Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 04:00
Gargouille - Filippi & Etienne

Gargouille Tome 1 Le voyageur
de Filippi & Etienne
Editions Les Humanoïdes Associés
56 pages
Bd jeunesse

Le héros de cette nouvelle série que je démarre c'est Grégoire. Il doit avoir environ 10 ans, vient de déménager dans une maison qui ne lui plait pas vraiment d'autant plus qu'elle se trouve juste en face d'une église. Il est vif ce petit Grégoire et l'histoire est racontée sur ce même rythme, sans temps morts.

Que va-t-il donc lui arriver ? Et bien Grégoire va découvrir dans sa chambre une pierre magique qui à travers un dessin l'incite à se rendre à l'église pour finalement le faire voyager à travers le temps. Grégoire va se retrouver au XVIIe siècle où il rencontre des personnages fantastiques comme Phidias la Gargouille gardien de la Collégiale (l'église qui se trouve en face de chez lui).

Ceci dit on pourrait dire aussi que Grégoire s'endort et que ses rêves le conduisent dans un univers féériques.

Grégoire va devoir se partager entre deux mondes parallèles dont l'église est la frontière. Il y retrouve les mêmes personnes avec qui les relations finalement sont quasiment identiques. Tout ça c'est un peu déroutant pour lui mais tout ce met assez bien en place.

Une bd jeunesse à laquelle j'ai bien accroché. Il faut dire que Grégoire est un petit bonhomme bien attachant, il est drôle et on ne s'ennui pas vraiment avec lui.

A suivre donc

Gargouille - Filippi & Etienne
Gargouille - Filippi & Etienne
Partager cet article
Repost0
1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 04:00
La fortune de Sila - Fabrice Humbert

La fortune de Sila de Fabrice Humbert
Editions Le Livre de Poche - 2010
354 pages
Roman

Je reprend déjà la 4ème de couverture qui me semble bien convenir pour présenter l'histoire : "Paris, juin 1995. Dans un grand restaurant, un serveur est violemment frappé par un client. Autour de lui, personne n'intervient. Ni le couple russe, ni la femme de l'homme en colère, ni les deux jeunes traders.

Une simple anecdote ? Pas même un fait divers ?

De la chute du mur de Berlin à la crise financière de 2008, dans un monde façonné par l'argent, les destins croisés des acteurs de cette scène inaugurale tissent peu à peu une toile. Et au centre de la toile, Sila, le serveur à terre, figure immobile autour de laquelle tout se meut."

Depuis la scène du restaurant l'auteur va nous décrire chaque personnage, leur parcourt. Chacun vient d'horizons différents mais dont le point commun est l'argent et la réussite. Cette scène va être assez déterminante et même si pour certains elle sera vite oublié son impact aura beaucoup d'effet et les entrainera sur une pente plus ou dangereuse.

L'aspect économique y tient une grande part dans le roman et il n'est pas inintéressant et facilement compréhensible. La course à l'argent, la mondialisation, la transformation des sociétés à travers chaque destin donne un bonne dynamique au roman.

Chaque personnage y est intéressant. Le russe ancien professeur, marié à une de ces anciennes élèves devenu un oligarque. L'américain, celui qui a frappé le serveur, ancien joueur de football américain marié à une pom-pom girl, qui s'est lancé dans l'immobilier. Simon, grand timide, devenu un trader. Son meilleur ami Mathieu, grand charmeur pour lequel la seule réussite est de faire de l'argent. Et bien sur le serveur Sila, l'ancien sans papier qui a réussi à se faire une place par sa prestance dans un grand restaurant. Pour lui l'argent va attiser sa curiosité envers ceux qui en possèdent beaucoup et l'entrainer à vouloir comprendre.

Si pour une grande partie du roman les différents parcourts m'ont intéressé quelques uns m'ont un peu étonné. Notamment celui de Sila qui m'a semblé aller un peu trop loin dans sa démarche et qu j'ai trouvé un peu improbable. Et puis celui de Soshana m'a aussi un peu déconcerté. L'insistance de ces deux personnages ne m'a pas semblé très crédible à la fin. Quant aux autres bien que l'on peut grincer des dents au fur et mesure de leur avancé dans ce monde si grandiose il m'ont semblé bien plus collé à la réalité.

Une lecture où ne s'ennuie pas.

