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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 19:56

Prophetie-Charlemagne.jpg670 pages
Editions : Le Cherche Midi
Thriller

 

4ème de couverture:



"Steve Berry est sans conteste le maître du genre" Dan Brown.
Avec cette nouvelle aventure de Cotton Malone, vendue à plus de dix millions d'exemplaires à travers le monde et qui, selon The New York Times "porte le genre à sa perfection", Steve Berry nous livre son chef-d'oeuvre.

An 1000, Aix La Chapelle. Otton III, roi de Germanie, pénètre dans le tombeau de Charlemagne, inviolé depuis 814. Parmi de nombreuses reliques, il y découvre un étrange manuscrit, couvert de symboles inconnus. 1935, Allemagne. Heinrich Himmler crée un groupe spécial de scientifiques, d'archéologues, d'historiens et d'ésotéristes chargés de se pencher sur les racines de la race allemande, des aryens aux chevaliers teutoniques. Ceux-ci découvrent la sépulture de Einhard, érudit proche de Charlemagne. Et, dans celle-ci, un manuscrit montrant les mêmes symboles que ceux découverts neuf siècles plus tôt dans la tombe de l'empereur. 2008 : Afin de faire toute la lumière sur la mort inexpliquée de son père, Cotton Malone va être amené, lors de la plus passionnante de ses enquêtes, à déchiffrer les énigmes historiques et ésotériques entourant ces deux manuscrits.

Fourmillant de détails passionnants, depuis la formidable bouleversement du savoir à l'époque de Charlemagne jusqu'aux expéditions nazies au pôle Sud et au Tibet, ce roman exceptionnel ensorcelle le lecteur de la première à la dernière ligne.

 

Mes impressions :

 

Le sujet me plaisait et le démarrage de l’histoire m’avait beaucoup séduit. Mais la construction de l’histoire beaucoup moins. Le fait d’amener petit à petit les révélations sur toute l’intrigue et en même temps d’apporter d’autres points mystérieux m’a vite lassé. Ca me donnait l’impression de beaucoup tourner en rond. Je n’aime pas ce style d’écriture.

Les personnages m’ont paru trop caricaturés, même Malone que j’ai trouvé trop « personnages sans reproche ». Quant aux personnages de la famille Oberhauser m’ont paru les plus loufoques. Jamais personnages ne m’avaient paru aussi caricaturés. Je n’ai même pas compris leurs relations ni le dénouement entre les deux sœurs.

Seuls Stéphanie et Edwin m’ont paru vivants et intéressants.

Ceci dit les données historiques et cette invitation à se pencher un plus sur le sujet apportent beaucoup au livre ce qui m’a permis de continuer la lecture jusqu’au bout.

La fin m’a toutefois laissée perplexe car s’il y avait quelque chose à deviner je n’y suis pas arrivé. Qui est donc venu lui rendre visite ?

Un livre que j’aurai peut-être plus apprécié en film. Mais je dis bien peut-être.

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 17:24

Editions : Le Livre de Poche

284 pages

Roman suivi du Journal d'un roman volé

 

Quatrième de couverture

 

Première partie : Dans le Jardin des oliviers, un homme attend que les soldats vienne l'arrêter pour le conduire au supplice.

Quelle puissance surnaturelle a fait de lui, fils de menuisier, un agitateur, un faiseur de miracles prêchant l'amour et le pardon ?

Deuxième partie : Trois jours plus tard, au matin de la Pâque, Pilate dirige la plus extravagante des enquêtes policières. Un cadavre a disparu et est réapparu vivant ! A mesure que Sherlock Pilate avance dans son enquête, le doute s'insinue dans son esprit. Et avec le doute, l'idée de foi.

L'Evangile selon Pilate a reçu le Grand Prix des lectrices de Elle 2001.

 

 

Avis à venir. En proposition de lecture commune.

