtout à la mère qui le considérait encore comme un enfant. Les relations que le fils va nouer avec cette algérienne va mettre à jour une facette de caractère de la mère que le fils ne connaissait pas et qui lui fera fuir ses parents.

 

Le vieux monsieur avoue également que depuis quelques temps il épiais son fils et que de fils en aiguille il avait cherché à en savoir un peu plus sur cette algérienne. Il se sent alors coupable du déroulement des événements (mais là je n'en dirait pas plus). En parallèle lui reviennent en mémoire des souvenirs d'enfance assez marquants.

 

Le tome 1 nous laisse donc avec un homme décidé à affronter cette situation qu'il semble vouloir réparer à tous prix.

 

Il me tarde donc de lire la suite car cette histoire a un déroulement qui accroche rapidement son lecteur.

 

La-memoire-dans-les-poches1.jpg      

 

 


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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 04:00

La capitana  La capitana d'Elsa Osorio

 Editions Métailié

 331 pages

 Rentrée littéraire 2012

 

 

 

 

 

 

 Un livre que j'aurai eu envie de classer dans les récits de vie mais je me suis laissée convaincre pour le considérer comme un roman. J'ai choisi ce livre pour cette rentrée littéraire pour le côté révolutionnaire du personnage principal (certainement en relation avec mon humeur de ces derniers temps). Mika de son vrai nom Micaela Feldman de Etchebéhère est une femme au destin hors du commun, ayant vécu partout où la révolution avez besoin d'elle.

 

La lecture n'a pas été facile au démarrage. Déjà parce que le narrateur n'est pas toujours le même. On passe du nous au je parce que l'auteur utilise autant la mémoire de Mika que celle de personnes l'ayant côtoyée, même Elsa Osorio s'interpose dans le récit pour lui poser directement ses questions. Et puis il y a l'avancement tout à fait cohérent (mais là il m'a fallu un moment pour le comprendre et l'apprécier) qui ne s'appuie absolument pas sur une chronologie linéaire. On passe d'une époque à une autre pour ensuite revenir en arrière. Enfin l'univers de la révolution sans prise de recul car nous y entrons directement et en première ligne. Difficile quelques fois d'accepter ce que beaucoup de personnage vive comme évident avec les morts, les enfants armés, cette pensée incessante tournée vers la révolution.

 

Mais une fois passé le cap la lecture est vraiment agréable. On suit le parcours de Mika auprès de l'homme qu'elle aime . Sa vie, elle la consacrée à se battre pour la liberté et l'égalité et n'a pas hésiter à se rendre sur place, là où le mouvement avait besoin d'elle. Elle est partie en Patagonie, à Paris, à Berlin, en Espagne. Cet esprit elle le partage avec Hippo. Leur amour est mis également en avant dans cette histoire ce qui apporte parfois un peu de douceur dans cette vie si tumultueuse.

Mika semble être faite pour cette vie. Même ses lacunes ne lui pose pas tant de problèmes. Elle semble agir à l'instinct (mais aussi parce qu'elle est intelligente) ce qui lui vaut beaucoup de respect de son entourage. Parfois aussi de la crainte, voire de la jalousie.

 

Si je dois recommander ce livre ce sera autant pour connaître cette vie si particulière d'autant plus que l'on apprend dans les notes de l'auteur que ce personnage a été écartée de l'Histoire mais aussi pour le travail et les qualités de l'auteur qui mettent vraiment en lumière cette histoire.

 

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Présentation

  • : Une pause livre
  • : Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.
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