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 04:00
Le montreur d'histoires - Beuchot & Zidrou

Le montreur d'histoires Beuchot & Zidrou
Editions Le Lombard - 2011
98 pages
Bd

Ca paraissait être une belle histoire qui commençait, comme une que l'on raconte aux enfants qui fait rêver et nous entraîne pour un voyage imaginaire plein de couleurs et de fantaisie.

"Il était une fois" est le nom du conteur qui se déplace en roulotte accompagné de son petit singe Toubab et de ses marionnettes. Que ce soit pour ses histoires ou quoiqu'il dise Il était une fois entraine à tous les coups ceux qui l'écoutent dans le rêve. On dit de lui que ses mensonges sont beaux.

Pourtant Il était une fois n'a plus de mains. Alors, ce qu'il ne peut plus faire avec les mains il le fait avec les pieds. Il retourne à un endroit où sa présence ne semble pas apprécié. Il reçoit des menaces, on lui conseille de se taire ou de partir, on l'évite. Mais Il était une fois est entêté pour lui c'est un devoir d'être là.

La lecture prend alors un aspect tout à fait différent. Ca devient plus sombre, plus tragique, plus cruel. Mais toujours accompagné des histoires et des rêves d'Il était une fois.

L'endroit où il se rend, règne un chef de police à la façon d'un dictateur. Il contrôle tout et surtout surtout interdit aux gens de rêver,a d'écouter ou de raconter des histoires. C'est lui qui a fait couper les mains à Il était une fois. Mais ce dernier insiste, il croit en son devoir de conteur quel que soit le prix à payer.

C'est une lecture qui m'a remuer les tripes. Une lecture qui se dénote complétement.

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 04:00

L'odeur du figuier de Simonetta Greggio
Editions Le Livre de Poche - 2011
180 pages
Nouvelles

 

 

J'ai découvert l'univers de Simonetta Greggio avec La douceur des hommes qui m'avait agréablement plu. Son écriture douce et vive à la fois, les personnages et leur rapport à la vie tout cela est resté un souvenir très positif de lecture.

Avec ces cinq nouvelles d'autres personnages confrontés eux aussi à leurs sentiments, leur solitude et pour chacune d'entre elle une figue fait son apparition rappelant pour certains son goût et sa douceur, une certaine nostalgie.

J'ai trouvé les histoires assez différentes les unes des autres, je n'ai pas été sensibles à toutes mais dans l'ensemble la lecture fut agréable.

 

Aquascura : Un couple unit depuis l'adolescence passe chaque été au bord de la mer dans une vieille maison qui leur apporte également une sorte de refuge. Les mots ne sont pas très nécessaires entre eux, ils se connaissent que trop bien. Leur journée s'écoulent dans la même nonchalance, un abandon de toutes les corvées et contraintes qu'ils subissent tout le reste de l'année. Mais ce calme parait parfois angoissant, cachant quelques fragilités dans ce couple. La figue m'a semblé apporter ici réconfort et douceur à l'inverse de l'invasion des fourmis qui se fait de plus en plus imposante. Une menace imperceptible plane.

 

Plus chaud que braise : J'ai trouvé cette nouvelle un poil pénible à lire. Certainement dû à l'histoire elle-même qui raconte les retrouvailles de deux être après quinze ans. Leur relation est compliquée, à l'allure "tu m'aimes quand je ne t'aime pas, tu ne m'aime plus quand je t'aime, tu m'aime mais je ne suis pas disponible...". Ils vivent en décalage amoureux, éloignés par leur profession, leurs voyages respectifs, leurs moments de non disponibilité. Mais lorsqu'ils sont proches, voire très proches, rien ne semble pouvoir les séparer. L'écriture colle très bien à cette histoire, très vive et pleine de passion. Compliquée mais belle.

 

Quand les gros seront maigres, les maigres seront morts : J'ai trouvé Fernando, le personnage principal, assez attachant malgré ses airs bougons et une vie assez banale. Ils va se retrouver livré à lui-même, coincé dans un ascenseur dans son immeuble de Milan alors que la ville est désertée en ce dernier jour de juillet. Quelques provisions qu'il vient d'acheter vont lui permettre de tenir un peu, à manger, à boire, de la lecture, ses souvenirs et ses réflexions sur le monde, sa vie passée. Fernado malgré son grand âge et son décalage avec la vie d'aujourd'hui sait posé un regard critique en gardant l'essentiel. J'aurai vraiment voulu pour lui une autre fin.