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 19:22

La partie de dames

Editions Le Livre de Poche

155 pages

Nouvelle

 

Née en Russie, Nata Minor suit très jeune ses parents dans leur exil vers la France. Psychanalyste, traductrice de Pouchkine, elle est l’auteur de plusieurs essais et romans dont Le Temps du cavalier, Qui a écrit Madame Solario ? La Belle Saison et Qui est là ? (2002). Elle vit aujourd’hui à Paris et à Trouville-sur-mer.

 

Quatrième de couverture :

 

Afanassi, un valet de chambre russe, raconte sa vie au service de celle qu’il appelle « Mademoiselle », au début du XXe siècle, à l’époque de la Révolution. Aventures tumultueuses qui les conduiront de Crimée à Paris en passant par Odessa, à la recherche très improbable de celui sur qui Mademoiselle a jeté son dévolu amoureux : Pierre Loti.

Mais très vite, les histoires d’Afanassi rejoignent l’imaginaire de la narratrice.

Dans un texte intitulé Langue étrangère, Nata Minor écrivait : Qu’en est-il de ceux qui, tentant d’écrire dans une langue d’usage –pour eux, langue d’adoption-, s’acharnent à leur insu à trouver le mot juste qui reprendra en un seul son tout le suc des mots de la langue maternelle. Comme s’il s’agissait de restaurer, sur le terrain de leur scène quotidienne, le paysage d’une terre éloignée, d’une langue à présent oubliée ou déchue ».

 

 

Mes impressions :

 

Que fallait-il comprendre à cette histoire ? Je n’en ai pas la moindre idée. J’ai lu ces 155  pages assez facilement mais sans bien comprendre le rôle des deux personnages. Quel est le but du personnage principal ? Et Afanassi, où veut-il en venir ? Même l’histoire ne m’a parut claire. Que fallait-il percevoir dans l’utilisation de la langue d’usage pour restituer la langue maternelle ?

Peut-être suis-je passé à côté d’un bijou de la littérature comme il était noté également sur la 4ème de couverture mais je vais arrêter là de me poser toutes ces questions. Je passe au livre suivant.

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 20:35

à l'ombre du vent

Editions : Le Livre de Poche

635 pages

 

 

Quatrième de couverture :

 

Dans la Barcelone de l’après-guerre civile, par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon –Daniel Sempere, le narrateur- dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le cimetière des Livres Oubliés. L’enfants est ainsi convié par son père à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie et l’entraîner dans un labyrinthe d’aventures et de secrets « enterrés dans l’âme de la ville » : L’Ombre du vent.

Avec ce tableau historique, roman d’apprentissage évoquant les émois de l’adolescence, récit fantastique où les mystères s’emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafón  mêle inextricablement la littérature et la vie.

 

Mes impressions :

 

Je savais que ce livre avait plu à beaucoup de monde. Je n’avais pris la peine de lire la 4ème de couverture juste pour savoir que l’histoire se déroule en 1945 à Barcelone. Et me voici entraînée pour la lecture de plus de 600 pages (seulement)  d’un roman captivant, une ou plutôt plusieurs histoires qui s’entrelacent au fur et à mesure que je tourne les pages pour devenir à l’approche de la fin une histoire commune aux personnages.

Comme je les ai apprécié ces personnages. Déjà par leur personnalité mais surtout par leur présence bien marquée dans l’histoire. Sans parler de préférence, le personnage de Firmin par son humour et son tempérament m’a bien plu.

Je dois toutefois reconnaître ne pas avoir été totalement captivée dès les premières pages. L’histoire me plaisait mais je ne voyais pas vraiment où elle allait m’entraîner. Cette histoire est loin d’être banale, j’ai donc finie par m’y accrochée sérieusement.

Je reste admirative devant tant d’imagination. La description des lieux, le cadre de l’histoire, l’ambiance sont si bien décrits avec des mots bien choisis que je voyais Barcelone, ses rues, les personnages mêmes les plus secondaires prendre vie.