 

L'année 82 : J'ai beaucoup aimé mais il m'a fallu attendre la fin pour ça. Léo à vingt ans en cette année 1982. Elle vit à toute allure, se blesse beaucoup, se perd, ne sait plus trop où elle en est, vit dangereusement. L'école de la vie opère, car il y a des choses qui s'apprennent en les vivant par soi-même. C'est aussi la transmission mère/fille qui opère. Assez émue à la lecture de celle-ci.

 

Fiat 500 : Désolée mais celle-ci je n'ai pas bien saisie le propos. Drôle, triste ? Je ne saurai même pas dire. En tout cas elle est courte et pourtant je ne me souvient même plus de l'apparition de la figue.

 

Il y a peu de dialogue dans les histoires de Simonetta Greggio. Beaucoup de choses passent dans l'attitude des personnages, leurs réflexions, leur contemplation.

 

L'odeur du figuier - Simonetta Greggio
Partager cet article
Repost0
16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 04:00
Ainsi va la vie - Gloris & Charve

Ainsi va la vie de Gloris & Charve
Editions Drugstore - 2010
136 pages
BD

Une petite bande d'amis, la trentaine, va se retrouver comme chaque année pour se remémorer le passé, parler de leur présent, enfin passer un bon moment ensemble. Chacun a évolué dans la vie à sa façon et même si elle est assez différente pour chacun d'entre eux ils ont au moins en communs tout un passé de jeunesse qui les lient.

Je regrette d'être un poil trop âgée pour apprécié pleinement les moments de complicités qu'ils ont connu au paravent puisqu'il est fait référence à la période Casimir et autres qui ne font pas vraiment partis de mon univers de jeunesse. Mais bon pas grave car c'est une histoire très bien servie que j'ai lu avec des retours en arrière qui mettent en évidence petit à petit une souffrance commune avec laquelle ils ont du mal à vivre.

Chaque personnage à une personnalité bien marquée avec ses qualités et ses défauts qui séduisent, énervent, affolent, peinent, amusent et bien d'autres encore dans des situations de la vie de tous les jours qu'ils semblent finalement plutôt subir.

Il faut attendre la fin pour bien apprécier l'ensemble. Et ce que j'ai apprécié justement c'est cette fin qui n'arrive pas comme une chute comme cela aurait pu être fait mais avec plus d'élégance car on comprend bien au fil des pages que derrière tout ça il y a du tragique.

Une lecture hautement recommandée.

Ainsi va la vie - Gloris & Charve
Ainsi va la vie - Gloris & Charve
Ainsi va la vie - Gloris & Charve
Partager cet article
Repost0
12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 16:17

Le roman de Jeanne d'Arc de Marc Twain
Editions Le Serpent à Plumes
Traduit de l'américain par Patrice Ghirardi
688 pages
Roman historique

 

 

 

 

Bien sur l'histoire de Jeanne d'Arc est bien connue. Une jeune bergère qui entendit des voix et qui sauva la France des anglais. Cette histoire je l'ai entendu maintes fois pendant mon enfance pour avoir vécue rue de Domrémy près de la place Jeanne d'Arc et bien sur à proximité de la rue La Hire, Beaudricourt, Xantraille et j'en passe. Jeanne est donc devenue rapidement une des héroïnes préférées et j'avais même fini par croire qu'à quelles années prés on avait été voisine (ma famille a eu beaucoup de mal à m'en disuader).

Et puis voilà que Mark Twain écrit ce roman et que A Girl me le propose en lecture commune et me voilà re transportée dans cette histoire que j'ai trouvée toujours aussi incroyable.

Ce roman a été écrit par un passionné de Jeanne d'Arc et qui a scrupuleusement étudié et suivi les archives historiques. A cela se rajoute une qualité de conteur et si toutefois vous ne l'avez pas encore compris le tout en fait une lecture que j'ai dégusté jusqu'à la fin avec beaucoup de plaisir.

Marc Twain fait passé toute son idolatrie pour Jeanne (le mot n'est pas usurpé) au narrateur Louis de Comte, ami d'enfance de Jeanne qui va la suivre jusqu'à ses derniers instants. Cela permet également à l'auteur de ne pas se prononcer sur le côté surnaturel de cette histoire.

J'ai trouvé ce roman écrit de façon énergique, avec des passages plus romancé qui apportent un peu plus de vie que ce que l'on trouve dans les livres d'histoire. Les personnages qui ont partagé avec elle son destin m'ont bien plu avec notamment Le paladin véritable moulin à vent. Et puis il y a l'humour qui est aussi présent apportant aussi un plaisir en plus à la lecture.

Pour ceux qui s'intéressent à ce personnage assez hors du commun c'est un livre qui se recommande. Avec toutes les contradictions que l'on peut trouver sur la vie de Jeanne d'Arc tout ne me semble pas pouvoir être expliqué aussi catégoriquement.

J'ai tenu a m'en faire un petit résumé en pensant à certains petits yeux qui risquent de passer un jour par ici.

A une époque où la situation de la France était plutôt désolante puisqu'une partie était sous domination des anglais, une autre sous domination bourguignone et la dernière sous contrôle du roi déshérité Charles VII peut enclin a y exercer son rôle préférant rester en retrait de toute l'agitation. Le moral des français bien que très patriotes n'est pas très excellent. Habitués à perdre la bataille et notamment celle d'Azincourt ils perdent également leur courage devant les anglais au risque que la France passe entièrement sous domination anglaise sous couvert des Bourguignons.

Jeanne alors qu'une enfant vit comme simple bergère dans le village de Domrémy où la magie, les fées et autres créatures surnaturelles font partie de la vie quotidienne. Une bonne partie du début de ce roman nous dépeint assez bien cette vie et aussi l'état d'esprit de Jeanne dont Louis de Comte partage les jeux. L'auteur prend bien soin de ne pas prendre position sur l'intervention des voix que Jeanne a entendu. C'est Saint-Michel, Sainte Marguerite et Sainte Catherine qui se sont présentés à elle. Mais Louis de Conte, lui a été témoin de cette rencontre et en demeure encore plus respectueux de son amie.

Vient alors le moment pour Jeanne de se manifester auprès du roi Charles IV pour solliciter de sa part l'accord de prendre la tête de l'armée française pour repousser les anglais. Ce n'est pas sans peine que Jeanne arrivera à son but. Comment pourrait-on prendre au sérieux une enfant de 17 ans, sans instruction ni aucune connaissance hormis sa simple vie de paysanne. De plus, l'entourage du roi n'est pas vraiment favorable à ce que la situation change.

Finalement, Jeanne parvient à approcher son roi en ayant évité tous les obstacles. Elle se met en chemin vers Orléans avec les grands chefs de guerre, La Hire, Xantrailles, Dunois, Et bien que ces vétérans la suivent, habitués à n'en faire qu'à leur tête ils n'hésitent pas à contrarier ses plans. Elle réussie à libérer Orléans ce qui a pour effet de la légitimer aux yeux de tous concernant ses prédictions. Elle convainc alors le roi de faire route vers Reims afin qu'il soit sacrer dans la cathédrale. Il sera nécessaire pour y parvenir de livrer à nouveau bataille contre les anglais qui se trouve sur le chemin.

Le comportement du roi va alors être fatale à Jeanne d'Arc.Sur le chemin de Paris, Charles VII préfère traiter avec les Bourguignons qui souhaitent récupérer les villes conquises par Jeanne d'Arc. Il la délaisse et elle se fait blesser à la cuisse aux portes de Paris. Charles VII décide de dissoudre l'armée, Jeanne continue de combattre avec de fidèles compagnons et des mercenaires. Manquant cruellement de renfort elle se fait capturé à Compiègne par le seigneur Bourguignon.

Elle est alors vendue aux anglais puis remis aux ecclésiastiques français. S'ensuivra un long procès où Jeanne est abandonnée de tous. C'est l'évêque Cauchon (pas volé son nom celui-là) qui en fait presque une affaire personnelle et compte la juger pour hérésie.

Le procès se tient à Rouen où elle fini sur le bûcher.

Le roman de Jeanne d'Arc - Marc Twain
Partager cet article
Repost0
24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 03:00
Vous qui entrez ici - Ross Macdonald

Vous qui entrez ici de Ross Macdonald

Editions 10/18 (1954) 2001

223 pages

Policier

Première découverte de l'auteur et en même temps celle du personnage Lew Archer, détective privé, que l'on retrouve dans plusieurs romans. Un roman qui a été repris en traduction plus complète que la première qui avait réduit considérablement le texte.(source web).

Lew Archer est un personnage auquel j'ai bien accroché. Il mène son enquête avec vigueur et rigueur en restant inflexible sur sa ligne de conduite. Il ne se laisse pas démonté et sait tenir tête. Et malgré tout on ressent une certaine sensibilité envers certains personnages qu'il est amené à rencontrer, victimes malgré elles d'une vie qu'ils subissent. Il possède visiblement le don de laisser échapper les confidences qui le conduisent bien souvent sur certaines pistes non inintéressantes.