L’étrange lien entre Julián Carax et Daniel Sempere, dévoilé au fur et à mesure m’a semblé ne pas être figé dans l’explication de l’auteur mais plutôt laissé à l’appréciation de chaque lecteur. C’est bien souvent le cas, mais plus ici que la plupart des autres livres. « Les livres sont des miroirs, et l’on n’y voit que ce qu’on porte en soi-même ».


Ne passez pas à côté. Lisez-le.


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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 20:00

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Editions Folio

531 pages

Roman

 

 

Quatrième de couverture :

 

William Handle a fondé un quatuor à cordes qui se produit depuis plus de vingt ans. Ce sont de bons musiciens et ils ont du succès. Sa femme, Grace, est peintre et travaille à un album de fleurs pour enfants. Les Handle sont mariés depuis longtemps. Ils ont atteint ce point de leur vie conjugale où le silence, qui signifie une acceptation heureuse des habitudes de l'autre, est un mode de vie. Mais William s'éprend ardemment d'une violoniste et Grace rencontre un jeune homme inquiétant dont la pensée remplit le vide de ses journées. Le silence s'alourdit dans le couple alors que chacun s'enfonce dans ses obsessions amoureuses et que plane la menace de la violence et de la trahison.

Un roman plein d'humour et de perspicacité par l'auteur de L'invitation à la vie conjugale et Les filles de Hallows Farm.

 

 

Mes impressions :

 

Lorsque l’on commence cette histoire c’est pour suivre la vie très routinière des Handle. Chacun connaît l’autre jusqu’à la signification du moindre battement de cils. Mais se connaissent-ils vraiment ? La rencontre que chacun fera l’entraînera on ne sait où mais il est sur que quelque chose est en train de se mettre en place.

Je ne dévoilerai rien de plus de cette histoire. Le résumé du livre me paraît bien suffisant. Les Handle vivent en parfais décalage avec le monde qui les entoure. Nous les suivons dans leur quotidien, dans leur ressenti, leur for intérieur. Des scènes parfaitement bien décrites, pleines d’humour nous emmenant vers un dénouement qui à mon sens donne toute la teneur du livre.

L’histoire m’a semblée très cohérente et (comme je ne trouve pas de mot plus exact) pleine de perspicacité. Un livre dont le titre m’a semblé très bien choisi.

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 19:47

Monsieur-Papa-P-Cauvin.jpg Editions  Jean-Claude Lattès

217 pages


 Quatrième de couverture :

 

Franck Lanier avait tout arrangé pour les vacances. Il casait son fils chez son ex-femme et lui filait à Bangkok. Mais son petit garçon, Laurent, n’est pas du tout d’accord. Il veut, lui aussi, partir pour Bangkok. Tous les moyens seront bons pour parvenir à ses fins, des plus drôles aux plus désespérés et des aventures peu banales se succèdent dans une vie quotidienne pleine de tendresse entre le père et le fils. Par l’auteur de l’Amour aveugle, ce roman alerte, rempli d’humour, est un des grands succès de ces dernières années.

 

 

Mes impressions :

 

J’ai découvert l’auteur avec ce livre. Et c’est le sourire aux lèvres que j’ai lu cette histoire racontée par un enfant de dix ans.

Il y est question d’éléphants, des copains, sa relation pleine de tendresse avec son père, de projets, de ses points de vue sur la vie, les adultes.

Il porte un regard quelques fois innocent mais toutefois très audacieux sur sa vie future.

Il ne manque d’imagination pour arrivé à ses fins notamment pour convaincre son père de l’emmener à Bangkok.

 

Le petit plus dans la lecture : se remémorer le quotidien de cette époque (45 tours, jean’s moulants, téléphone à fil…).

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 13:27

mon père est femme de ménage

Editions : Léo Scheer

171 pages

Roman

 

Quatrième de couverture :

 

« Mon père a refermé la bouche en mâchant dans le vide, il s’est redressé et a regardé sa montre. On était vendredi, je n’avais pas école le lendemain. Donc je pouvais l’aider. Embarrassé à l’idée de m’imposer sa vie, il trouve toujours un moyen d’alléger le truc. Là, il a dit :

_Bon alors mon Polo, tu viendé ou pas ce soir ?

Une petite faute de français rigolote pour soulager tout ça, un peu d’humour pour camoufler le désastre de la soirée. Une soirée qui s’avère être sa vie en fait. J’ai souri, ça détend mon père, et j’ai répondu comme à chaque fois :

_ Je viendé, je viendé…

Je l’aime mon père, mais j’ai du mal à l’admirer. Souvent, quand je le regarde, il est à quatre pattes, alors forcément ça manque un peu de hauteur tout ça…

 

Avec le sens de la formule, le rythme virevoltant, la verve irrésistible qui ont le succès, en librairie et au théâtre, de Confidences à Allah, Saphia Azzeddine donne la parole à Paul, 14 ans. Il a une famille impossible, des amours inexistantes, sa cité est lugubre, son avenir douteux, mais il a découvert une arme pour s’en sortir : les mots, et il commence à se demander si la fatalité ne peut pas être vaincue, parfois.

 

Mes impressions :

 

C’est une histoire pleine de fraîcheur, celle d’un ado qui veut une vie différente de ceux qui l’entourent. Son entourage c’est une cité avec des amis africains, arabes, juifs, une famille dont il a parfois honte pour qui la vie ne réserve pas un grand avenir. Malgré tout dans les liens qui les unissent j’y ai trouvé du respect et aussi beaucoup d’humour. L’affection que se portent le père et le fils et surtout l’ambition pour Paul qui se démarque a pour but autant pour l’un que l’autre que le fils ne suive pas le même chemin que son père.

Un jolie histoire.

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 20:58

 

La hache et la terre Olafur Gunnarsson

 

Edition : Gaïa

497 pages

Roman historique islandais – période XVIe siècle

Traduit de l’islandais par Henry Kiljan Albansson

 

Quatrième de couverture :

 

Islande, 1550. La Réforme s’est implantée dans une grande partie de l’île. Dans cette Islande féodale, un homme inflexible se dresse pour maintenir l’ordre ancien : Jon Arason, le vieil évêque catholique des territoires du Nord. Plus encore que sa croyance, celui-ci veut avant tout préserver le libre arbitre de son pays et sa culture. L’Islande, formidable réserve de richesse et de nourriture, refuse de plier face à la domination danoise.

Tout au long de cette épopée guerrière s’exprime rudesse et beauté, simplicité et grandeur de la terre d’Islande et de son peuple.

 

L’Islandais Olafur Gunnarsson est né en 1948 à Reykjavik. Il est l’auteur d’une douzaine de romans. Après Cathédrale des trolls, son premier roman traduit en français Gaïa, 2007), voici La hache et la terre, qui a reçu le prestigieux Prix de Littérature Islandaise en 2004.

 

Mes impressions :

 

Une histoire très centrée sur la rivalité entre catholique et réformés voire plutôt une lutte de pouvoir entre religions et l’intérêt politique.

Le récit nous entraîne à parcourir le territoire islandais à cheval la grande partie du temps, pour suivre l’évolution de cette lutte où chacun y voit son propre intérêt mais aussi, chacun à sa façon celui de l’Islande.

Une lecture qui m’a semblé longue par le rythme très uniforme, une difficulté à bien identifier les personnages au début. Même le déroulement de l’histoire ne me paraissait pas clair dans les premiers paragraphes, l’action semblait être toujours la même. Des passages très longs avec en contrepartie des descriptions très courtes sur certains détails sans comprendre sur quoi ils nous emmènent.

Pour l’histoire qu’il racontait, le livre m’a paru trop volumineux.

 

Je retiens d’avantage le côté historique de l’Islande avec les rapports qu’elle entretenait ou subissait des autres pays, les descriptions des paysages plutôt  que les personnages qui me paraissent dans ce deuxième livre islandais que je lis, trop distants.