Côté histoire j'ai trouvé qu'elle se tenait bien et qu'elle nous entraîne dans un univers que l'on découvre au fur et à mesure de l'enquête. Et puis il y a la tension omni présente qui est palpable et qui met un peu plus Lew Archer en évidence.

Dès le départ Lew se retrouve avec un mort sur les bras. Enfin pas tout à fait car lorsqu'il recueille l'auto stoppeur dans sa voiture celui-ci vit encore mais il succombera de ses blessures très rapidement. Il le conduit à la première habitation qu'il trouve sur sa route qui est un motel tenu par un couple dont la réaction l'interpelle. La femme est totalement soumise à son mari qui de plus n'apprécie pas cette intrusion.

Obligé de rester disponible dans cette ville de la banlieu de Los Angeles Lew apprend que l'homme mort était chauffeur routier en livraison visiblement illicite d'alcool. Bien entendu rien de tel pour l'inciter à mener son enquête. Les relations avec le shériff ne sont pas non plus au beau fixe. Lew apprend également que la belle-soeur du shériff a disparu et qu'il serait bien probable qu'un lien existe avec le premier meutre car bien entendu il y en aura d'autres. Tout semble bien emmélé ceci dit et j'ai eu un peu du mal à suivre à un moment. Les habitants de cette villes se connaissent bien et font partie parfois de la même famille. Une ambiance très macho demeure où les femmes ne sont pas vraiment bien considérées. Mais à force de persevérance et de dialogue Lew avance dans ses investiguations.

Me voici donc engagée dans une série que je vais continuer avec plaisir quoique il me semble bien avoir commencé avec le dernier. Pour les fans de polar je ne peux que vous recommander cette lecture.

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 01:07

Rue des bons-enfants de Patrick Cauvin

Editions Le Livre de Poche 1990

375 pages

Roman

 

 

J'aime beaucoup les histoires de Patrick Cauvin, ses histoires d'amour pleines de vie, pétillantes et sans chichi avec des personnages attendrissants et attachants. Ce roman ne fait pas exception. Il nous dévoile une histoire qui se déroule à Marseille avec comme point de départ les années 20 avec deux enfants qui se rencontrent pour la première fois alors qu'ils ont huit ans. Elle nous conduit jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale.

 

Du jour où ils se sont rencontrés pour la visite de l'exposition coloniale en 1920 à Pascal et Séraphine ont connu le grand amour bien qu'ils ne l'ont pas avoué tout de suite. Ils en sont même arrivés aux mains dès la première journée. Mais visiblement cela à plutôt contribué à marquer pour chacun son tempérament. C'est par l'intermédiaire de leur père respectif que cette rencontre à eu lieu car tous les deux sont toutefois issus de milieux différents.Gaston Marocci le père de Pascal est proxénète et Pandéri (j'ai oublié son prénom) industriel dans l'huile d'olive. Les deux hommes qui se connaissent par les activités de Gason ont fini par se lier d'amitiés. Pascal et Séraphine vont passer beaucoup de temps ensembles dans Marseille qu'ils affectionnent et dont l'auteur ne se prive pas de décrire à travers ses rues,son ambiance, son port, sa mer, son soleil et encore bien d'autres choses.

Les personnages qui les entourent semblent porter beaucoup d'affection aux deux enfants. Il y a bien entendu leur père, mais aussi Maria Marocci la grand-mère de Pascal qui lui sert de mère puisque cette dernière à disparu de sa vie. Maria est un personnage haut en couleur qui a travaillé comme ouvrière toute sa vie et donne son maximum pour que son petit-fils ai une bonne éducation. Elle sera également sa conseillère pour toute les décisions que Pascal devra prendre. Et puis il y a les copains, Pestadou, Pipette et aussi les filles qui travaillent pour Gaston , Ma Quique, Rosine, Marthe et bien d'autres qui feront toujours partis de cet univers particulier.

Les études vont être la première séparation qu'ils connaitront et puis la seconde guerre mondiale qui commence à poindre son nez va aussi leur apporter quelques épreuves à surmonter. Devenus de jeunes adultes, leur amour déclaré chacun va vivre cette période de guerre un peu à sa façon. Séraphine se lance dans des études afin de rattraper les erreurs de son père vis à vis des usines qu'il n'a pas su gérer. Pascal, peu enclin aux études se voit plutôt suivre plus au moins le chemin de son père non pas dans le proxénétisme mais dans du commerce illégal où il se fait assez vite repérer.