 

Après ces quelques mots on pourrait vite conclure que ce livre ne m’a pas intéressé. Pourtant, voici quelques jours que je l’ai refermé et c’est maintenant avec le recul que je commence à l’apprécier, à ressentir davantage le style très narratif de l’auteur.

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 20:06

 

Avril - Découverte de la littérature islandaise. Une découverte surprenante !

 


paysage islande

 

 

Pour cette lecture commune où ce pays était à l'honneur j'avais sélectionné deux livres : Les frères jurés - Gunnar Gunnarsson  et  La hache et la terre - Olafur Gunnarsson. Le premier, à été une agréable lecture, riche du côté historique et d'un style que je n'avais j'avais rencontré auparavant. La lecture du deuxième fut plus laborieuse bien qu'intéressante sur certains points.

Jamais je ne me suis sentie aussi surprise dans une découverte de lecture qu'avec le style islandais.  Je n'y ai retrouvé aucun repère. Quelques fois je ressentais une impression de monotonie, dans le rythme, de longueur dans la narration, des personnages trop lointain pour s'y attacher et pourtant intéressants. Cependant, jamais à la fin de l'histoire il m'a semblé avoir lu un livre vide. Je n'ai pas très bien cerné l'état d'esprit des auteurs islandais,  mais  toujours est-il que je suis curieuse d'approfondir cette première rencontre.

 

Voici quelques titres que je me suis noté et avec lesquels je continuerai de faire connaissance avec cette littérature que je trouve si particulière.

 

Au fur et à mesure, un lien vous aménera directement sur la critique du livre.

 

Un moindre monde de Sjón

 

La cathédrale des trolls d'Olafur Gunnarsson

 

Jón l'islandais de Bruno d'Halluin

 

La sagesse des fous d'Einar Kárason

 

Le pêcheur Islandais de Pierre Lottis

 

 

Bien sur si vous avez quelques titres à me conseiller n'hésitez pas, je suis preneuse. De même pour vos commentaires.

 

 

maisons islande

 

Il paraît que l'Islande est le pays où l'on lit le plus, où chaque islandais possède au moins 4 livres, où 1 islandais sur 10 écris un livre.

 

Quelques liens sur l'Islande en générale et sur la littérature islandaise.

 

Toutelislande

 

Bibiomonde

 

Nabbu - littérature islandaise


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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 18:06

Frères jurésFrères jurés – Gunnar Gunnarsson

 

Auteur : Gunnar Gunnarsson

Editions Fayard

356 pages

Roman islandais

 

Quatrième de couverture:

 

Nous sommes en Norvège à la fin du IVe siècle, au début de l’épopée viking. Leif et Ingolf sont les fils respectifs de deux seigneurs : Rodmar et Orn. Ingolf, le sensible, le raisonnable, est de deux ans l’aîné de Leif, l’intrépide. Devant la force de leurs sentiments respectifs, les deux amis décident de se lier à la vie à la mort. Paroles d’enfants ? Non, et c’est ainsi qu’au cours d’une cérémonie officielle ils deviennent « frères jurés ». Désormais, ils sont responsables l’un et l’autre, se promettent fidélité et assistance.

 

Quelques années plus tard, à cause d’une tragique histoire d’amour, les frères de cœur dont bannis des terres de Norvège par un haut dignitaire du royaume. Ils s’établissent alors sur une île lointaine qu’aucune peuplade ne semble revendiquer : l’Islande..

 

Riche des acquis des découvertes archéologiques et des documents historiques sur l’Islande, Gunnar Gunnarsson a tenté de reconstituer aussi fidèlement que possible l’épopée prodigieuse des débuts de l’histoire de son pays. L’auteur a sans doute ainsi élaboré le meilleur ouvrage romancé qui ait jamais été écrit sur ce double sujet : les origines de l’Islande et le début de la saga des Vikings.