Séraphine va se retrouver impliquer dans la résistance par l'intermédiaire d'un de ces oncles en hébergeant des artistes en partance vers d'autres pays. Pascal va lui se retrouver lié avec à un "patron" qui le nomme gérant d'une boite pour de la riche clientèle qui souhaite passer du bon temps. De fils en aiguille ce commerce se met à la disposition de l'occupation allemande.

Comme dit plus haut, c'est toujours un régal de lire cet auteur. Le premier pour ma part où le contexte n'est pas particulièrement joyeux mais la plume de Patrick Cauvin est toujours efficace pour présenter des histoires qui se lise avec le sourire.

 

 

 

Rue des bons-enfants - Patrick Cauvin
Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 03:00
Ma mère était une très belle femme - Karlien de Villiers

Ma mère était une très belle femme de Karlien de Viliers

Editions Cà et Là (2006) 2007

94 pages

Bd

Illustratrice dans la vraie vie, Karlien de Villiers raconte son enfance en Afrique où Sud où elle est née. Elle se déroule à la période où le régime de l'apartheid prend fin et elle en sera un témoin, bien souvent naïf, de tous ces chamboulements et conflits. Elle vit en même temps le divorce de ses parents et par la suite le remariage de son père. Sa mère qui continuera de l'élever ainsi que sa soeur aînée mourra quelques année plus tard d'un cancer du poumon. Bref, pas forcément très joyeux comme histoire mais en même temps un témoignage bien ficelé entre ses différentes situations accompagné par des illustrations qui pourrait surprendre mais qui ont leur charme. Elles m'ont d'ailleurs un peu rappelée celles de la bd Le chant du plumier bien que différentes et faisant ressortir d'autres émotions.

Je me suis demandé pendant la lecture, quel regard une personne qui a connu l'apartheid enfant pouvait avoir sur cette période une fois devenu adulte. Comment perçoit-elle les noirs maintenant ? Car l'on se rend bien compte que l'enfant qu'elle était, vivait cette situation comme normale, même si parfois elle se posait quelques question. Et puis l'école, la religion, la politique savait aussi présenter les choses afin de les détourner des mauvaises pensées qui pourrait leur nuire quitte à utiliser la pression.

Une lecture donc bien intéressante. Ne vous laissez pas impressionner par mes propos tout en haut car malgré la lourdeur du sujet, le paquet de kleenex ne s'avère pas indispensable.

PS : L'auteur sera présente au prochain Salon du Livre Jeunesse de Montreuil.

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 03:00

Les enquêtes du limier de Taniguchi & Inami
Tome 1 - Chien d'aveugle
Editions Casterman (2011) 2013
228 pages
Manga

 

Ryumon est détective privé spécialisé dans la recherche des chiens de chasse perdus. Il ne vit pas sur l'or, est plutôt solitaire et vit isolé dans la montagne. De tempérament à ne pas se laisser marcher sur le pieds il vit avec son fidèle compagnon Joe un chien à l'apparence d'un loup.

On le suit à travers ses enquêtes où transparait sa passion envers l'animal et le respect de la nature en général. Et comme tout passionné Ryumon nous fait partager cette passion par de nombreux détails sur l'animal au fil de ces enquêtes et promenades. Le lien entre le chien et l'humain est l'élément central de l'histoire.

Puis vient un jour où on lui confie une enquête un peu en dehors de ses enquêtes habituelles. Il doit retrouver un chien guide d'aveugle qui a disparu, probablement volé. L'enquête qui s'avère plutôt complexe comparativement aux autres nous permet de découvrir la complicité entre les non voyant et leur chien ainsi que le travail du dresseur. Tout ceci raconté dans l'atmosphère si particulière de Taniguchi avec justesse et sensibilité. L'atmosphère que j'avais déjà rencontré avec L'homme de la Toundra (peut-être un peu plus dur) et Le promeneur du même auteur.

Une lecture tout en douceur qui n'évite cependant pas les moments un peu plus sombres lorsque l'on possède un chien.

 

Les enquêtes du limier - Taniguchi & Inami
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Une pause livre
  • : Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.
  • Contact

Profil

  • Milou

Recherche

Traducteur

 

En ce moment

 

Bientôt

 

 Lecture commune pour mai 
avec AGirl et Keisha :

 

D'où venez-vous ?

Map