 

Régis Boyer, auteur chez Fayard d’une Histoire des littératures scandinaves, a traduit, annoté et post facé ce roman écrit en 1918, dont il considère qu’il constitue la meilleure introduction à l’histoire de l’Islande.

 

Lu en lecture commune de mars/avril sur le Forum Partage Lecture

 

Mon choix c’est porté sur ce livre, roman historique qui fut également ma première lecture islandaise.

Une lecture que j’ai appréciée et qui m’a appris entre autres le réel sens du mot « drakkar » mal utilisé dans la langue française.

Une lecture avec de belles descriptions de paysage et où la notion de temps est toute différente.

Une lecture avec des personnages intéressants pour qui l’honneur est une chose importante voire essentielle, comme le refus de la soumission.

Cependant, j’ai regretté que les personnages secondaires ne soient pas plus mis en avant. De plus, j’aurai voulu en savoir plus sur leur vie au quotidien.

 

Un livre écrit en trois parties.

 

La première partie plante le décor mais principalement nous présente les deux personnages principaux dont les tempéraments sont très différents mais à la fois complémentaire et l’amitié qui les unis. Leur lien et leur caractère influenceront sur leur vie future.

Il y a aussi une atmosphère bien décrite ainsi que les rites religieux avec les dieux et les rituels de sacrifices bien expliqués.

A ce niveau de lecture il n’est pas possible de ressentir la période et le lieu exacte où se déroule l’histoire.

Ils apprennent l’existence d’un pays où aucun peuple ne vit d’où l’envie de le découvrir va mûrir dans leur esprit au fil du temps.

 

La deuxième partie donne un cadre historique plus décrit. L’appel de ce pays lointain se ressent davantage. Les personnages principaux ont grandi, ils sont devenus adultes et reprennent derrière leurs pères le rôle de maître.

En âge de naviguer ils partent en croisière à la rencontre d’autres peuples pour des relations pacifiques ou non.

Les événements laissent à penser que le départ vers l’Islande ne tardera pas.

 

La troisième partie est encore beaucoup plus riche en événements historiques. Le déroulement  est beaucoup plus vivant et mis plus en relief que les deux premières parties.

L’auteur nous présente une Islande à travers de magnifiques tableaux tant les descriptions sont bien écrites. La signification historique des noms donnés à différents lieux est souvent donné en bas de page.

 

Une écriture et un rythme appréciés. La fin m’a plu dans le sens où je l’ai trouvé très symbolique.

Elle m’a paru signifier l’établissement dans ce pays d’accueil et en même temps l’assurance de la continuité. La roue tourne, l’histoire se répète ou plutôt continue car les dernières lignes ressemblent étrangement aux premières.

 

 

Lien wikipédia sur la colonisation de l'Islande ICI

 

carte islande

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Présentation

  • : Une pause livre
  • : Je ne suis pas tombée dans la marmite de la lecture petite, j'ai tout fait pour l'éviter. J'ai bien lu les grands classique Club des Cinq, Fantomette, Lucky Luke, Astérix et surtout Caroline. Mais pas de quoi devenir une lectrice ravageuse. Ca m'a pris beaucoup plus tard et je me souviens encore de ce plaisir et de ce déclic. Depuis, la découverte des blogs et blogeurs(ses) mes lectures ont évoluées et le plaisir de partager n'est pas pour me déplaire. La bande dessinée est restée un intemporel pour moi. Sinon j'ai mes périodes romans, classiques, voyages, lectures françaises ou étrangères et c'est selon le moment et l'inspiration. Quelques billets sur des sorties viennent de temps en temps alimenter le blog. Ouvert depuis mars 2011 mon blog a quelques fois végété. C'est d'ailleurs le cas depuis fin 2015. Remotivée, je le relance et le dépoussière un peu. Pour commencer je ne suis plus Loo mais Milou et d'ici quelques temps je verrai pour la suite.
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